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Transmettre le savoir, une promesse d’avenir

La journée d’études du lundi 12 septembre "Bilan et perspectives de la loi 93-23", mise en œuvre sous le haut patronage de M. le sénateur Jean-Pierre Sueur, est sans aucun doute le rendez-vous de la rentrée à ne pas manquer, une journée d’autant plus exceptionnelle et unique que le nombre de places limité permettra une interaction fructueuse entre intervenants et assistance.

La loi 93-23 du 8 janvier 1993 est encore très présente dans tous les esprits, car elle est l’acte fondateur d’un funéraire où l’humain retrouve sa place légitime au centre du dispositif. Cette ouverture à la concurrence a eu le mérite de repenser le funéraire français, non seulement dans son rapport avec les familles, mais également avec lui-même. Il faut reconnaître que le développement des moyens de communication contemporains (informatique et réseaux sociaux notamment) permet dorénavant aux professionnels une réactivité et une précision tant dans la gestion financière que cérémonielle, cela étant inenvisageable il y a une trentaine d’années.

Les gestions de la qualité, de la sécurité au travail, de l’environnement se taillent désormais une place de choix dans le management des structures tant publiques que privées et font écho aux exigences des familles. Se pose alors le délicat et trop souvent épineux problème de la formation. Une formation pluridisciplinaire où les compétences s’affirment à condition que le thésaurus des programmes soit à la hauteur des attentes des entreprises du secteur.

C’est sans doute de ce côté que le bât blesse, car il faut admettre que l’excellence côtoie souvent l’empirisme et il est sans doute temps de clarifier les offres. Les premiers clients de la formation sont en effet les formateurs eux-mêmes et ceux-ci doivent prendre en compte l’évolution des exigences de la population. Aujourd’hui, les sociotypes sont bouleversés en permanence et pour se maintenir au niveau des besoins, seule une formation continue - sanctionnée par des certifications reconnues - doit s’imposer à tous.

La transmission est donc au cœur de la problématique funéraire de ce XXIe siècle naissant.

Celle-ci doit être un échange fécond entre nous-mêmes et l’autre, un jeu où l’on accepte de recevoir des connaissances qui correspondent à nos attentes mais surtout qui va me transformer, me transcender. Après avoir œuvré des années durant dans un secteur professionnel, il est naturel d’éprouver le besoin de transmettre ce que l’on a reçu de ses maîtres. C’est la longue chaîne du savoir qui s’exprime au travers de cette épopée.

Malheureusement, être formateur suppose un supplément d’âme que nous ne possédons pas tous. Ça ne remet pas en cause nos qualités professionnelles, mais seulement nos aptitudes à être un bon médiateur, un pédagogue efficient. Cela s’apprend, ce n’est pas inné et ce n’est pas une faiblesse que de l’admettre. Force est de constater que le discours de la lucidité ne touche pas tout le monde et le législateur se doit de mettre un peu d’ordre dans ce domaine essentiel de la formation en rappelant les fondamentaux d’intérêt général tout en étant un arbitre bienveillant qui donnera à réfléchir à certains qui peuvent parfois dévaloriser une profession noble, celle des passeurs de relais, celle des créateurs d’avenir, celle que nous appelons tous de nos vœux… les transmetteurs de passion !
 
Steve La Richarderie
Rédacteur en chef

Instances fédérales nationales et internationales :

FNF - Fédération Nationale du Funéraire FFPF - Fédération Française des Pompes Funèbres UPPFP - Union du Pôle Funéraire Public CSNAF - Chambre Syndicale Nationale de l'Art Funéraire UGCF - Union des Gestionnaires de Crématoriums Français FFC - Fédération Française de Crémation EFFS - European Federation or Funeral Services FIAT-IFTA - Fédération Internationale des Associations de Thanatoloques - International Federation of Thanatologists Associations