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Depuis que Christine Dionnet-Perronneau en a repris les rênes, la MAISON SAZERAT continue de faire vivre l’art des plaques en porcelaine de Limoges. Sa collection, toujours enrichie, évolue au rythme des attentes des familles, tout en préservant avec exigence la primauté de la qualité sur la quantité.
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Pour la MAISON SAZERAT, fondée dans les années 50, l’artisanat est bien plus qu’un mot : c’est une conviction. Depuis 2020, Christine Dionnet-Perronneau en façonne l’avenir en alliant créativité, rigueur et un savoir-faire transmis par les maîtres porcelainiers. Matériau d’exception reconnu dans le monde entier, la porcelaine de Limoges bénéficie, depuis 2017, d’une IGP (Indication Géographique Protégée). Sa résistance remarquable au passage du temps en fait un support idéal pour des plaques funéraires appelées à affronter les intempéries durant des années, voire des décennies.

On ne s’improvise pas porcelainier. Les procédés maîtrisés par la MAISON SAZERAT sont multiples et exigent tous une expertise pointue : du détourage et de la retouche des photos, jusqu’à la délicate étape de l’impression sur porcelaine. Quant aux filets, ils sont appliqués à la main par Christine elle-même, maître artisan en métiers d’art.

Une démarche d’amélioration continue

L’évolution de l’entreprise suit naturellement celle du marché. Après les années marquées par la concurrence du low-cost, aujourd’hui en net recul, la tendance s’inverse : "Nos clients recherchent désormais davantage de qualité. Beaucoup sont déçus de voir leurs photos s’altérer au bout de 2 ou 3 ans, et souhaitent investir dans la durée. Ils prennent conscience qu’acheter un produit bon marché mais à remplacer régulièrement n’est ni économique, ni respectueux envers la mémoire du défunt."

Dans la continuité de cette quête d’excellence, la MAISON SAZERAT a fait évoluer sa gamme de médailles aux formats 8 x 10 et 9 x 12 cm, les plus appréciés des familles. Désormais, elles sont légèrement plus épaisses – un détail en apparence minime, mais qui illustre parfaitement la philosophie de la maison : proposer des produits d’exception, toujours perfectionnés, sans artifices. "Les médailles sont un peu plus épaisses, un peu plus plates, ce qui évite la légère déformation des visages. Pour y parvenir, nous avons dû concevoir une nouvelle matrice, développer de nouveaux moules de production et lancer de nouvelles études. C’est un investissement conséquent pour nous, mais l’amélioration continue de la qualité reste notre priorité."

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S’agissant des filets, qui viennent sublimer chaque pièce, tout est personnalisable. Ils peuvent ainsi s’harmoniser avec la photo en reprenant l’une de ses teintes, être choisis parmi une palette de coloris, ou encore être déclinés en or ou en platine. Les filets dorés, d’ailleurs, sont composés de 11 % d’or appliqué au pinceau, avant de passer en cuisson. Tout est exécuté en interne, dans la plus pure tradition artisanale : de l’adaptation de la photo au support à son impression, jusqu’à la pose minutieuse des filets.

Les créations de la MAISON SAZERAT s’adressent également aux animaux. Alors que la demande croît et que la question s’impose peu à peu dans le secteur funéraire, la maison avait déjà pris les devants : "Pour nous, la technique est identique, qu’il s’agisse d’une plaque pour un humain ou pour un animal. Il nous a donc semblé naturel de proposer des modèles spécifiques dès le départ. Aujourd’hui, nous recevons de nombreuses sollicitations de la part des marbriers et des fleuristes, mais aussi, dans une moindre mesure, directement de particuliers. Et nous constatons une hausse sensible de la demande pour les animaux."

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Un savoir-faire artisanal irremplaçable

Les savoir-faire mobilisés pour réaliser les médailles, urnes, plaques et autres pièces signées par la MAISON SAZERAT n’ont rien à craindre de l’avenir, même si l’adaptation des photos et le contrôle de leur colorimétrie s’effectuent aujourd’hui entièrement en numérique. "L’expertise que nous avons développée reste inimitable par les ordinateurs : l’IA ne peut atteindre un tel niveau de fidélité. Notre objectif est de retoucher la photo sans jamais trahir son authenticité : il est essentiel de conserver tout ce qui faisait l’identité du défunt – cheveux, rides, cicatrices… Autant de détails que les intelligences artificielles sont incapables de respecter. Et je ne parle même pas des techniques d’impression ou de la pose des filets, qui échappent totalement à la robotisation. L’artisanat d’art a encore de longs et beaux jours devant lui."
 
Mathieu Bougaud

Résonance n° 219 - Septembre 2025

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