Pour sa 20e édition, FUNÉRAIRE PARIS 2025 s’annonce plus ambitieux que jamais. Avec plus de 240 exposants – dont un tiers de nouveaux participants – et le retour en force des acteurs internationaux, le salon de référence de la filière funéraire promet une expérience inédite du 19 au 21 novembre au Parc des Expositions de Paris-Le Bourget. Sous l’impulsion du Syndicat de l’Art Funéraire… forte d’une nouvelle implantation plus fluide et d’un pôle institutionnel et associatif renforcé, agrémenté de conférences de haut niveau et de concours phares autour de l’innovation, du numérique et de la durabilité… cette édition mettra résolument en lumière les synergies entre tous les métiers du secteur et les enjeux sociétaux et environnementaux du funéraire moderne. Un rendez-vous incontournable pour les professionnels, collectivités et élus désireux de découvrir les dernières tendances et solutions d’avenir d’un secteur en pleine transformation. Rencontre avec Philippe Piot, directeur du salon FUNÉRAIRE PARIS.
Résonance : Philippe, c’est prodigieux. Plus de 240 exposants, dont un tiers de primo-exposants et le retour de nombreux fournisseurs internationaux : qu’est-ce qui explique cet élan en 2025 et en quoi cette 20e édition de FUNÉRAIRE PARIS se distingue-t-elle des précédentes ?
Philippe Piot : Le salon FUNÉRAIRE PARIS continue année après année d’être incroyablement attractif pour la profession. Rappelez-vous, nous sortions déjà d’une édition 2023 exceptionnelle, avec une grande mobilisation de l’ensemble des participants, des visiteurs en forte augmentation, des exposants ravis de leur participation, une nette montée en gamme de l’esthétisme des stands et des concours et conférences de qualité qui avaient fait salle comble.
À l’aube de l’ouverture des portes de l’édition 2025, nous comptabilisons un développement de l’ensemble du salon, ce qui augure d’une magnifique session. Concrètement, le nombre d’exposants est en hausse de 10 %, ce qui se répercute aussi sur la surface d’exposition, qui s’agrandit, et nous continuons à recevoir des demandes de sociétés qui souhaitent rejoindre cette belle dynamique.
Cet engouement se vérifie aussi parmi les adhérents du Syndicat de l’Art Funéraire (SAF, ex-CSNAF), créateur de FUNÉRAIRE PARIS il y a près de 40 ans, avec 91 % d’entre eux qui seront exposants, dont certains retours remarqués. Cette performance se confirme aussi côté international, puisqu’on y retrouve les scores d’avant la Covid, avec la présence de 40 sociétés. Je vous livre le podium des pays représentés : Italie, Belgique et Espagne.
Nous remercions d’avance tous les acteurs de FUNÉRAIRE PARIS 2025. Je pense que cette forte mobilisation s’explique par la confiance envers l’événement référent du métier, le besoin de se réunir et de présenter les solutions, les nombreuses commandes et la bonne ambiance de l’édition précédente. Le bouche-à-oreille pour les nouveaux participants et les retours, les excellentes relations avec nos partenaires renforcées au fil des éditions depuis plusieurs années.
R : Vous insistez sur la qualité des stands et l’expérience enrichie au-delà de la simple approche commerciale. Concrètement, qu’est-ce que cela change pour un dirigeant d’agence funéraire ou un maître de cérémonie : quelle "valeur ajoutée" peut espérer un visiteur, qui hésiterait encore ?
PP : Les stands sont en effet de plus en plus qualitatifs, personnalisés et accueillants. Nous observons bien l’exigence des exposants sur le rendu de leur espace aménagé qui doit refléter leur savoir-faire, leur professionnalisme et marquer les esprits. La réflexion est mise aussi sur l’optimisation de la surface, quelle qu’elle soit, la mise en situation des produits et services, et l’ouverture vers les visiteurs. Leur agencement vise à optimiser le confort de visite et les interactions à venir avec leurs clients et prospects pendant l’événement. Nous avons dès le départ travaillé l’implantation 2025 pour que les visiteurs apprécient leur retour à Paris-Le Bourget avec une lisibilité de l’organisation du hall renforcée. Les visiteurs rencontreront donc leurs fournisseurs connus et auront l’occasion d’en découvrir de nouveaux dans d’excellentes conditions.
R : Vous avez fait le choix de positionner, face à l’entrée, un vaste stand regroupant 4 grandes enseignes de la scène funéraire digitale. C’est un message fort… Comment ce "collectif" illustre-t-il l’évolution numérique du secteur ?
PP : L’entrée d’un salon B2B est la première image qui est proposée aux visiteurs professionnels et nous avons voulu implanter un espace collectif réunissant des acteurs du numérique et du service. Ces opérateurs à la fois récents et anciens sur le marché du funéraire mutualiseront un stand qui proposera aux visiteurs une offre qui se complète et des solutions de digitalisation adaptées à différents métiers, comme les entrepreneurs de pompes funèbres et marbriers, les gestionnaires de crématoriums, les transporteurs et logisticiens, les conservateurs et techniciens de cimetières, etc.
À l’image du salon, ce premier stand caractérise les synergies évidentes entre les différents secteurs d’activités qui composent l’offre complète et diversifiée du salon parisien. Cette spécificité explique d’ailleurs le positionnement de salon référent des professionnels de l’art funéraire. L’entrée du salon sera donc très ouverte, avec une vision traversante et un aménagement accueillant, et permettra à l’ensemble des visiteurs de découvrir facilement les 245 stands au fil des allées. Encore un peu de suspense pour découvrir le plan que nous officialiserons 15 jours avant l’ouverture… Il sera mis en ligne sur le site Internet du salon et sera consultable et téléchargeable sur place avec un QR Code.
Pour rappel, la filière du funéraire réunie à FUNÉRAIRE PARIS tous les 2 ans est composée de 6 000 professionnels et d’un visitorat de qualité, décisionnaire, à la recherche des dernières tendances et à l’affût d’innovations, venant de toutes les régions françaises (70 % des visiteurs viennent de province) et de l’international issus de 60 pays.
R : Outre ce retour au site historique, vous avez repensé, en grande partie, la géométrie du salon… Pouvez-vous nous en dire plus, et en quoi cette nouvelle implantation va-t-elle favoriser la découverte de l’ensemble du salon ?
PP : Pour rappel, le salon affichait complet 2 mois avant son ouverture en 2023 faute de place à Villepinte, donc oui nous avons anticipé bien en avance le développement de cette édition avec plusieurs leviers concernant l’implantation générale et l’îlotage : en agrandissant la zone d’exposition dans la continuité du hall inoccupé jusqu’alors, en recentrant l’entrée pour équilibrer l’ensemble des stands, ce qui permet aussi de raccourcir les distances entre les différentes zones et de mieux irriguer le hall, en implantant des stands le long de 2 grandes allées pour une meilleur visibilité, et enfin en créant une large allée circulaire qui fera office de fil conducteur et qui sera incitative dès l’accueil pour que les visiteurs puissent traverser facilement tout le salon.
Les zones d’animation et de restauration sont réparties aux 4 coins du bâtiment pour gagner en fluidité et rendre toutes les allées dynamiques. L’objectif est de proposer un plan cohérent pour les visiteurs, efficace pour les exposants et non sectorisé, comme plébiscité par la profession, ce qui permet de trouver tous types de produits et de solutions dans l’ensemble du hall et de garantir une ambiance de travail sereine.
R : Autres nouveautés, vous avez renforcé le pôle associatif et créé un pôle institutionnel avec la présence, notamment, de la DGCL, de la CRAMIF et des fédérations funéraires internationales. Outre le manque que cela vient combler, la présence de ces organismes et autres associations va crédibiliser encore un peu plus le salon et renforcer son statut à l’échelle nationale et internationale…
PP : Oui, tout à fait, nous tenions à réunir l’ensemble des intervenants de la filière, et ces organismes avaient à cœur d’être présents lors de cette 20e édition pour présenter leurs actions et leur périmètre. Parmi eux, la Direction Générale des Collectivités Locales (DGCL), qui gère notamment le POF (Portail des Opérations Funéraires), et la Caisse Régionale d’Assurance Maladie d’Île-de-France (CRAMIF) qui est au service des assurés, entreprises, professionnels de santé et associations médico-sociales. À noter également le retour du Pôle Funéraire Public (UPFP), qui a souhaité intégrer cet espace institutionnel pour mettre en avant la défense de l’intérêt général et des familles fragilisées par un deuil.
La Fédération partenaire du salon de longue date, la FNF, accueillera les visiteurs au sein d’un beau stand réunissant l’EFFA, l’école de formation funéraire qui existe depuis 40 ans, et l’EFFS, la Fédération européenne des services funéraires. Pour renforcer le périmètre international, la FIAT-IFTA, la Fédération internationale des associations de thanatologues, sera aussi bien présente, et a pour objectif de faire la promotion des soins de conservation par le biais des pratiques de thanatopraxie. Depuis 1988, la FIAT-IFTA se consacre à la promotion des services funéraires dans le monde, et a donc toute sa place à FUNÉRAIRE PARIS.
Le Village des associations a été repensé en profondeur, puisqu’il accueillera cette année 10 associations au sein d’un espace commun de 150 m² qui permettra de nombreux échanges autour des thématiques du cimetière, de l’accompagnement du deuil, des territoires, du patrimoine et des engagements responsables du funéraire.
R : C’est dans ce même esprit – de valeur, de rigueur et de transparence – que le SAF a souhaité pouvoir accueillir, dans un espace dédié, les élus ainsi que les acteurs de la presse, grand public, spécialisée ou économique. C’est bien ça ?
PP : C’est là encore une nouveauté cette année, le SAF a souhaité s’équiper d’un espace chaleureux proche de l’entrée qui pourra accueillir les collectivités, les politiques, les organisations professionnelles, les journalistes de la presse professionnelle et économique du secteur (une agence de presse accompagne désormais le SAF), etc.
Le SAF pourra ainsi échanger dans de bonnes conditions sur son investissement à pérenniser l’ensemble des métiers de la filière funéraire. En effet, l’un des objectifs du SAF, à travers une veille économique, est de mener une réflexion commune pour valoriser les savoir-faire de ses adhérents, face à une concurrence internationale grandissante. Ce sera également l’occasion pour le syndicat d’offrir aux visiteurs leur très beau livre sur "Les Métiers de l’Art Funéraire en France" qui connaît déjà un vif succès.
Je profite de l'occasion pour remercier, et au nom de toute l’équipe d’organisation, Sylvestre Olgiati, président du SAF et de FUNÉRAIRE PARIS, Luc Coutelen, délégué général avec qui nous travaillons efficacement au quotidien, ainsi que l’ensemble des administrateurs, de leur confiance et de leur soutien depuis plusieurs éditions, ce qui nous permet d’organiser ce superbe événement dans un esprit de co-construction.
R : Venons-en maintenant au déroulé, entre conférence et temps forts, le programme semble savamment dosé et fort bien réparti sur les 3 jours du salon… Quels moments "immanquables" recommanderiez-vous aux futurs visiteurs, et pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce choix de planning ?
PP : Nous avons souhaité densifier le programme 2025 plus riche en événements et équilibrer son contenu sur les 3 jours du salon. Dans l’ordre chronologique, ça donne :
– Le premier jour, mercredi 19 novembre, dès 12 h 00, commencera avec la cérémonie de remise des prix de la 2e édition du concours FUNÉRAIRE D’OR, suivie d’un moment de convivialité, qui lancera le salon et permettra aux 4 lauréats d’arborer fièrement leur trophée sur leur stand durant toute la durée du salon, puis à 15 h 30 se tiendra la première conférence organisée par la FNF et la CRAMIF : "Santé et sécurité dans le funéraire : une chaîne d’action et d’acteurs pour la prévention".
- Le deuxième jour, le jeudi 20 novembre, nous démarrerons à 10 h 30 avec la présentation du baromètre 2025 "Les Français face au deuil", réalisé par le Crédoc et animé par Empreintes "Accompagner le deuil" et le SAF, puis nous poursuivrons à 12 h 00 par la remise des prix universitaires, organisée par le SAF et le réseau scientifique "Les Morts", qui soutiennent les travaux de recherche dédiés aux pratiques funéraires. Suivie à 15 h 30 par la seconde conférence sur un sujet d’actualité, organisée par la FNF, "L’IA dans le funéraire : opportunités, limites et perspectives".
- Le troisième et dernier jour, le vendredi 21 novembre, débutera dès 10 h 30 par la diffusion du documentaire "Du formol dans le cœur" d’Inès Berdugo, une enquête à la fois drolatique et profonde sur la mort, les rites religieux en pratique funéraire, contée à la première personne, avec Inès qui sera présente pour échanger. Puis à 12 h 00 se tiendra la finale tant attendue du 3e concours d’éloquence des maîtres de cérémonie, organisée par la FNF, qui permettra d’assister au discours des 3 finalistes puis de participer à l’élection du lauréat. Il ne faudra pas être en retard, car les places sont prises d’assaut et l’espace conférences jouera à guichet fermé. Enfin, pour finir, last but not least, la troisième conférence organisée par l’UPFP, "Cimetière et RSE", qui devrait intéresser les collectivités, les nombreux acteurs sensibles à la transition écologique et tous les professionnels travaillant de près ou de loin sur le sujet central du cimetière.
Les noms des intervenants et des experts sont consultables sur la page Programme du site Internet du salon.
R : Revenons sur le concours FUNÉRAIRE D’OR. Comment se déroule cette 2e édition après le lancement en 2023 ?
PP : Tout d’abord, rappelons qu’il s’agit d’un événement dans l’événement coorganisé par le SAF et la FNF, pour mettre en lumière les fabricants, les distributeurs et les solutions de services des professionnels de l’art funéraire qui exposeront au salon FUNÉRAIRE PARIS 2025. C’est une occasion unique pour les entreprises, comme pour les start-ups, de mettre en valeur leurs nouveaux produits et services. Nous avons pu observer la répercussion de ces prix auprès des lauréats 2023 qui ont su exploiter cette visibilité supplémentaire.
Nous remercions vivement les 5 membres du jury du concours FUNÉRAIRE D’OR pour la qualité de leur échange et leur participation active. Il est composé de 3 femmes et 2 hommes, tous experts du funéraire, aux profils variés et complémentaires, amenant chacun leur vision et leur expérience.
Ils ont eu du travail, car la 2e édition du concours a connu une hausse significative du nombre de candidatures déposées, avec 60 dossiers à étudier. 10 d’entre eux ont été présélectionnés et sont soumis dès aujourd’hui aux votes des visiteurs. 4 trophées seront remis lors de la cérémonie du 19 novembre : le Prix Produits, le Prix Services, le Prix Développement Durable (nouveau) et le Prix Visiteurs, donc.
R : Fort de la conférence UPFP "Cimetière & RSE" et du ciblage d’environ 80 sociétés pertinentes, vous avez sollicité nombre d’élus pour venir à FUNÉRAIRE PARIS le vendredi, après le salon des maires. Pouvez-vous nous en dire plus sur l’objectif de cette démarche, et quels ont été les retours jusqu’à présent ?
PP : Nous avons le plaisir de compter sur le retour de l’UPFP parmi les exposants. Le mercredi et le jeudi sont en commun avec le salon des maires, donc nous avons misé sur le vendredi pour proposer un contenu dédié aux enjeux des collectivités territoriales, ce qui constituera une opportunité pour les élus encore présents à Paris de visiter le salon. Nous communiquons en ce sens auprès des mairies et collectivités qui pourront en un seul lieu trouver toutes les solutions des industriels et opérateurs de service du funéraire. La gestion des cimetières et des services funéraires est un enjeu clé pour les territoires. Nous les invitons donc à venir rencontrer les acteurs qui peuvent leur apporter des solutions concrètes.
C’est aussi la raison pour laquelle nous avons programmé le vendredi la conférence sur les enjeux du cimetière et de la responsabilité sociétale des entreprises, animée par l’UPFP.
R : Concernant l’accompagnement des exposants et des visiteurs, au regard des services qui peuvent aider dans la préparation de leur venue, qu’avez-vous mis en place cette année ?
PP : Depuis la page Informations du site Internet du salon, tous les participants, exposants comme visiteurs, peuvent bénéficier des services de notre agence de voyage partenaire SuiteVoyage, qui donne accès à une offre hôtelière adaptée à tous les budgets autour de Paris-Le Bourget à des tarifs préférentiels. Pour la réservation de vol, nous avons créé un code événement sur le site Internet d’Air France-KLM pour bénéficier également de tarifs avantageux. Nous encourageons bien entendu le covoiturage avec un lien vers la solution gratuite de mise en relation Mobicoop pour faciliter le partage des trajets. Un module de calcul de l’empreinte carbone des déplacements des participants selon la distance et le mode de transport est proposé.
Pour les exposants spécifiquement, un service de manutention pendant le montage, l’ouverture et le démontage, qui a déjà fait ses preuves, sera renouvelé. Nous avons organisé il y a plusieurs semaines une réunion des exposants, surtout pour accompagner les primo-exposants, afin de leur présenter tous les outils mis à leur disposition afin de bien préparer leur participation. Pour les visiteurs, nous proposons un code étudiant/entrepreneur pour permettre aux personnes en formation ou en création d’entreprise d’acheter un badge en échange d’un justificatif. Une offre Pack hospitalités est proposée aux visiteurs des DROM-COM pour leur venue le vendredi et la possibilité de prolonger leur séjour en week-end touristique à Paris.
R : Pour conclure, on sait l’engagement du SAF et de l’organisateur en faveur de l’environnement et de l’écoresponsabilité… Comment cela va-t-il se traduire lors du salon, pour les visiteurs comme pour les exposants ?
PP : Nous sommes en effet, encore sur ce sujet, en phase avec le SAF pour proposer un événement le plus durable possible. À FUNÉRAIRE PARIS, nous croyons en l’importance d’organiser notre événement dans le respect de l’environnement. À travers des actions concrètes et mesurables, nous nous engageons à contrôler notre empreinte carbone, à promouvoir des pratiques plus écologiques et à nous allier à des partenaires engagés. Côté parc des expositions, les initiatives sont nombreuses, comme le tri des déchets optimisé, la rationalisation de la consommation électrique, la mise en place de l’énergie renouvelable dans l’ensemble du hall avec l’éclairage LED optimisé, ainsi que le chauffage à haute efficacité énergétique. Enfin, 100 % des espaces accessibles aux PMR, et des navettes gratuites sont mises à disposition depuis la gare RER Le Bourget jusqu'au salon afin de limiter l’utilisation de véhicules individuels.
Côté organisateur, nos engagements, qui remontent déjà à 2021, sont renforcés en 2025, et se concentrent autour d’une offre de restauration plus locale, de la réduction de plastiques à usage unique avec la suppression des portes-badges pour les visiteurs et la mise en place de fontaines à eau dispatchées dans tout le hall, de la réduction des documents imprimés, du choix des partenaires, de l’encouragement de l’écomobilité, de la création d’un nouveau prix Développement Durable, comme déjà évoqué, qui récompensera les démarches et innovations responsables des exposants, mettant en lumière les initiatives exemplaires pour un secteur plus respectueux de l’environnement.
Nous sommes réellement conscients des enjeux de la transition écologique, qui est un processus continu. C’est pourquoi nous nous engageons à explorer toutes les actions concrètes pour réduire davantage notre impact et améliorer cette démarche à chaque édition. Notre objectif est de proposer un salon plus respectueux de l'environnement qui soit créateur de valeurs pour toutes les parties prenantes : visiteurs, exposants, partenaires et prestataires. En espérant que tous y soient sensibles. Nous avons d’ailleurs créé une page dédiée sur le site Internet du salon qui met en avant les démarches écoresponsables des exposants.
R : Merci, Philippe, pour toutes ces précieuses informations… Y a-t-il une dernière précision que vous souhaiteriez nous apporter ?
PP : Je vous livre un petit clin d’œil qui fera travailler nos mémoires et permettra un retour dans nos souvenirs lointains… Avec l’aide du SAF, nous avons rassemblé toutes les affiches du salon depuis sa création en 1987. Elles défilent, comme le temps, sur la page d’accueil du site Internet du salon.
À l’occasion de cette 20e édition, qui s’annonce donc riche en offres, en exposants et en contenu, tous les participants de FUNÉRAIRE PARIS 2025 – les visiteurs, exposants, médias, organisations, institutionnels, collectivités et autres partenaires – auront l’occasion de se rassembler… de se rencontrer pour partager 3 jours d’échanges dans un climat d’affaires et de convivialité.
Retrouvons-nous nombreux au Parc des expositions Paris-Le Bourget du mercredi 19 au vendredi 21 novembre prochain. Les visiteurs peuvent réserver leur badge d’entrée sur le site Internet du salon. À très bientôt dans les allées où toute l'équipe si investie sera ravie de vous accueillir.
Propos recueillis par
Steve La Richarderie
Résonance n° 220 - Octobre 2025
Résonance n° 220 - Octobre 2025
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