Salon FUNÉRAIRE GRAND SUD 2025 : un salon convivial et familial

Le pavillon du Stade toulousain a accueilli les 18 et 19 juin derniers le salon FUNÉRAIRE GRAND SUD et ses 50 exposants. De nombreux professionnels, locaux, nationaux ou internationaux, se sont retrouvés dans une ambiance familiale, avec un esprit bon enfant, où le relationnel allait main dans la main avec le business pur.

Certains venaient pour la première fois, comme Serge Lopez (Daktari – GTAAF), prestataire de formation en funéraire animalier. Il a été contacté par les organisateurs, désireux de faire avancer le salon avec les évolutions du secteur. Kévin Rebouilleau (Memoria Stone) participait également pour la première fois, et a apprécié l’ambiance et l’intérêt que le public a porté à ses produits.

D’autres étaient des habitués, comme Passier SA, qui venait pour la troisième fois. Pour eux, le salon toulousain est l’occasion de rencontrer leurs clients dans la région, et d’avoir du temps pour discuter avec eux. Chez Pelmat-Est, même constat : accueillant les visiteurs avec une partie de leur gamme de pelles compactes et pelles araignées, ils avaient également prévu un parcours pour permettre de tester leur dernier produit, le Dum-Cim 800, un dumper compact électrique spécialement prévu pour les cimetières.

Le cercueil éco-conçu par Pivert a également intrigué : pour son premier salon professionnel, Laura Loisel, co-fondatrice et présidente, a trouvé l’ambiance calme et chaleureuse, avec du temps pour présenter son produit à tous, professionnels comme particuliers, qui ont pu le visiter le jeudi.

Différents événements ont parsemé ce salon : la première conférence a permis Séverine Petit, responsable régionale pôle funéraire à l’agence Evelyne, de présenter l’offre digitalisée de la Dépêche du Midi (maison-mère de l’agence) sur sa nouvelle plateforme : il devient possible de saisir les avis de décès en ligne, voire sur son smartphone, et d’accéder à un espace pro avec les partenaires fournisseurs, les informations liées au certificat de décès. De même, un SMS est envoyé au plus proche parent lors de la publication de l’avis de décès.

L’agence France Travail Toulouse Hippodrome a, de son côté, proposé un exposé sur la reconversion professionnelle dans le secteur funéraire. Dans cette période où le recrutement n’est pas des plus aisés, France Travail propose de la co-construction de projet professionnel, du chiffrage, des solutions de financement… Plusieurs personnes étaient intéressées, d’autant plus que Nova Formation proposait du job dating sur le salon, destiné à tous, et avait invité de nombreux postulants à découvrir le monde du funéraire.

La table ronde animée par Charles Simpson accueillait Baptiste Copie (Mésange Prévoyance), David Hinh-Thai et Muriel Wroblewski (Banque Populaire Occitanie – BPOC), qui ont fait un état des lieux du secteur funéraire en Occitanie : ce dernier a vu le nombre d’agences augmenter, avec de nombreuses structures ne déclarant aucun employé (50 %), ou très peu (75 % des structures ont moins de 2 employés). Cela pose la question de la concurrence très forte du secteur, mais également de la saturation possible du marché, un défi auquel tous les opérateurs devront faire face.

Ils ont également évoqué la transmission d’entreprise : ces structures sont souvent dirigées par un fondateur proche de la retraite, qui songe peut-être à transmettre son activité à son enfant, or ce sont des démarches dans lesquelles les banques peuvent l’accompagner. En fin de conférence, Charles Simpson a évoqué la forte croissance de l’usage de l’Intelligence Artificielle (IA) dans le domaine funéraire et a conseillé à tous de se pencher dessus, tant cela peut être un outil très puissant pour gagner du temps si on prend le temps de se former dessus.

Un atelier de Pascal Bernabeu et Séverine Petit (agence Evelyne) a également été consacré au lancement de la "Soirée du Souvenir", un événement en cours de réflexion qui sera ouvert au public et permettrait de prolonger l’accompagnement des familles au-delà des obsèques. Le but est de créer un moment de convivialité dans le souvenir, et de faciliter le deuil. Pour les professionnels, l’opportunité serait de gagner en visibilité locale, d’avoir des contacts avec les familles dans un autre cadre que les obsèques, et de participer à un moment nouveau, dans le souvenir, détendu et privilégié.

Le dernier atelier de ce salon fut celui présenté par Serge Lopez (Daktari – GTAAF), sur le rôle du prestataire funéraire animalier. La demande pour des cérémonies et des solutions concernant les décès d’animaux de compagnie ne se dément pas, et aujourd’hui, c’est une prestation qui se développe un peu partout en France.