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Fondée en 1871 par le sculpteur Léon Fontan, la SARL Fontan est la plus ancienne marbrerie en activité dans les Hautes-Pyrénées. Digne héritier de son père, Jean-Louis Fontan réalisa, en son temps, de majestueux monuments dans plusieurs cimetières.

 

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C’est à la fin du XIXe siècle que la marbrerie funéraire fait une petite place au bâtiment et travaille des marbres locaux, comme l’Arudy, d’un gris très foncé et résistant au gel, ou le Payolle, dont les carrières étaient déjà exploitées au temps des Romains, prisé d’Henri IV et auquel Louis XIV donna ses lettres de noblesse en l’expédiant sur les plus grands chantiers du Royaume, comme Versailles ou les Tuileries, ainsi que le prestigieux Carrare. C’est à la fin du XIXe siècle que la marbrerie funéraire fait une petite place au bâtiment et travaille des marbres locaux, comme l’Arudy, d’un gris très foncé et résistant au gel, ou le Payolle, dont les carrières étaient déjà exploitées au temps des Romains, prisé d’Henri IV et auquel Louis XIV donna ses lettres de noblesse en l’expédiant sur les plus grands chantiers du Royaume, comme Versailles ou les Tuileries, ainsi que le prestigieux Carrare. 

C’est pour assurer le chantier de la basilique du Rosaire à Lourdes que le second fils de Léon, Raymond Fontan, fait l’acquisition d’une carrière près de Saint-Pé-de-Bigorre. Son fils Georges reprend le flambeau dans les années 50, et introduit pour la première fois le travail du granit, qui jusqu’alors n’arrivait que sous forme de produit fini, dans le département. Avec un polissoir, une grenouillère et une débiteuse, il crée l’atelier de fabrication à Gayan : "Ma femme possédait un petit terrain dans un village à 10 kilomètres de Tarbes, et j’ai décidé de ne pas attendre la création de la nouvelle zone périphérique de la ville, et de transférer la fabrication installée jusque-là à la Sède en construisant ce petit bâtiment." Aujourd’hui nonagénaire, Georges continue à venir à l’atelier pour s’adonner à son art. 

À la même époque, son épouse Marcelle avait ouvert une boutique de fleurs, qui s’est forgé, au fil des années, une réputation de qualité et de sérieux, qui en a fait une référence à Tarbes. Sa petite-fille Sonia, gérante de la chambre funéraire et du grand magasin d’exposition de la ZI Kennedy, raconte : "J’ai toujours dans ma clientèle des fidèles de ma grand-mère qui me disent que sa boutique était une référence pour le travail bien fait, et surtout la gentillesse et les bons conseils qu’elle leur prodiguait." Leur belle-fille, Évelyne, tient la seconde boutique de fleurs qu’ils ont créée au cimetière Nord de Tarbes, perpétuant ainsi la tradition familiale.

Dans les années 80, un magasin d’exposition de 800 m² voit le jour, dans lequel les visiteurs peuvent découvrir une trentaine de monuments funéraires, un large panel de granits, des stèles sculptées dans leur usine de fabrication, ainsi qu’un choix de plus de 200 plaques, de fleurs de soie, de compositions, de vases et de jardinières.

Dans les pas de ses parents, leur fils Bernard ouvre, en 2000, une chambre funéraire possédant trois salons, et, en 2010, le service de pompes funèbres. Sa succession est d’ores et déjà assurée par ses enfants. Son fils Lionel, responsable de l’atelier de fabrication, et sa fille Sonia, responsable des pompes funèbres, pérennisent ainsi l’activité de l’entreprise familiale. Sonia vient en outre d’accéder à la fonction de présidente de région du GOFI, Groupement des Opérateurs Funéraires Indépendants.

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Bernard Fontan a su évoluer en s’équipant d’outils informatiques : "La demande s’étant accentuée, il faut pouvoir répondre dans l’urgence. C’est la qualité de notre travail qui nous permet de perdurer, et les valeurs familiales que véhicule notre maison sont des valeurs importantes pour nous. Nous sommes contents de l’équipe qui constitue notre entreprise. Chaque personne a sa place et contribue à la continuité de notre savoir-faire. Nous répondons à la demande dans l’urgence, nous sommes le dernier fabricant sur Tarbes et en périphérie. Nous fabriquons nos monuments et créons des modèles originaux et uniques à la demande du client. Nous pouvons produire dans la journée un monument et assurer en deux à trois jours maximum la pose." Alors que son fils s’occupe de la fabrication et de la pose avec leur équipe qualifiée, Bernard propose des gravures sur stèles définies par les clients. Bien que la vente de marbrerie connaisse une baisse générale en raison de l’essor de la crémation, l’activité de l’entreprise est plutôt en hausse. Cette dernière a même été sélectionnée par la ville de Tarbes pour un marché de grande ampleur sur 3 ans, comprenant des reprises de concessions et la pose de nouvelles cuves dans les cimetières municipaux. 

Bernard souhaite faire évoluer l’activité de l’entreprise vers la fabrication de petits monuments cinéraires, mais également vers l’ameublement, cuisines et salles de bains, que son fils gère : "Il faut sans cesse se renouveler et se remettre en question. Lionel fait également de la sculpture sur granit, marbre et argile. Notre service est complet, nous sommes marbrier, artisan fleuriste, et maintenant pompes funèbres. Notre équipe de conseiller funéraire répond 24h/24, 7 jours/7 afin d’aider les familles endeuillées. Nous mettons un point d’honneur à envisager notre activité du point de vue de l’humain. Nous abordons les clients et les demandes comme nous aimerions que cela soit pour nous-mêmes." L’entreprise cherche également à valoriser les aptitudes de son personnel en lui ouvrant de nouvelles perspectives. Forte de l’expérience des six générations qui accompagnent son parcours, la maison Fontan a su évoluer pour aboutir à un service funéraire complet de qualité. Lionel s’occupe de l’usine de fabrication à Gayan depuis l’âge de 16 ans, et Sonia a été formatrice et a travaillé en région parisienne et à Montauban, car son époux est professeur des écoles. 

En 2013, après le nouveau cap pris par Bernard et Lionel en 2010, tous les quatre décident qu’il est temps pour Sonia de réintégrer l’entreprise familiale : "Je suis née dans l’entreprise et j’y ai toujours travaillé. Après le bac, j’ai préféré faire des études, car ce n’était pas le bon moment pour moi de travailler chez nous. J’avais besoin de me prouver que je pouvais faire autre chose, et surtout, j’ai eu peur d’un avenir tout tracé et non choisi. Mais mes parents ne m’ont jamais rien imposé, et m’ont toujours soutenue. J’ai suivi mon époux au gré de ses mutations dans l’Éducation nationale, tout d’abord dans l’enseignement, puis dans la formation. Cela m’a beaucoup servi et j’ai beaucoup appris, car je n’ai pas toujours travaillé dans des conditions "paradisiaques". J’ai toujours su que je reviendrais travailler avec ma famille. Mes parents, mon frère et moi, nous sommes très proches. Je ne dis pas que de temps en temps il n’y a pas de heurt, mais nous nous entendons très bien, et surtout nous sommes heureux de travailler ensemble. Nous avons changé le statut de notre société, nous sommes passés de SARL à SAS, et nous dirigeons maintenant, mon père, mon frère et moi. Ma mère s’est mise en retrait et aspire à prendre du recul, pour autant, bénéficiant d’un "emploi retraite", mais elle s’occupe toujours de la boutique de fleurs et de l’administratif."

Lionel et Sonia sont tous deux heureux de pouvoir poursuivre le chemin commencé il y a maintenant 150 ans : "Sous les conseils avisés de notre père, et toujours de notre grand-père, nous apprenons et travaillons dur pour reprendre tous les deux ce que nos ancêtres et notre père ont construit. Nos activités se situent dans un domaine particulier : celui du départ d’un être cher. Il est essentiel d’envisager notre profession d’un point de vue humain, et de s’attacher à cette valeur pour faire notre métier avec compassion et respect. Nous avons conscience que c’est grâce à nos aïeux et à notre père que nous avons la chance de reprendre cette "Maison" (terme que je préfère à celui d’entreprise, car il délimite bien la manière dont nous travaillons ensemble). Nous devons mettre tout en œuvre pour faire perdurer ce qui a été bâti et rendre fiers nos parents et nos grands-parents, nous avons des projets avec mon frère qui verront le jour dans 2 ans si tout va bien…"
Si vous poussez la porte des pompes funèbres Fontan, vous ne rencontrerez pas seulement une équipe de professionnels travaillant dans l’amour du métier, mais une famille à votre disposition privilégiant les rapports humains.

Claire SarazinSarazin Claire 2017
Thanatopracteur
Formatrice en thanatopraxie

Instances fédérales nationales et internationales :

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