Le monde de l’entreprise, et plus particulièrement celui des constructeurs, sait parfois nous étonner avec des rapprochements que nous n’aurions pas eu l’audace d’imaginer. Pourtant, Pelmat Est, importateur exclusif en France des pelles Boki, a récemment testé le chariot CM80, créé par la société Hydrosystem, comme compagnon de travail de celles-ci... Ou quand l’intelligence d’une collaboration vise prioritairement les intérêts de l’utilisateur.

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Rappelons que Pelmat Est, société alsacienne basée à Habsheim, est le spécialiste du matériel de TP compact depuis plus de quarante ans. Étant très présente sur le secteur funéraire, elle commercialise également, en complément de l’engin de la marque allemande, différents équipements dédiés aux chantiers dans les cimetières et en recherche toujours des nouveaux, tant pour répondre aux besoins de ses clients que pour diminuer la pénibilité du travail effectué. Mais revenons tout d’abord sur quelques-uns des atouts essentiels de la célèbre pelle Boki au nombre palindrome… la 2552.

Le succès de la Boki - plus de 500 machines aujourd’hui en fonction dans l’Hexagone - est dû notamment à ses dimensions compactes (seulement 830 mm de largeur) lui permettant de se faufiler dans les parties étroites du cimetière. Et, une fois en place, celle-ci peut s’adapter au terrain, quelles que soient sa configuration et sa constitution, et parfaitement "s’ancrer" grâce à ses quatre pattes (pouvant être rallongées) type "araignée" et ses stabilisateurs hydrauliques multi-orientations, avec patins caoutchouc et griffes amovibles.

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Une fois la machine équilibrée et bien "assurée", ce sont ses compétences au creusement et à la manutention qui se font remarquer. La 2552, avec sa flèche coudée et son balancier télescopique hydraulique, a une portée objective de 4,70 mètres en creusement (permettant d’aller à une distance supérieure à deux tombes) et de 5,50 mètres en levage avec l’ajout d’une rallonge de bras. Sa capacité de levée est d’une tonne à 2 mètres, de 700 kg au maximum de l’allonge hydraulique, et de 450 kg au maximum de l’allonge manuelle. Nous pourrions ici encore énumérer bien d’autres aspects techniques positifs de la Boki, pour encore plus de détails, vous pouvez en prendre connaissance dans le n° 123 de Résonance page 54.

Le talent de la Boki 2552 pour œuvrer et participer aux labeurs dans les cimetières est, au vu des différentes fonctionnalités exposées, évident. Sa polyvalence, ses aptitudes pour parcourir les voies étroites, pour creuser en profondeur ou pour soulever des charges lourdes sont avérées. Mais reste le problème, pendant que l’engin accomplit ses tâches, d’acheminer les éléments du caveau (par exemple) et/ou d’évacuer la terre, les gravats excédentaires. C’est ici qu’entre en scène le chariot motorisé CM80 imaginé par la société drômoise Hydrosystem (voir Résonance n° 126, page 34).

Il faut admettre que, quelquefois, une opportune lucidité industrielle entre entreprises peut faire reconnaître chez l’un un élément particulier utile pouvant s’adjoindre, en complément et en soutien, à un matériel de l’autre, ici pour l’efficacité de la Boki et de ses utilisateurs. En effet, le CM80 est un compagnon bienvenu de par, en premier lieu, sa motorisation, prenant ainsi un avantage définitif sur une brouette ou un chariot à simple traction humaine. Ensuite, de par sa robustesse et le côté novateur de sa conception*. Solide sur ses quatre roues directrices (dont deux motorisées), avec son plateau pouvant accueillir un plateau élargisseur (en option), son pilotage radiocommandé, son empattement passe-partout de 550 mm, etc., il transporte sans faillir un chargement, encombrant ou pas, pouvant aller jusqu’à 800 kg. En constante évolution, il est doté régulièrement par son fabricant de nouvelles options.

Aujourd’hui, Pelmat Est a donc choisi de défendre ce matériel en indiquant son existence comme compagnon éventuel de la Boki 2552, offrant ainsi une solution innovante à destination des pompes funèbres, des marbriers et des collectivités locales. Celle-ci peut apporter un gain notable de productivité, d’efficacité dans les zones difficiles, permettant de réduire considérablement la pénibilité au travail et, par voie de conséquence, certains problèmes de santé tels que les TMS (troubles musculo-squelettiques). On peut maintenant espérer qu’un nouveau duo gagnant est en train de naître… sans doute au plus grand bénéfice des personnels travaillant dans les cimetières.

Gil Chauveau

Nota :
* Vous pouvez découvrir l’ensemble des informations techniques et des options du chariot motorisé CM80 dans le numéro précédent de Résonance, n° 126 de janvier 2017.

Résonance n°127 - Février 2017

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