Depuis la Seconde guerre mondiale, la France n’a jamais connu autant de décès qu’en 2015, selon les dernières statistiques de l’Insee. Exactement 593.680 personnes sont mortes, soit 34.000 de plus et une augmentation de 6,1 % par rapport à 2014.

L’explication tient dans un cocktail à trois ingrédients. D’abord, les générations nombreuses du baby boom ont vieillit et arrivent à des âges fatidiques où le risque de disparaître est plus élevé. Une évolution de fond. S’y sont ajouté des facteurs très conjoncturels : les rigueurs de l’hiver synonyme d’une sévère épidémie de grippe au premier trimestre 2015, plusieurs épisodes de canicule en juillet et en août, puis enfin une nouvelle vague de froid en octobre. Ainsi, pour décortiquer le premier trimestre, l’Insee a enregistré des décès quotidiens supplémentaires par rapports aux mêmes mois de 2014. 240 morts en janvier, 380 en février, et 180 décès en mars.

Sur l’année complète, les personnes âgées de plus de 65 ans ont représenté 83 % des disparitions. Difficile toutefois de dire si un nouveau record est à attendre pour cette année 2016, les aléas climatiques et la virulence des virus jouant à la hausse ou à la baisse sur la tendance de fond.

Olivier Pelladeau

 

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