La thanatopraxie compte dans ses rangs un certain nombre d’artistes, peintres, sculpteurs, musiciens, auteurs… Voici les portraits croisés de deux d’entre eux, Alain Rillot le Bayonnais et Sébastien Mousse le Normand.
Du 11 au 13 mars dernier, s’est déroulé au stade Bonal de Sochaux un stage de moulage organisé par le centre de formation "Thanatopraxie Art et Technique". Sébastien Mousse, thanatopracteur artiste, illustrateur, auteur et éditeur de la série "l’embaumeur" a enseigné durant
ces 3 jours la théorie et la pratique du moulage artistique en présence du directeur du centre, Frédéric Vuillemez et le toujours très discret plasticien argentin Fabio Santesilla, venu en visiteur dispenser ses conseils aux stagiaires avant d’entamer sa série de conférences en Suisse.
Le refus de pratiquer des soins de conservation met le plus souvent en exergue des raisons fragiles, comme des particularismes géographiques ou des coutumes locales très strictes et très obscurantistes. Or, quelles peuvent bien être les traditions qui bannissent la thanatopraxie, puisque s'il existe une activité qui ne prend pas racine dans la tradition, c'est justement la thanatopraxie.
Dans un avis adopté en décembre dernier et qui vient d’être publié sur son site, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) recommande désormais la levée de l’interdiction des soins de corps, dits de thanatopraxie, pour les personnes décédées des pathologies suivantes : infections par le VIH et les virus des hépatites B ou C.
C'est en Dordogne, près de Périgueux, berceau de sa famille maternelle, que Sébastien Boukhalo a décidé de poser ses valises de thanatopracteur. À tout juste 40 ans, ce spécialiste de la restauration faciale, membre du jury national depuis 2010, a suivi un parcours sans faute.
Que signifie "regarder" ? Sans vouloir être exhaustive, "regarder" peut tout à la fois signifier : considérer, observer, examiner, fixer, contempler, toucher, viser, estimer, reconnaître, et tant d’autres choses. La réponse est complexe, car le regard reflète bien plus qu’une simple attitude, qu’un simple geste. C’est un acte, un mouvement silencieux, qui reçoit et qui donne. Il est révélateur de ce que nous sommes, de ce que nous vivons, de nos joies comme de nos peines. C’est un langage si vaste et si profond que nous ne pouvons pas totalement le maîtriser. En effet, il est très difficile de mentir par le regard, contrairement à la parole. C’est pourquoi il est vrai et profondément humain.
La librairie technique des "Éditions Le vœu" a maintenant quatre ans et déjà 13 titres à son actif !
La première définition du corps donnée par le " Petit Larousse" est la suivante : "Organisme d’un être animé ; partie matérielle de l’être humain, par opposition à l’âme". Cet organisme fait l’objet de toutes nos attentions, il est omniprésent dans notre vie. Du début à la fin, il est là. Ce n’est pas une découverte de remarquer que notre corps existe, et qu’il est essentiel à notre vie. Mais quelle est la place du corps dans le décès ?
À l'heure où les métiers du funéraire tendent vers une plus grande professionnalisation, les instituts spécialisés proposent des formations de plus en plus complètes, à l'instar de l'IFFPF qui, depuis plusieurs années fait appel à des professionnels issus des différentes branches du secteur pour des interventions auprès des stagiaires.
Une niche thanatopraxique : thanatopracteur volant !
Une indépendante pour les indépendants... Rencontre avec Claude Pelah-Wowen.
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