Un jour, une jeune femme s’est présentée à l’École de Formation Funéraire Alyscamps (EFFA).

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Yves Messier, responsable
du centre de formation EFFA
(École de Formation
Funéraire Alyscamps).

Elle n’avait ni appelé ni pris rendez-vous. Fidèle à mon habitude, si je suis disponible, je l’ai invitée à s’asseoir et je lui ai demandé ce qui l’avait conduite dans nos locaux. Elle m’a aussitôt répondu que des personnes de son entourage lui avait dit du bien du centre de formation EFFA. Elle a poursuivi en ajoutant que, si d’autres avaient apprécié les formations que nous dispensions, cela n’indiquait en rien que ce que nous faisions correspondait à ce dont elle avait besoin. Son affirmation était juste, et elle reste juste. Elle avait en ligne de mire plusieurs organismes de formation et elle faisait son marché, devis en main. Je lui ai demandé ce qu’elle attendait de moi. Elle voulait que je lui dise pourquoi elle devait s’inscrire à l’EFFA.

Tel grand-père au coin du feu, je lui ai raconté la chose suivante : un historien, il y a quelques années, expliquait l’essor du capitalisme dans le bassin méditerranéen. Sa thèse était la suivante : certaines villes-États, notamment en Italie, ont dépassé leurs concurrentes de l’époque par une chose, l’intégration de la population entière de ces villes au développement de la collectivité. Ces villes-États fleurissaient parce qu’aucune caste n’avait le monopole de la richesse ou des privilèges. La totalité de la population participait au développement économique et bénéficiait de ses avantages. Par quel(s) moyen(s), me direz-vous ? La réponse est simple : la mise à la disposition de tous des ressources technologiques et réglementaires de la collectivité.

Mon histoire terminée, je l’ai regardée et je lui ai dit que l’EFFA, c’était exactement ça !

Un environnement de développement professionnel qui laisse à chacun le soin de se découvrir et de se réaliser. J’ai ajouté que se découvrir et se réaliser, dans la perspective de la formation des adultes, ne suffit pas. Il faut aussi que le centre de formation et les formateurs apportent ce qu’ils connaissent de la "vie de terrain" pour enrichir les connaissances des membres de chaque groupe.

Enfin, un centre de formation ne peut pas se borner à préparer les membres de chaque groupe à la vie de terrain. L’avenir se prépare aussi sur deux plans : la technique et les concepts. Elle m’a demandé de lui en dire plus. J’ai simplement dit qu’ignorer le fonctionnement d’un ordinateur et de la formation en ligne est aussi pénalisant de nos jours que put l’être de ne pas savoir lire ou écrire à la fin du XIXe siècle.

En effet, ignorer le fonctionnement et les possibilités de ces outils aujourd’hui vient à prendre un risque : les oublier dans le développement de l’entreprise et oublier que toute révolution technologique comporte son lot de changements sociaux qui affectent aussi le funéraire. EFFA forme donc à ça aussi : entrer dans le monde de demain, car se cantonner au monde d’aujourd’hui nous ennuie.

S’est-elle inscrite chez-nous, selon vous ? Si vous voulez la réponse, appelez-nous, contactez-nous.

Yves Messier

Résonance n°114 - Octobre 2015

 

Instances fédérales nationales et internationales :

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