La présence de la FIAT-IFTA dans le secteur funéraire s’affirme de plus en plus et dans de nombreux domaines. Avec des membres associés dans 76 pays, 25 membres nationaux dont les plus importants : pour la France, CPFM - l’Europe, EFFS - les États-Unis, NFDA - l’Amérique latine, ALPAR - l’Allemagne, BDB - l’Angleterre, NAFD et la Chine, CFA, la FIAT-IFTA se situe résolument au centre névralgique des évolutions mondiales de la filière.
Prochainement se tiendra la 11e Convention Internationale qui aura lieu à Beijing et à Shanghai du 21 au 26 juin 2010, sous l’égide de l’actuel président M. Chen Qunlin (R.P de la Chine).
En 1970, année de la création de la Fédération, d’abord à Paris en janvier, puis le 24 avril à Monaco, les quelques entrepreneurs funéraires français, belges, anglais, canadiens et monégasques ne pouvaient s’imaginer un tel essor.
Programme de coopération avec l’UNESCO
Depuis la fin 2009, FIAT-IFTA est entrée en contact avec l’UNESCO afin de réaliser en commun un programme de sauvegarde du patrimoine funéraire dans le monde. À la suite de plusieurs consultations, la Fédération est en voie d’identifier et de mettre en œuvre des programmes communs en collaboration avec :
- le secteur de la Culture,
- le Centre du patrimoine mondial et
- la Section du Patrimoine Culturel Immatériel de l’UNESCO.
Ce programme s’étend sur une période de deux ans.
Dans le cadre de l’organisation de l’exposition funéraire en Allemagne : le BEFA (Düsseldorf du 13 au 15 mai 2010), a proposé de mettre à disposition son infrastructure pour réunir les directeurs des musées funéraires dans le monde ainsi que les experts du patrimoine funéraire.
Les hôtes, le Dr. Kerstin Gernig, directeur du Kuratorium Deutsche Bestattungskultur qui fait partie du Bundesverband Deutscher Bestatter et M. Henry Keizer, PDG de ‘Facultatieve Groupe’ et président du Comité exécutif pour le patrimoine funéraire de la FIAT-IFTA, ont reçu une quarantaine de spécialistes.
But de la réunion :
- échange d’idées sur la coopération avec l’UNESCO,
- fondation de l’IAFM – International Association of Funeral Museums (Association Internationale des Musées Funéraires), qui sera Membre de l’ICOM (Organisation internationale des musées et des professionnels de musée),
- formation d’un comité d’experts afin de conseiller l’UNESCO,
- préparation d’un rapport et d’un inventaire des sites à présenter pour être insérés dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO,
- collecte de fonds pour l’édition du livre Historia Funebris.
Des conférences ont été assurées par :
- Le Dr. Wittigo Keller, conservateur du Musée funéraire de la ville de Vienne, qui a montré l’importance et la richesse de ce musée consacré à la sauvegarde des objets et des coutumes liés aux funérailles et a rappelé l’évolution des usages funéraires au cours des siècles.
- Le Dr. Kerstin Gernig, directeur du Kuratorium Deutsche Bestattungskultur, à son tour, a parlé des pratiques funéraires en Allemagne, des efforts faits pour préserver le patrimoine, et des multiples activités du Kuratorium, parmi lesquelles la publication d’ouvrages consacrés à la profession, l’édition d’une série de CD de musique de deuil, l’organisation de colloques et d’expositions.
- Mme Maria Luisa Izaguirre Blanes, présidente de l’ASCE (Association des Cimetières Signifiants de l’Europe), a fait part des projets de son association qui met en place une route touristique du funéraire en Europe.
- Mme Teresa Saavedra – présidente de ALPAR (Association des pompes funèbres d’Amérique latine), a fait une conférence consacrée à l’influence des cultures indiennes sur les pompes funèbres en Amérique latine.
- M. Sergey Yakishin, du Musée funéraire de Novossibirsk (Russie) a présenté une superbe et très impressionnante collection de robes de deuil venant de Russie et qui sera exposée cet été au Musée du Textile à Krefeld, en Allemagne. Cette magnifique collection mériterait d’être montrée en France. Les personnes intéressées peuvent se mettre en contact avec Mme. Kerstin Gernig.
Pour conclure :
Les personnes présentes partageaient la conviction qu’avant toute discussion il était primordial de définir l’orientation de l’action.
À cet effet des décisions seront prises et des fonds seront votés en juin, lors de la 11e Convention internationale de la FIAT-IFTA, quand les membres nationaux et les membres associés seront réunis à l’occasion de la grande Assemblée générale biennale.
Le secrétariat de la FIAT-IFTA
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