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Hervé Masbou, responsable du pôle funéraire chez LOMACO - l’un des leaders du secteur, tant en software qu’en data gestion et en Cloud Computing -, nous aide à y voir plus clair, mais aussi, et surtout, nous indique les fondamentaux et les erreurs à éviter lorsque l’on souhaite faire évoluer ses softs, et/ou faire de l’externalisation de données, tant pour des raisons de productivité que de sécurité.

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Hervé Masbou,
responsable du pôle funéraire
chez LOMACO.

Hervé, revenons dans un premier temps sur les fondamentaux. Le Cloud Computing, c’est quoi, et en quoi ça peut être utile pour tout ou partie des acteurs du secteur funéraire ?

Hervé Masbou :Le Cloud Computing est un terme général employé pour désigner la livraison de ressources et de services par Internet. Il s’oppose ainsi à la notion de stockage local, consistant à entreposer des données ou à lancer des programmes depuis le disque dur de son ordinateur. De manière générale, on parle de Cloud Computing lorsqu’il est possible d’accéder à des données ou à des programmes Fullweb (NDLR : entièrement Internet) depuis n’importe où au travers d’une connexion Internet. LOMACO propose, dans le milieu du funéraire, la seule vraie offre Saas (Software as a service) intégrant le logiciel Full web, l’hébergement et la maintenance associée.

Dans une société où tout va de plus en plus vite, avoir accès à ses données professionnelles n’importe quand, n’importe où et quel que soit le support (PC, tablette, voire smartphone) est un gage de productivité accrue. Les acteurs du secteur funéraire n’y échappent pas.

R :Comme c’est bien souvent le cas en informatique, je suppose qu’il y a un minimum requis, notamment en termes d’équipement et de bande passante (connexion) ?

HM :Il existe des prérequis effectivement, le premier est évidemment une connexion à l’Internet, une connexion 3G/4G minimum suffit car les outils de gestion sont écrits en Fullweb.

Il ne faut pas confondre le Cloud Computing avec l’Infogérance, qui est une technologie offrant un accès distant sur un serveur à un programme classique, à ce jour obsolète et qui nécessite au minimum une connexion haut débit. Pour l’équipement informatique, la qualité d’utilisation (temps de réponse, facilité pour ouvrir une session) n’est pas maîtrisée par l’utilisateur, son ordinateur n’est plus la machine qui exécute le programme. Cela est directement lié au Data Center et à son équipement. C’est lui qui fournit la puissance.

R :Hervé, lors de notre entretien préliminaire, vous m’avez fait, avec beaucoup d’humour, une allusion à une célèbre boisson qui avait la couleur de l’al… mais qui n’en était pas ? Il en est de même pour les hébergeurs ?

HM :Oui, absolument. La première chose dont il faut se préoccuper est de savoir comment sont hébergées vos données, et à quel niveau de sécurité. Il doit être maximal. Il existe, pour résumer, deux types de Cloud Computing, le premier est dit "Public" c’est celui des réseaux sociaux, des espaces disques gratuits ou peu onéreux. L’utilisateur de ce type de stockage ne sait pas où sont physiquement ses fichiers, et le niveau de sécurité est généralement peu suffisant pour y mettre ses données professionnelles.

Le second est plus rare, c’est le "Cloud Privé" ; pour être sérieux, il doit être normé ; dans ce cas, ce type d’hébergement bénéficie de critères de sécurité et de stockage selon la certification acquise. Attention donc à ce paramètre. Si un chef d’entreprise fait le choix de travailler avec ce type de solution, il ne faut pas hésiter à se renseigner et à poser les bonnes questions.

Acceuil fmtCapture d’écran du soft Lomaco Online funéraire.

R :… et quels sont les risques ?

HM :Ils sont multiples ; pour faire le bon choix, il faut se poser les bonnes questions :

- Quel niveau de sécurité ?

- Comment et par qui est-il administré (surveillé) ?

- Où est-il situé physiquement ?

- Le stockage des données est-il assuré par l’éditeur ou bien le sous-traite-t-il à un hébergeur tiers ?

- Existe-t-il un Plan de Reprise d’Activité (PRA), un Plan de Continuité d’Activité (PCA) en cas de rupture du lien avec le Centre d’Hébergement ?

- Qu’est-il prévu au cas où je veux récupérer mes données (réversibilité) ?

Il ne faut pas sous-estimer non plus la viabilité économique de l’hébergeur…

Ces questions sont essentielles et vitales, il faut absolument en connaître les réponses avant de s’engager dans ce mode de fonctionnement pour son entreprise de pompes funèbres, pour travailler sereinement.

R :Vraisemblablement, la norme ISO 27001 est un gage de sécurité. Quels sont les acteurs de la sphère digitale à disposer de cette certification en Europe, et en existe-t-il dans le secteur funéraire ?

HM :De grandes entreprises européennes sont agréées ASIP ; pour en citer quelques-unes : IBM, Bull, SFR, Orange, Thales ; la liste complète se trouve à cette adresse :

http://esante.gouv.fr/services/referentiels/securite/hebergeurs-agrees.

LOMACO Informatique a fait le choix, pour ses clients, de construire son propre Centre de Données (Data Center), les données sont stockées en France, à Figeac, dans un Data Center normé depuis deux ans "ASIP Santé", qui est la plus haute norme civile en matière de sécurité d’hébergement en France. Elle nous permet de répondre à la norme ISO 27001 (norme mondiale de sécurité des systèmes d’information) pour laquelle nous concourons aujourd’hui. Il n’existe pas d’offre équivalente dans le secteur du funéraire.

Steve La Richarderie

Résonance n°127 - Février 2017

Instances fédérales nationales et internationales :

FNF - Fédération Nationale du Funéraire FFPF - Fédération Française des Pompes Funèbres UPPFP - Union du Pôle Funéraire Public CSNAF - Chambre Syndicale Nationale de l'Art Funéraire UGCF - Union des Gestionnaires de Crématoriums Français FFC - Fédération Française de Crémation EFFS - European Federation or Funeral Services FIAT-IFTA - Fédération Internationale des Associations de Thanatoloques - International Federation of Thanatologists Associations