Une réponse satisfaisante est attendue

En effet, bien des personnes sont convaincues que tout ce qui est dit est issu de mensonges dont le but est de les "enfumer" pour nier leur droit à un traitement juste et équitable. On leur en veut ou on les méprise. L’Administration fait aussi les frais de ce type d’accusation. On l’accuse de tout et, comme nous l’avons déjà entendu, là où il y un flou, il y a un loup. C’est à croire que le but de l’Administration est de camoufler ses erreurs innombrables.

Une technique existe : montrer des yeux courroucés et parler de façon véhémente doit servir à faire "exploser" la vérité et mettre au grand jour les mauvais desseins de nos interlocuteurs. Être mal intentionné semble congénital.

Il est toujours possible de se désoler de cette réalité. À qui faire porter la faute ? L’école, les familles, les médias, les réseaux sociaux, et qui encore… Je ne dirai pas que l’abus n’existe pas. Cela dit, comme le disait Marie de France et Philipe Le Bel : il faut savoir raison garder.

Dans un conflit, le premier pas est de déstabiliser son interlocuteur. Ça ne fonctionne pas ? Le second pas est de l’attaquer pour le déstabiliser. Deux questions se posent alors : l’assaillant se demande comment il arrivera à ses fins en intimidant, et l’assailli se demander comment résister et ne pas perdre ses moyens.

Il est difficile de prédire le comportement des gens, mais il est possible de tout mettre en place pour ne pas susciter inutilement de la rancœur, et ultimement de la violence. Ici se trouve le cœur de cet article. La traçabilité des opérations funéraires est une des voies qui peuvent être explorées et des mesures peuvent être mises en place.

Dernièrement, j’intervenais auprès d’un groupe d’élus qui me demandaient quelle était le meilleur moyen pour éviter ces accusations et ces risques de violences qui sont, somme toute, perturbants même pour ceux qui ont gagné le premier prix international de la "zen attitude".

Une commune évoquait la question de la traçabilité des opérations funéraires comme moyen d’éviter les dérapages. Le personnel affirmait que, par exemple, rarement le citoyen posait la question du devenir des corps récupérés lors des reprises de concessions. Peu de gens demandent ce que devenaient les corps lors des reprises de concessions et de leur entrée à l’ossuaire communal.

Cependant, l’observation de l’évolution des relations sociales suscite une question et provoque une inquiétude… Plusieurs se sentent floués, sûrement à tort, mais c’est tout de même le sentiment qu’ils éprouvent. Comment réagir ? Je leur ai répondu que j’ai toujours eu la même ligne de conduite à ce sujet : suivre la réglementation et expliquer la situation comme elle vient.

La réglementation nous donne des pistes et une saine organisation de l’information qui peuvent faire en sorte de jeter les bases de relations harmonieuses et ne pas jeter inutilement les bases d’un malaise.