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C’est au cours des Rencontres Nationales 2023 de l’Union du Pôle Funéraire Public, qui se sont déroulées à La Rochelle du 15 au 17 mai dernier, que nous avons rencontré Patrick Lerognon, secrétaire général de l’UPFP et jeune retraité de la direction des Pompes Funèbres Publiques de La Rochelle Ré-Aunis. Très attaché aux valeurs défendues par le funéraire public, celui-ci a bien voulu partager avec nous son ressenti au sortir de ces trois jours de congrès et nous faire part de ses projets à court et moyen terme.
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Resonance : Patrick, il semblerait que vous soyez un jeune retraité très actif…

Patrick Lerognon : Effectivement, cela fait déjà quelques semaines que je suis à la retraite au regard de mes fonctions de dirigeant de la Société Publique Locale (SPL) de La Rochelle. J’ai eu cette chance de pouvoir faire valoir mes droits à 62 ans, ce qui me permet de conserver une petite activité grâce à la SAS que j’avais créée pour assurer le secrétariat général de l’Union du Pôle Funéraire Public (UPFP).

J’entends poursuivre cette dernière activité dans le cadre de ma société… ce qui permet de ne pas rompre d’un seul coup avec le secteur funéraire.

R : Justement, les journées nationales de l’UPFP sont un évènement majeur dans le road book du funéraire public, et j’ai remarqué que la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) ou le Label F n’ont pas fait l’objet de conférences ou d’ateliers dédiés… est-ce volontaire ?

PL : Il faut voir les choses différemment… La démarche RSE fait aujourd’hui partie intégrante du quotidien de l’UPFP et de l’ensemble des actions qu’il engage. Ainsi, celle-ci, au même titre que le Label F, ont été évoqués à différents moments de nos Journées Nationales, lors du discours d’ouverture de notre président Manuel Sauveplane, durant l’Assemblée générale du lundi après-midi ou encore durant l’atelier du mercredi matin "Valoriser et repenser le funéraire public" animé par Martin Julier-Costes.

Nous sommes bien conscients que la démarche RSE représente une réelle innovation dans un secteur funéraire encore peu enclin à s’engager dans ce type de démarche… soit par manque de temps, soit parce qu’il ne se sent pas encore concerné. Les choses avanceront petit à petit jusqu’au jour où les entreprises indépendantes, les groupes, les réseaux, les fournisseurs, les collectivités… le jour où chaque maillon de la chaîne funéraire s’apercevra de l’intérêt que représente la RSE pour son fonctionnement, ses collaborateurs, ses interlocuteurs et, in fine, les familles.

Je n’ai aucun doute sur le fait que la profession y viendra, mais cela ne se fera pas du jour au lendemain. Pour autant, une foule de certifications sont à venir, preuve que beaucoup sont déjà sensibles à cette démarche.

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R : Effectivement, on constate depuis peu une réelle sensibilisation à la charge mentale supportée par les professionnels funéraires, en revanche, les aspects environnementaux restent au second plan.

PL : Ce n’est pas faux, on pourrait y voir une forme de déni… Les professionnels funéraires ont tendance à garder la tête dans le guidon et à rester concentrés sur leur métier pour servir au mieux les familles. Ainsi, on se rend compte que les réactions sont immédiates dès lors qu’il est question de l’activité à proprement parler ou de ses acteurs. En revanche, malgré une sensibilisation et un engagement dans l’écoresponsabilité et l’écoconception de ses fournisseurs depuis plus de 15 ans, le secteur des pompes funèbres reste beaucoup plus timide sur les aspects environnementaux.

Pour autant, je tiens à nuancer mes propos car, bien que le respect de l’environnement soit un sujet de plus en plus central dans notre société contemporaine, il faut tout de même être bien conscient qu’il y a ce que les familles disent souhaiter à froid et hors contexte, et il y a ce que les familles font lorsque le décès d’un proche survient…

Ensuite, il faut également être bien conscient que le secteur funéraire fait actuellement face à de grosses pénuries de personnels. Public ou privé, indépendant, groupe ou réseau, nous peinons tous à recruter et à pérenniser notre personnel… c’est phénoménal, il y a un turnover énorme.

R : On aurait pu penser que le public était un peu plus protégé au regard de ce problème…

PL : Oui et non, le public est plus protégé dans la mesure où il est question de régies… on y retrouve encore beaucoup de statuts de fonctionnaires et, bien que celles-ci soient progressivement soumises au régime de droit privé, le fait de conserver leurs fonctionnaires les autorise à recruter dans la fonction publique. De fait, on constate que la problématique de recrutement est moins prégnante dans les régies que dans les Sociétés d’Économie Mixte (SEM) et autres SPL. Ces-dernières sont bien des sociétés anonymes confrontées au même problème que les structures privées.

R : Je reviens sur vos Journées Nationales (JN)… elle se sont déroulées à La Rochelle… Est-ce en rapport avec votre départ à la retraite ?

PL : Cela aurait été un honneur, mais non, ça n’a pas été fait pour ça… c’est en rapport avec le nouveau crématorium. Nous souhaitions profiter des JN pour inaugurer cette nouvelle infrastructure rochelaise, sauf que nous avons rencontré quelques petits soucis durant sa construction qui auront réduit à néant cette possibilité. La Covid-19, pour ne citer qu’elle, aura bien contribué à retarder le chantier et contrecarrer nos projets, pour autant, nous avons malgré tout pris la décision de conserver ces rencontres qui se sont avérées passionnantes à La Rochelle.

R : Force est de constater que, cette année, l’accent a été mis sur les cimetières…

PL : Effectivement, nous avons constaté, ces dernières années, un certain mécontentement de nos adhérents cimetières qui ne s’y retrouvaient plus. Aussi, nous avons souhaité y remédier cette année et les remobiliser en leur apportant de la matière. Pour ce faire, nous avons fait appel aux services de Me Xavier Anonin, avocat au barreau de Paris, qui n’est autre que le nouveau juriste de l’UPFP et qui a animé notre conférence dédiée à la réglementation des cimetières, ainsi que celle consacrée aux dernières volontés du défunt. Ce dernier sujet n’a pas manqué de susciter, lui aussi, un grand intérêt auprès des collectivités et des gestionnaires de cimetières, puisqu’ils y sont également régulièrement confrontés.

Ce n’est pas toujours évident de trouver des sujets qui intéressent à la fois les pompes funèbres et les gestionnaires de cimetières car les problématiques auxquelles ils sont confrontés diffèrent sur nombre de points. C’est d’ailleurs dans le but de recenser toutes ces problématiques, que j’anime, depuis l’année dernière, en visioconférence, les rendez-vous mensuels de l’UPFP. Rendez-vous durant lesquels, autant que faire se peut, nous essayons d’identifier et de travailler sur des thèmes transverses, mais aussi sur des sujets plus particuliers, aussi bien dans les domaines de la pompe que celui des cimetières. Ce regain d’attention, apprécié des élus et des gestionnaires de cimetières, aura fortement contribué à leur remobilisation.

De même, durant ces Rencontres Nationales, nous souhaitions vraiment mettre un gros coup de collier sur le sujet cimetières afin de satisfaire les attentes de ceux qui se considéraient depuis un certain temps comme les parents pauvres du funéraire public. C’est en ce sens que nous avions préparé ce programme comprenant un gros chapitre cimetière. Il y avait des attentes… nous nous devions d’y répondre.

R : La fédération des élus présentait, elle aussi, quelques attentes ?

PL : Oui, bien sûr… il est d’ailleurs à préciser que nous avons enregistré de nouveaux adhérents cette année, de nouvelles collectivités qui se lancent dans le funéraire et qui, de fait, étaient en attente de conseils et d’accompagnement. Là encore, nous avons suivi en organisant, lors de nos rencontres, une après-midi de d’échange entre élus basée sur le partage de connaissances et d’expérience. J’ai eu le plaisir d’animer cette session en tandem avec Martin Julier-Costes. Les conclusions de cet après-midi ont ensuite fait l’objet d’une restitution lors des ateliers du dernier jour.

R : Je reviens sur les rendez-vous mensuels de l’UPFP. Avez-vous identifié d’autres problématiques récurrentes ?

PL : Bien évidement, à commencer par la gestion des repos compensateurs au regard des sorties de nuit. Il y a là un vrai problème, notamment pour les petites structures. Ces dernières, privées ou publiques, rencontrent des difficultés pour respecter le repos de 11 heures consécutives dès lors qu’il y a des sorties de nuit et que les équipes sont malgré tout programmées le lendemain matin pour une cérémonie. Notre mode opératoire peut certainement être amélioré, mais pour l’heure, durant nos visioconférences mensuelles, nous tentons d’analyser les pratiques de ceux qui ont déjà solutionné la problématique rencontrée afin de nous en inspirer pour trouver la meilleure réponse qui puisse s’adapter à la structure en souffrance.

À titre d’exemple, lors de notre réunion de janvier dernier, j’ai invité un intervenant qui travaille sur l’impact carbone des entreprises, de leurs infrastructures et autres équipements. Cet expert a passé au crible le bilan carbone des services funéraires et nous a ensuite proposé des axes de développement et des solutions potentiellement envisageables.

R : C’est d’autant plus pertinent que cela s’inscrit, là encore, dans votre démarche RSE. Baisser l’impact carbone des services funéraires publics, c’est un objectif auquel vous êtes vraiment attaché ?

PL : Oui, bien sûr ! Et c’est d’autant plus vrai que nos collectivités y sont également très attachées. Ma commune par exemple, La Rochelle, s’est fixé un objectif zéro carbone d’ici 2030, et, c’est loin d’être un cas isolé. De nos jours, l’écoresponsabilité est devenue un sujet central pour bon nombre d’agglomérations, et, de fait, les satellites de ces collectivités, que nous sommes, ne peuvent pas être en reste au regard de ces réflexions. Nous nous devons d’être exemplaires sur ces sujets. Bien sûr, nous ne sommes pas infaillibles, mais il me semble que c’est au funéraire public d’ouvrir la voie et de montrer l’exemple, du fait de son statut et de par ses valeurs.

R : Côté vitrine, quels sont les projets de l’UPFP… serez-vous présents à Funéraire Paris 2023 ?

PL : Au risque d’en décevoir certains, non, l’UPFP ne sera pas présente au salon FUNÉRAIRE PARIS 2023. Mais soyez sûr que nombre de ses adhérents arpenteront ses allées pour rencontrer leurs fournisseurs respectifs et découvrir les nombreuses nouveautés présentées par ces derniers. Nous avons décidé de ne pas être présents au salon funéraire tout simplement parce que ce n’est pas là que se trouve notre "clientèle"… ce n’est pas à Villepinte que nous rencontrerons les élus.

Dès lors, comme vous l’aurez certainement compris, au regard de notre motion d’orientation, nous privilégierons cette année le Salon des Maires et des Collectivités Locales (SMCL) pour confirmer les diverses actions déjà entamées pour valoriser les valeurs et le savoir-faire de l’UPFP auprès des élus et de leurs collectivités. Si nous souhaitons vraiment développer le funéraire public, le SMCL est le rendez-vous que nous ne devons absolument pas rater !

R : Repenser et revaloriser le service public funéraire est l’un de vos leitmotivs et c’était également le thème d’un autre atelier animer par Martin Julier-Costes…

PL : Nous devons effectivement bien réfléchir à ce que sera notre mission dans les années à venir. Martin Julier-Costes est un socio-anthropologue qui s’intéresse de près au secteur funéraire et qui a fait une introspection des services funéraires publics lors d’une immersion de quelques mois au sein d'un de nos adhérents. Durant cette immersion, il a pu constater la parfaite maîtrise, par les professionnels, de ce qu’il appelle le parcours défunt. Il définit ce dernier par l’ensemble des étapes et autres démarches qui vont de la prise en charge du défunt au moment du décès jusqu’à son inhumation ou sa crémation.

En revanche, il déplore une absence quasi totale de la connaissance et de la prise en considération de ce qu’il appelle le parcours famille. Aujourd’hui et depuis ses origines, notre savoir-faire ne concerne que le défunt, son mode de sépulture et les accessoires nécessaires pour ce faire… mais quid des réels besoins et attentes des familles ?

Aussi, personnellement, je ne peux qu’abonder dans les sens des conclusions de Martin Julier-Costes, puisque c’est l’un des sujets sur lesquels je souhaite travailler dans le cadre de mes activités de consultant. À ce titre, je collabore avec mon président, à La Rochelle, pour un projet d’étude et de réflexion sur un funéraire nouveau dont l’axe principal est justement de s’intéresser à ce parcours famille.

Comment faire en sorte qu’une famille s’exprime sur ses besoins et autres attentes lors de la perte d’un proche afin de pouvoir lui apporter des réponses et un accompagnement adapté et pleinement satisfaisant ? Cette approche m’avait interpellé lorsque j’avais suivi une formation de posture de coach… et aujourd’hui, je suis convaincu que les conseillers funéraires devraient plutôt adopter cette même posture afin de faire exprimer aux familles leurs besoins et d’y répondre avec le plus de pertinence possible.

En exagérant à peine, je dirais qu’à l’heure actuelle, dans le public ou dans le privé, le conseiller funéraire reste dans une zone de confort et, sans s’intéresser plus que ça aux réels besoins de la famille, il va proposer ou conseiller des produits et services standards pour une cérémonie dite personnalisée, mais qui, en réalité, ne l’est que grâce aux photos, texte et musiques transmis par les proches. De fait, si le professionnel ne s’intéresse pas aux besoins et attentes de la famille, celle-ci ne les exprimera pas et elle ne parviendra pas à s’approprier l’évènement et ne se retrouvera pas dans l’hommage fait au défunt. Fort de ce constat, dans le cadre de mon projet, j’ai contacté Patricia Ferrand, une funeral planner luxembourgeoise, pour mener une profonde réflexion sur le parcours famille. Celui-ci se diviserait en trois étapes bien distinctes : l’avant, le pendant et l'après obsèques…

La mise en place d’un parcours familles cohérent, c’est le projet que j’entends mener à La Rochelle. J’entends faire des PFP de La Rochelle Ré-Aunis une sorte de laboratoire pour faire évoluer non seulement les services funéraires publics, mais aussi toute une profession qui, il faut bien l’admettre, n’a pas beaucoup évolué depuis qu’elle existe.

R : Justement, Patrick, cette posture dont vous parlez, est-ce que c’est une compétence qui viendrait se rajouter au spectre déjà très large des professionnels en poste, ou est-ce que ce serait l’émergence d’un nouveau métier au sein du funéraire ?

PL : C’est précisément ce sur quoi nous sommes en train de réfléchir, au niveau local (La Rochelle), avec Patricia Ferrand. On s’interroge effectivement pour voir si cette évolution nécessiterait l’émergence d’un nouveau profil métier et pourrait se généraliser au niveau de la profession tout entière de façon viable et pérenne. Et pour cause, la formation étant l’un des autres sujets qui me tiennent à cœur, je suis bien conscient qu’il y a, là encore, beaucoup à faire. Le conseiller est un véritable couteau suisse, mais il n’est pas formé de façon optimale dans tous les domaines. Rajouter une nouvelle compétence si elle ne devait pas être maîtrisée ne servirait à rien, c’est pourquoi il pourrait bien s’agir d’un nouveau métier qui verrait le jour… un profil de poste basé à la fois sur le savoir-être et le savoir-faire qui pourrait éventuellement s’adresser à des personnes issues des sciences humaines ou des sciences sociales, pourquoi pas ?

Un nouveau profil, différent du maître de cérémonie tel que nous le connaissons aujourd’hui, soumis à une espèce de hiérarchie où il est sous le conseiller funéraire, et au-dessus du porteur… une situation qui ne lui autorise pas beaucoup de latitude au regard des nouvelles attentes des familles et de la bonne prise en considération de leurs besoins. En 2023, avec la perte du sacré, les familles ont besoin d’autre chose, et il faut qu’on y réfléchisse et qu’on s’y adapte.

R : Dans le cas contraire, le risque serait une externalisation de ce service vers d’autres intervenants qui pourraient ne pas forcément être habilités à le faire ?

PL : Tout à fait… sans compter qu’il va falloir aussi résoudre l’équation de profit. J’entends par là que nous savons que beaucoup d’entreprises de pompes funèbres fonctionnent encore aujourd’hui sur le principe de la marge cercueil. Sur ce principe, qui est capable de dire quels sont les coûts de revient en matière de prestations de services ? Ensuite, pour peu qu’ils en soient capables mais qu’ils n’aient pas ventilé leurs coûts au poste par poste, à un moment donné, la perte de cette marge cercueil pourrait bien se ressentir entre les orientations écologiques des familles, la crémation et, peut-être demain, les nouveaux modes de sépultures… l’hommage ne doit plus se situer seulement autour du cercueil.

Pendant des années, l’hommage sacré passant par l’église, celui-ci impliquait le choix par la famille d’un beau cercueil, du plus beau cercueil qu’elle était en mesure d’offrir au défunt, ce après quoi l’hommage était rendu, et ça se limitait bien souvent à cela.

Aujourd’hui, bien que les pratiques, mais aussi et surtout les attentes, aient évolué, les professionnels funéraires, pour beaucoup, fonctionnent encore avec une marge exorbitante sur le cercueil. Cela va sans dire que cette pratique n’est plus viable au vu de l’augmentation croissante des demandes en prestations de services. Ces dernières générent des coûts supplémentaires que la seule marge cercueil ne peut plus englober. Il devient urgent de développer la notion de prestation de service auprès du grand public afin de produire une facture cohérente avec une marge cohérente et raisonnable sur chaque poste. Le rééquilibrage de la marge entre la fourniture et le service permettrait de continuer à proposer des cercueils et fournitures de qualité à des prix abordables conjuguée à des prestations de services innovantes et de qualité.

J’ai fait un petit détour, mais je vais revenir sur le risque que vous venez d’évoquer…

Rester sur un fonctionnement très traditionnel basé sur la seule marge cercueil, en éludant ou en négligeant tout ou partie des prestations de service, au risque de susciter l’incompréhension des familles, au lieu de baisser cette marge unique pour valoriser l’ensemble des prestations connexes qui mettront en exergue les possibilités de personnalisation ou l’accompagnement dans la réalisation de démarches complexes dans des moments difficiles, pourrait bien engendrer ce risque… cette captation par d’autres, un funéral planner, par exemple, de la réalisation de la cérémonie. Je pense qu’il y a matière à réfléchir sur nos pratiques commerciales et promotionnelles car la profession pourrait un jour se retrouver piégée, à n’en pas douter.

Sur ces différents sujets, et plus particulièrement la formation, je me félicite que l’UPFP soit parvenue, lors de ses Rencontres Nationales 2023, à réunir les représentants de la CPFM, de la FFPF, de la CSNAF et de la FFC, ainsi que les dirigeants de LMO et UDIFE. Nous devons penser aujourd’hui les services funéraires de demain…

R : Dites-moi, ça vous fait une retraite bien chargée…

PL : (Rires) Je ne me vois pas rester inactif, mais j’appréhenderai la chose funéraire non plus par obligation mais avec passion. Cela étant, soyez en sûr, j’entends bien profiter de ma retraite pour passer nombre de bons moments auprès de mes proches…
 
Steve La Richarderie

Résonance n° 191 - Mai 2023

Instances fédérales nationales et internationales :

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