Lorsque Alain Hoffarth, coprésident de la FFPF, m’a confié la direction de l'école en 2007, tout au plus deux enseignants intervenaient durant la formation auprès des stagiaires, souvent une dizaine de personnes. À l'époque, rappelons-le, la formation s’étalait sur 3 semaines, 32 h par semaine soit 96 h au total. Aujourd'hui, l’École Nationale des Métiers du Funéraire (E.NA.ME.F.) forme une centaine de stagiaires par an en provenance de tous les horizons et de tous les niveaux, et son diplôme est reconnu auprès des opérateurs funéraires, toujours plus nombreux à solliciter l'école pour accueillir des candidats en stage pratique.

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Sylviane Othman

"En me confiant le poste de directrice pédagogique d'E.NA.ME.F., Alain Hoffarth m'a permis de mettre en avant les valeurs qui étaient celles de la Fédération et les miennes. J'ai pu modifier le déroulement du stage et m'entourer de différents intervenants, chefs d'entreprises pour la plupart, qui pratiquent leur métier au quotidien et quittent leurs entreprises pour venir faire partager leur passion du métier, via le module qu'ils enseignent. J'ai aussi pris en compte le fait que chacun de nous peut se sentir plus à l'aise dans l'un ou l'autre domaine.

C'est le cas lorsqu'on parle de réglementation funéraire et d'information des familles, avec des formateurs tels que Sylviane Othman, de la région Paca, Didier Mollier, de la région bordelaise ou Loïc D'Heilly, du Val-de-Marne, qui viennent alternativement à l'école.
Chaque intervenant est présent en moyenne deux jours, c'est vous dire la variété de points de vue et les particularités régionales dont il peut faire profiter les stagiaires ! En tout, ils sont plus d'une douzaine, et je dois désormais veiller à les répartir équitablement tout au long de l'année tant ils sont passionnés et ont envie de transmettre.

Un autre point important est le rapport entre l'E.NA.ME.F. et la FFPF

Diriger une école en relation perpétuelle avec la Fédération est un vrai plus selon Florence Fresse, car je sais en permanence ce que les entreprises attendent, et nous orientons nos formations sur certains points. Je me souviens par exemple que Roland Soul, qui dirigeait les Pompes funèbres de Normandie à Domfront, dans l'Orne, n'hésitait pas à prendre son téléphone pour me dire qu'il fallait ajouter de la lecture en public à la formation, de la rédaction de faire-part ou des séances de portage...
Le fait qu' E.NA.ME.F. soit le centre de formation de la Fédération Française des Pompes Funèbres (FFPF) a été un avantage énorme quand il s'est agi de professionnaliser nos métiers. Lors des groupes de travail au ministère de l'Intérieur, j'avais en tête les souhaits des entrepreneurs, donc du terrain, et je connaissais les attentes mais aussi les lacunes des stagiaires, pour la plupart nouveaux entrants dans la profession.
Aujourd'hui, nous formons des groupes constitués d'une quinzaine de personnes, dont toutes ou presque ont eu un entretien préalable à leur inscription. Je mets peu de barrières au départ, mais nous plaçons sans cesse les élèves dans des situations de simulation pour les habituer, par exemple, à entendre les textes de loi au travers des mots de la vie courante.
Attachée à l'ancien CQP (le Certificat de Qualification Professionnelle, inscrit au répertoire des certifications, qui avait été mis en place par la branche professionnelle et a existé pendant plus dix ans), j'ai souhaité maintenir le sérieux de l'examen d'alors et en garder le niveau d'exigence. Ainsi, les élèves doivent faire une démarche spécifique pour s'inscrire aux épreuves de l'examen et sacrifient une journée pour venir composer l'écrit et répondre aux questions du jury à l'oral. L'épreuve est difficile, mais la satisfaction lorsqu'on est reçu est grande. Je crois que c'est à cela que l'on reconnaît la valeur d'un diplôme national.
Pour la petite histoire, lors de l'inauguration de nos nouveaux locaux en décembre 2013, nous avions remis leur diplôme aux 37 lauréats de l'année, et j'ai pu voir beaucoup de fierté dans leurs yeux, mais aussi pour certains des larmes de joie. Un des diplômés était même venu avec sa famille pour recevoir son diplôme !

REMISE DES DIPLOMES 14 fmtLes lauréats 2013

Pour 2014, sur les 46 candidats qui se sont présentés aux épreuves cette année, 41 ont obtenu leur diplôme, et nous avons encore au moins quatre dates de passage à venir. Nous avons prévu de les féliciter sur notre stand à FUNEXPO le samedi 22 novembre prochain. Histoire de faire les choses en grand !

Florence FresseFresse Florence2011 fmt

Pour en savoir plus :
E.NA.ME.F. / FFPF
100 rue de Ménilmontant – 75020 PARIS
Tél. 01 46 60 24 24
01 56 54 25 90
www.federationpompesfunebres.com
www.enamef.fr

 

 

Instances fédérales nationales et internationales :

FNF - Fédération Nationale du Funéraire FFPF - Fédération Française des Pompes Funèbres UPPFP - Union du Pôle Funéraire Public CSNAF - Chambre Syndicale Nationale de l'Art Funéraire UGCF - Union des Gestionnaires de Crématoriums Français FFC - Fédération Française de Crémation EFFS - European Federation or Funeral Services FIAT-IFTA - Fédération Internationale des Associations de Thanatoloques - International Federation of Thanatologists Associations