Depuis quelques années, un jeune thanatopracteur s’investit dans la profession et est en train de se faire un nom dans le monde de la thanatopraxie.
J’ai fait la connaissance de José Ruel par l’intermédiaire de Christophe Taillieu, en 2005, alors que j’envisageais de prendre mes premières vacances. J’avais besoin d’un remplaçant et José est arrivé chez moi avec son matériel de gravité. À cette époque, je travaillais encore en pression et ne m’aventurais pas beaucoup en dehors des sentiers battus.
"Si vous voulez être respecté, commencez par être respectable", a écrit Somerset Maugham, célèbre dramaturge et romancier britannique.
Stéphane Beurton, Portusien de 39 ans, est à la tête d’une entreprise de nettoyage un peu particulière. Cet ancien agent hospitalier, qui fut pompier, employé de pompes funèbres et qui songea un temps à devenir thanatopracteur, a créé en 2009 "Stéphane Beurton nettoyage de tombes", activité à laquelle il a ajouté il y a quelques mois le nettoyage et la désinfection funéraires.
Le 4 septembre dernier était le premier jour de cours pour les élèves du centre de formation "Thanatopraxie Art et Technique", école que je codirige avec Frédéric Vuillemez et dans laquelle j’enseigne. En arrivant dans la salle de classe, j’ai été surprise par tous les exemplaires de "Pratique de la thanatopraxie" posés sur les tables, devant chaque étudiant. Comme je leur en faisais la remarque, l’un d’eux m’a répondu : "C’est une bible."
Depuis deux ans déjà, Laurent Sarazin, tireur pluridisciplinaire compétiteur, champion régional de tir à 10, 25 et 50 m, président d’un club de tir et collectionneur passionné d’armes anciennes, intervient au centre de formation Thanatopraxie Art et Technique et à l’AFITT pour dispenser un cours d’approche de la balistique aux élèves thanatopracteurs.
Arrêté du 30 août 2013 portant sur l’ouverture de l'examen d'accès au diplôme national de thanatopracteur, paru au JO du 5 septembre 2013.
C’est au "Bloody week-end", un festival de cinéma fantastique qui a lieu chaque année fin juin à Audincourt dans le Doubs, que Joëlle Cougoureux, thanatopracteur et artiste, a exposé pour la première fois ses créations.
L’implantation d’un stimulateur cardiaque, ou d’un défibrillateur, n’est pas anodine. Elle répond à la nécessité de pallier un déficit cardiaque. Le cœur étant un organe vital, cette prothèse électronique permet le maintien en vie du patient qui la porte, ainsi que l’amélioration de son quotidien. Mais cela implique également une certaine vigilance vis-à-vis du matériel, que le patient porteur soit en vie, ou décédé.
Originaire de Métabief, une charmante station de ski du Haut-Doubs, Sophie Macle travaille depuis 6 ans déjà dans une agence de pompes funèbres de Pontarlier. Assistante funéraire et maître de cérémonie, elle s’occupe également des défunts en leur prodiguant des soins cosmétiques.
Oui, ces appareils sont implantés. C’est ce qui fait leur particularité : un traitement chirurgical permettant de fixer ces dispositifs dans le corps des patients. Cette spécificité est importante pour nous, thanatopracteurs, puisque nous sommes dans l’obligation légale (avec les médecins) de les retirer sur le corps des défunts. Mais si nous apprenons à retirer ces appareils, nous ignorons parfois le protocole utilisé lors de leur implantation. Il paraît intéressant d’aborder les grandes lignes de ce type d’implantation, afin de mieux connaître les gestes du médecin cardiologue, qui peuvent aussi nous guider lors du retrait de ces appareils.
C’est une des grandes figures de la thanatopraxie française qui s’apprête à tirer sa révérence. Avec le départ à la retraite de Georges Arveuf, c’est encore une page d’histoire thanatopraxique qui va se tourner.
Cette petite entreprise de la périphérie de Belfort, dirigée par Claire Sarazin, a su se frayer un chemin depuis 10 ans dans le paysage thanatopraxique de l'Est de la France.
Alors que les écoles sont pourtant supposées fournir à leurs élèves un maître de stage et les accompagner jusqu'à leur évaluation, il devient plus compliqué d'année en année, pour les stagiaires, de trouver un thanatopracteur qui accepte d'assurer leur formation pratique. Ces derniers sont de plus en plus réticents à accueillir des stagiaires et exigent parfois une rémunération.
MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ
Paris, le 29 mai 2013
DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SANTÉ
Sous-direction de la prévention des risques
liés à l’environnement extérieur et à l’alimentation
Bureau de l’environnement extérieur et des produits chimiques
DGS/EA1 – N°
FICHE
relative aux candidatures de membre du jury national de thanatopracteur
pour le collège des thanatopracteurs
L’article D.2223-126 du code général des collectivités territoriales (CGCT) prévoit que 6 thanatopracteurs en exercice doivent être nommés titulaires du jury national d’accès au diplôme de thanatopracteur pour une période de 3 ans. Cet article ne prévoit pas de suppléants pour chaque membre titulaire mais n’exclut pas pour autant de nommer des membres suppléants. C’est pourquoi, il est proposé de nommer les 6 membres titulaires et 3 membres suppléants qui ne siègeront que lorsque des membres titulaires seront absents.
Pour permettre d’opérer un choix judicieux et équilibré parmi les candidatures, chaque candidat voudra bien adresser les documents énumérés ci-après faisant ressortir des critères d’appréciation sur lesquels l’administration en charge de la gestion de l’examen s’appuiera :
►Une lettre de motivation faisant apparaître l’intérêt du candidat à participer au jury national de thanatopracteur ;
►Un Curriculum vitae comprenant les renseignements suivants :
- Civilité ;
- Date de naissance ;
- Adresse personnelle ;
- Numéro de téléphone ;
- Adresse mail (pour contacter plus facilement le candidat) ;
- Date de l’obtention du diplôme national de thanatopracteur ;
- Le temps d’exercice de la thanatopraxie du candidat ;
- Le mode ou type d’exercice de la thanatopraxie (indépendant, entreprise, salarié, opérateur de pompes funèbres…) ;
- La participation du candidat à des enseignements de thanatopraxie et autre ;
- L’accueil et la formation de stagiaires en thanatopraxie ;
- Les liens éventuels avec des écoles ou centres de formation en thanatopraxie (intervenant, enseignant, responsable, directeur, etc…).
La désignation des membres du jury aura lieu dans le courant du mois de septembre 2013. Chaque candidat sera averti de la décision le concernant individuellement.
Les candidatures sont à adresser par courrier à l’adresse suivante :
Ministère des affaires sociales et de la santé
Direction générale de la santé
Sous-direction de la prévention des risques liés à l’environnement extérieur et à l’alimentation (EA)
Bureau de l’environnement extérieur et des produits chimiques (EA1)
à l’attention de Madame Caroline PAUL, Chef de bureau
14, Avenue Duquesne
75350 PARIS 07 SP
Les candidatures seront reçues jusqu’au 30 juin 2013 dernier délai. |
Le 8 avril 2013, Thierry Lotte, nous quittait, à l’âge de 53 ans. Triste départ précipité, à la fleur de l’âge, pour celui qui a incarné sérieux, discrétion et professionnalisme.
L’actualité récente, en particulier l’émission diffusée le 1er mars sur France 2, mais aussi les articles et reportages effectués sur l’activité funéraire en général ne sont guère élogieux.
Alors que la thanatopraxie connaît une nouvelle vague de médiatisation pas toujours positive et où les vraies questions passent après les luttes d'égo, j'ai eu envie de parler de ces thanatopracteurs qui travaillent dur sans faire de vagues et qui mériteraient d'être pris pour modèles par les jeunes diplômés.
Nous voici à mi-chemin de notre reportage sur la rencontre fructueuse entre l’œuvre humanitaire qu'est STIMdéveloppement-Stimubanque, et le métier de thanatopracteur. Les retraits de pacemakers et de défibrillateurs implantables rythment notre quotidien. La loi nous impose de retirer ces "prothèses fonctionnant au moyen d'une pile". Nous les retirons, certes, à cause de la pile qu'elles contiennent, mais que connaissons-nous de ces appareils ? Que renferment-ils ? Comment fonctionnent-ils ? Ces questions, il nous est arrivé de nous les poser. Elles appellent donc des réponses. Voici quelques éclaircissements qui nous permettront de mieux connaître ces prothèses que nous manipulons si souvent.
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