"Obsèques impayées" : tous concernés, la règle d'or est d'agir vite

La gestion des impayés a toujours été un sujet délicat et sensible pour une majorité d’opérateurs funéraires. En effet, le règlement des obsèques intervient en général au plus tard dans le mois qui suit les opérations. Passé ce délai, une prise de conscience s’impose. Existe-t-il des difficultés dans la succession ? Le donneur d’ordre a-t-il des soucis économiques passagers ? Est-on en présence d’un endetté chronique, y a-t-il malveillance ? Quelle conduite tenir face à une posture qui peut devenir problématique avec le temps qui passe très vite ? Autant de questions qui sont le quotidien de Hugues Wostyn et Arnaud Delaporte, dirigeants de "Obsèques Impayées" et respectivement directeur de la marque et directeur du groupe.

"Le temps passe très vite, surtout lorsqu’on est un dirigeant de PME absorbé par un quotidien dense aux multiples sujets de préoccupation. Même si les impayés ne sont pas la majorité du genre, ils sont notables, et force est de constater que ce phénomène est en croissance exponentielle pouvant dépasser allègrement plus de 10 % des opérations funéraires d’une PME", souligne Hugues Wostyn, directeur de la marque "Obsèques Impayées", et de préciser : "il existe des procédures simples à mettre en œuvre dès le premier contact avec les familles.

Certes, cela n’empêchera pas une personne de ne pas procéder au règlement des obsèques bien évidemment, mais cela contribuera à faciliter le travail de recouvrement amiable, voire judiciaire le cas échéant. Notre activité de recouvrement s’accompagne donc en amont d’une activité de sensibilisation et de conseil auprès des opérateurs, qu’il s’agisse de groupes, d’indépendants, de PME ou de franchisés.

Il convient de mettre en œuvre auprès des entreprises un catalogue raisonné des bonnes pratiques, par exemple des CGV (Conditions Générales de Vente) qui balaient l’ensemble des prestations et cas de figure, et bien entendu de faire accepter un devis préalable puis un bon de commande validé par un acompte même mineur, mais qui scelle l’accord entre les parties."

"La foudre ne tombe pas que chez le voisin", souligne Arnaud Delaporte, directeur du groupe, "83 % des opérateurs funéraires sont confrontés à des problèmes d’impayés. Ce chiffre est le fruit d’une étude de marché, mais il est raisonnable de penser que, dès que l’on engage une activité commerciale, le facteur risque impayé fait partie intégrante du quotidien des entrepreneurs. Il est donc important de faire table rase des idées reçues et de s’imaginer que faire appel à une société comme la nôtre va être un coût exorbitant, c’est faux, pour les raisons suivantes : Chez "Obsèques Impayées", il n’y a pas de frais de dossier à l’ouverture de celui-ci, il n’y a pas d’abonnement à nos services, il n’y a pas d’engagement, l’opérateur est libre de ses mouvements. Notre rémunération s’effectue au "success fee", c’est-à-dire au résultat, et ce, sur un pourcentage minime par rapport au volume recouvré".

"Lorsque nous avons initié "Obsèques Impayées" en 2019, je revois encore les sourires en coin concernant l’accès à nos services que vient de vous résumer Arnaud Delaporte. Les résultats sont pourtant là, et ils valident la pertinence de nos actions : 74 % des dossiers qui nous sont confiés sont recouvrés. Chaque année, nous recouvrons en moyenne plus de 2 millions d’euros d’impayés. Pour ce faire, nous disposons d’une structure opérationnelle de 39 collaborateurs de terrain afin de réaliser des visites domiciliaires.

En amont, une équipe de 8 personnes prépare les dossiers et définit le contexte de la créance impayée. Ce contexte est multiple, de même que les intervenants potentiels sources du litige. Enfin, n’oublions pas que nous sommes dans l’univers obsèques et que nos interventions s’effectuent avec le maximum de précautions oratoires et d’approche relationnelle. Nous portons la parole de l’opérateur funéraire, à ce titre, nous sommes respectueux de son image de marque.

Si le recouvrement s’avère impossible ou si la source de l’impayé est de nature délictueuse, le dossier poursuit sa route vers le champ juridique. Pour que nos lecteurs aient une idée bien précise du risque impayé pour leur entreprise, je préciserai que 25 % des faillites dans le secteur funéraire, et elles existent bien, sont dues aux impayés. Enfin, si notre action est infructueuse, l’opérateur funéraire n’a pas à nous rémunérer."

"Notre expertise se fonde sur une antériorité de près de 35 années, et la nature des dossiers traités nous a conduits à la création d’"Obsèques Impayées" en 2019, en France et en Belgique, où le droit est voisin du nôtre", précise Hugues Wostyn, et de souligner : "nous touchons l’ensemble de l’univers funéraire, opérateurs, crématoriums, marbriers, thanatopracteurs indépendants, mais également les régies communales ou intercommunales, institutions publiques ayant un lien de droit avec la problématique funéraire.

Aujourd’hui, nous approchons des 900 entreprises clientes, soit près de 3 500 points de vente. Notre objectif est d’atteindre les 1 000 entreprises en 2024, toujours avec un coefficient de clôture amiable des litiges qui reste majoritaire dans l’ouverture de nos dossiers. Tout ceci impose des moyens d’investigation fiables et sérieux qui permettent de trouver des solutions raisonnables à tous types d’impayés que nous traitons. Nos opérateurs funéraires peuvent suivre 24h/24 l’avancement de leurs dossiers par un service sécurisé en extranet.

Tout est mis en œuvre pour agir au plus vite avec efficience, car, très souvent, les opérateurs prennent conscience de leurs impayés au moment de réaliser leur bilan annuel, or, le facteur temps est important. Plus le temps passe, plus la complexité du travail pour mener à bien le recouvrement est grande et plus les chances de réussite sont faibles.

"Obsèques Impayées",

Le fait notable pour "Obsèques Impayées" réside dans les conditions d’accès aux services de la société. Celui-ci est libre et sans engagement, transparent et efficient, sans mauvaise surprise à l’arrivée. Il est essentiel de ne pas tomber dans les clichés qui voudraient faire croire que se manifester auprès d’un débiteur va impacter négativement l’activité de l’opérateur. Tout est affaire d’éthique et de savoir-faire, sans oublier le nécessaire savoir-être. Diplomatie, connaissance des tenants et aboutissants du dossier, maîtrise juridique et jurisprudentielle, détermination tranquille, le règlement amiable est l’objectif premier recherché.

En dernier recours, il est tout de même possible d’ester en justice, mais vraiment en dernier lieu. Bien que le tribunal d’instance soit compétent pour les impayés de moins de 10 000 €, une telle assignation se doit d’être évitée pour la partie débitrice, et, dans la majorité des cas, les informations communiquées par "Obsèques Impayées" trouvent une résolution apaisée pour la satisfaction des parties en présence. Alors, pourquoi s’en priver ?