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Le "livret A" et l’assurance-vie répondent à des besoins différents. Loin d’être concurrents, ils ont tout simplement chacun leur place dans la stratégie patrimoniale des Français. Rencontre à ce sujet avec Olivier Girot, directeur général de FAPE Obsèques et du VŒU.

 

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Olivier-GirotOlivier Girot, directeur général de FAPE Obsèques et du VŒU.

Résonance : Cet été, l’actualité financière autour du "livret A" a été particulièrement agitée avec la baisse attendue puis confirmée depuis le 1er août de son taux de rémunération à 1,25 %. Qu’en pensez-vous ?

 

Olivier Girot : Cette baisse était inéluctable et il ne s’agit là que d’un ajustement quelque peu tardif. Les taux des livrets réglementés tels que le "Livret A" sont susceptibles d’évoluer deux fois l’an, voire plus, selon différents paramètres économiques comme les taux moyens des emprunts.
En maintenant un taux légèrement supérieur à 1 % (taux initialement prévu), le Gouvernement soutient artificiellement l’attractivité du "Livret A" qui fait encore et toujours figure de mètre-étalon en matière de placement sans risque et sans impôt.
Les risques de décollecte massive doivent être mesurés car les fonds déposés sur ce type de livret servent notamment à la construction de logements sociaux.
Ce taux est désormais très bas et redonne beaucoup d’attrait à d’autres formules de placement selon les objectifs visés.

 

R : Pensez-vous qu’il restera le placement préféré des Français ?

 

O.G. : Il le restera par sa stabilité et sa simplicité de fonctionnement. N’oublions pas non plus sa liquidité. Il convient toutefois de rappeler sa vocation principale, à savoir, l’épargne de précaution. Il est très surprenant d’observer des contribuables qui disposent d’autant de livrets que de personnes dans leur foyer et parfois tous au plafond de versement. Cela me fait penser aux fameuses liasses de billets qui dorment dans certaines armoires.
Il y a de nombreuses autres solutions plus rémunératrices et qui offrent le même niveau de sécurité telle que l’assurance-vie que l’on cite très fréquemment comme le placement préféré des Français !
Avec ses encours en constante progression (plus de 1 422 milliards d’euros, source Fédération Française des Sociétés d’Assurances -FFSA-), l’assurance-vie reste sur le long terme le meilleur compromis entre rendement financier et garanties d’assurance et d’assistance. Elle répond également à tous les objectifs possibles d’un placement depuis l’ouverture de la première tirelire dorée jusqu’à la transmission de son patrimoine dans des conditions fiscales privilégiées. Ce n’est donc pas un hasard si les contrats obsèques, qui se subdivisent en plusieurs catégories, entrent dans l’appellation générique d’assurance-vie.
De fil en aiguille, on est tenté de comparer le "Livret A" au contrat obsèques. Sous un angle strictement financier, l’avantage va à l’assurance-vie en capital sur la durée pour les meilleurs contrats en euros, garants d’une sécurité absolue, le capital ne pouvant qu’augmenter par le fameux effet de cliquet.
Pour les contrats obsèques de type "Vie Entière", il faut tenir compte du fameux taux technique qui anticipe les résultats financiers futurs et là encore, les taux de revalorisation globaux donnent l’avantage à l’assurance-vie. La performance financière n’est qu’un critère de choix et d’appréciation parmi d’autres et elle n’a de sens que dans la durée.
Ce n’est comme toujours qu’une analyse structurée des besoins qui permet de définir les solutions adaptées. Le maître mot est souvent la diversification.
Le préfinancement de ses obsèques répond bien évidemment à d’autres motivations essentielles comme le respect des dernières volontés et le soulagement des proches. Il faut donc comparer ce qui est comparable et savoir séparer le bon grain de l’ivraie.

 

R : C’est aussi la rentrée pour vous et vos équipes… ?

 

O.G. : Une rentrée très chargée avec un séminaire commercial qui rassemblera les équipes de FAPE Obsèques et du VŒU. Nous y parlerons beaucoup du salon du Bourget durant lequel nous offrirons le meilleur à nos partenaires et cela se prépare déjà depuis plusieurs mois.
De nombreux projets sont en cours qui vont tous dans le sens de l’amélioration quantitative et qualitative des produits et services mis à la disposition de nos partenaires dès janvier 2014 !

 

R : Tous ces projets de rapprochement ont-ils impacté votre activité principale ?


O.G. : La distribution de contrats obsèques qui représentent plus de 95 % de notre chiffre d’affaires est conforme à nos prévisions sur le premier semestre 2013 et le second commence très bien. Ces résultats en hausse, dans un contexte économique morose et une concurrence exacerbée, prouvent la confiance renouvelée de bon nombre d’opérateurs que nous saluons pour leur fidélité historique à ces deux marques qu’ils ont construites.
Les projets en cours nous rendent encore plus hardis concernant l’avenir car nous nous donnons les moyens de nos ambitions par l’amélioration de nos organisations et de nos outils. La concurrence n’a qu’à bien se tenir !

Instances fédérales nationales et internationales :

FNF - Fédération Nationale du Funéraire FFPF - Fédération Française des Pompes Funèbres UPPFP - Union du Pôle Funéraire Public CSNAF - Chambre Syndicale Nationale de l'Art Funéraire UGCF - Union des Gestionnaires de Crématoriums Français FFC - Fédération Française de Crémation EFFS - European Federation or Funeral Services FIAT-IFTA - Fédération Internationale des Associations de Thanatoloques - International Federation of Thanatologists Associations