En plein sommet de l’ONU sur le climat à Copenhague, la question de la modernisation des industries françaises afin de limiter leur empreinte écologique est plus que jamais d’actualité. Les institutions européennes imposent désormais une réglementation stricte qui se traduit par des coûts importants de rénovation et de mise aux normes des outils de production. L’entreprise PFG, 1er producteur européen de cercueils en bois massif, a voulu faire de son usine de fabrication à Jussey, un modèle de cette problématique écologique, en dépassant les normes exigées par les pouvoirs publics et en mettant en place les moyens d’une rentabilité accrue par une économie d’énergie.
1 - Une usine de la filière bois représentative de l’industrie française
Le pôle Industrie de PFG
Premier producteur européen de cercueils en bois massif, le pôle Industrie de PFG, avec ses deux usines de production situées à Jussey et à Reyrieux (Ain), assure la maîtrise totale d’une chaîne qui débute avec la gestion forestière pour s’achever après l’inhumation ou la crémation.
Le pôle allie tradition et modernité depuis plus de 80 ans en travaillant un matériau noble et vivant sur des équipements industriels de dernière génération. De la gestion forestière informatisée à la conception des cercueils assistée par ordinateur, de la maintenance à la production, les logiciels les plus modernes assurent la qualité et la régularité du service. Grâce à ses machines à commande numérique, ses robots et ses automates, le pôle Industrie possède les moyens d’assurer la plus grande capacité de production d’Europe pour les cercueils massifs.
L’entreprise s’engage vis-à-vis de ses clients sur des critères extrêmement stricts de qualité. Elle répond à toutes les demandes de fabrication de cercueils, quels que soient les modèles choisis, les essences ou les quantités, de la conception à la fabrication.
Activité et historique de l’usine
L’usine de Jussey a démarré son activité vers la fin de la Première Guerre mondiale. À cette époque, la société produisait du charbon de bois. Les activités de l’usine s’orientent ensuite vers la scierie traditionnelle, avant de s’engager au cours de la Seconde Guerre mondiale dans la fabrication de cercueils, activité qui est encore la sienne aujourd’hui.
En 1919, les Pompes Funèbres Générales (PFG), société historique de pompes funèbres, crée la Menuiserie Générale Française (MGF) qui deviendra plus tard la Compagnie Générale de Scierie et de Menuiserie (CGSM), chargée de fabriquer les cercueils de l’entreprise. À l’époque, la MGF acquiert l’usine de Jussey, usine de charbon de bois et la transformera, dès 1920, en scierie. Cette filiale a été absorbée par OGF en 2008, groupe auquel appartient PFG.
L’usine, qui emploie 140 personnes et produit chaque année 80 000 cercueils, est une installation classée pour la protection de l’environnement soumise à autorisation préfectorale.
L’usine de Jussey a reçu le 27 octobre 2009 la certification de qualité PEFC (Program for the Endorsement of Forest Certification Schemes). Cette certification garantit la gestion durable des forêts et la consommation responsable du bois et de ses produits dérivés.
Quand l’industrie du cercueil participe à l’écologie
Par sa consommation d’arbres, l’usine de Jussey participe notablement à l’écologie.
Elle permet une bonne sylviculture de la forêt française, dont elle assure le renouvellement et l’entretien.
En consommant des arbres d’essences nobles mais d’aspect ou de taille qui les rendent inutilisables dans l’ameublement, l’industrie du cercueil permet de renouveler les forêts et d’améliorer la qualité de l’air. En effet, les arbres anciens ne consomment pas ou très peu de CO2 car ils se régénèrent en utilisant leurs propres déchets. Ce sont les jeunes arbres qui consomment de grandes quantités de CO2 pour leur croissance.
L’usine de Jussey participe à l’exploitation raisonnée de la forêt française et s’engage autour d’actions de reboisement (voir page 57 et suiv.).
2 - Une modernisation avec une exigence environnementale forte
Un investissement majeur en faveur du développement durable
Jusqu’en octobre 2008, la chaufferie de l’usine de Jussey disposait d’une chaudière à bois et d’une chaudière de production d’eau chaude, qui fonctionnait au fuel et qui servait d’appoint pour un des ateliers de l’usine. Elle alimentait le réseau thermique de l’installation destiné au séchage et au préséchage du bois, au chauffage des bâtiments et au fonctionnement de certains équipements (presse, panneauteuse, tunnels de séchage vernis,…).
L’entreprise PFG a décidé de conduire un projet d’investissement ambitieux afin de moderniser cette installation vieille de 36 ans et d’en faire un symbole de la démarche environnementale et sociétale du Groupe.
Signataire du Cercle de Grenelle, PFG fait partie des 50 plus grandes entreprises de service public qui s’engagent au service de la croissance verte et a donc un rôle d’exemplarité à assumer.
Ainsi, cet investissement de 6 millions d’euros s’inscrit dans un projet d’intégration du développement durable dans la stratégie globale de gestion, de production et de développement de l’usine. La nouvelle chaufferie a fait l’objet d’une étude poussée pour une meilleure rentabilité tout en respectant des normes strictes de respect de l’environnement.
Une chaufferie s’inscrivant dans une démarche de Haute Qualité Environnementale
Tout a été pensé pour non seulement respecter les normes environnementales exigées par la Direction Régionale de l’Industrie de la Recherche et de l’Environnement (DRIRE), mais aussi pour les dépasser et faire de cette chaufferie un exemple d’équipement industriel respectueux de l’environnement.
Après 8 mois de travaux
La nouvelle chaufferie est désormais équipée de trois chaudières :
- Deux chaudières eau chaude à 105°C, basse pression, d’une puissance unitaire de 5500 KW chacune, qui assurent l’ensemble des besoins de chauffage de l’usine. Le choix d’opter pour deux chaudières plutôt qu’une a été fait pour permettre une consommation adaptée en fonction de la saison (les besoins en énergie n’étant pas les mêmes en été qu’en hiver), et pour assurer une activité minimum en cas de panne d’une chaudière. Ces chaudières permettent une augmentation de rendement de 10% tout en consommant moins de combustible.
- Une nouvelle chaudière fluide thermique à foyer bois d’une puissance de 800 KW car certains postes de fabrication nécessitent une température de 120/165°C. Ces besoins étaient auparavant assurés par une chaudière à fuel. L’économie de consommation de fuel s’élève à 123 000 litres/an !
Une chaufferie plus puissante garantissant l’autonomie de l’usine
La puissance de cette nouvelle chaufferie est donc de 11 800 KW. Elle permet de couvrir les besoins actuels de 10 400 KW ainsi que des besoins additionnels futurs pour une valeur de 1 400 KW. Cette puissance permettrait d’assurer des besoins de chauffage dans une perspective d’augmentation de la production et de permettre à l’usine d’être autosuffisante en énergie.
Utilisation des Meilleures Technologies Disponibles (MTD)
Les technologies utilisées s’inscrivent dans une utilisation propre de l’énergie en mettant en oeuvre les MTD par :
- Le maintien en toute saison des niveaux de combustion permettant des rendements élevés supérieurs à 85 %, donc économisant l’énergie bois.
- L’amélioration des installations de distribution de l’énergie par l’utilisation de la chaleur à plus basse température, (eau chaude à 105°C contre vapeur à 180°C précédemment). Ce simple fait va générer des économies d’énergie en réduisant les pertes thermiques dues au rayonnement.
- L’utilisation lors du panneautage et du placage de process fluide thermique à 180°C, dans un réseau limité.
- L’adaptation des installations de chauffage avec la mise en oeuvre de régulation par zones et par ateliers afin d’éviter des surchauffes.
- La mise en oeuvre de générateurs de chaleur capables de ne produire que 300 mg de NOx (molécules gazeuses irritantes) par Nm3/sec aux fumées, alors que la norme préconise un maximum de 500 mg par Nm3/sec.
- De nouveaux filtres électrostatiques dimensionnés pour un rejet à 20 mg par Nm3/sec, alors que la norme préconise un maximum de 100 mg par Nm3/sec., c’est-à-dire 5 fois plus performants ! Ces électro-filtres ont pour objectif de traiter les fumées et de les rendre non polluantes.
Une empreinte écologique réduite à son minimum
L’objectif actuel de l’adaptation et de la restructuration des installations thermiques de l’usine est d’aboutir à un impact zéro dans le bilan carbone. En effet, utiliser les déchets de bois secs de la production, pour fonctionner en autosuffisance énergétique, n’impacte pas le bilan carbone. L’émission de CO2 est éliminée puisque l’utilisation du fuel est supprimée pour la chaufferie (environ 293 tonnes de CO2 par an pour les 123 000 litres de fuel qui ne seront plus consommés).
Le recyclage des déchets et des copeaux
Quand un arbre a été abattu et débarrassé de ses branches, on parle de grume. Environ 60% de cette grume sont utilisés à la fabrication du cercueil et les 40 % restant sont utilisés comme combustible. Ce processus s’applique pour tous les copeaux qui sont récupérés dans l’usine. L’ensemble de ces déchets sont stockés dans les deux nouveaux silos de 1000m3 chacun et alimentent la chaufferie de l’usine.
Étant donné que le combustible manque de décembre à mars, ces deux silos compenseront ce déficit en permettant d’aborder l’hiver avec une réserve suffisante. Les anciens silos, trois fois plus petits, ne permettaient pas ce stockage.
3 - Qualité et engagement au service de nos concitoyens
Une production qui privilégie l’environnement
La production de cercueils réalisée à l’usine de Jussey obéit à des règles choisies pour le respect de l’environnement, en anticipation de nouvelles directives européennes :
- suppression des solvants dans les teintes,
- utilisation de colle biodégradable,
- faible grammage de vernis,
- respect des taux d’émission de solvants organiques.
À l’origine de ces mesures de production en faveur de l’environnement se trouve un constat : les vernis utilisés pour les cercueils provoquaient des émanations de solvants, dangereuses pour l’environnement. En utilisant des vernis à base aqueuse et donc avec très peu de solvants (COV), l’usine de Jussey s’est engagée dans la protection de la nature.
Les derniers équipements de ces usines intègrent pleinement ces évolutions, à l’image de la toute nouvelle chaîne de vernis UV qui utilise des produits à bas taux de solvants ou encore la mise en place d’un séchage par micro-ondes des vernis à l’eau. Ainsi, des modèles de cercueils proposés aux familles en deuil par PFG sont placés sous l’emblème "choix environnemental".
Parallèlement, l’usine de Jussey développe son achat de bois éco-certifiés. Ce label suppose l’adhésion du producteur de bois à une charte d’exploitation des forêts ainsi que le respect d’un cahier des charges concernant toute la chaîne de production, de la forêt à la vente des bois. Plus globalement, le pôle Industrie de PFG utilise en moyenne 97% de bois d’origine française pour la réalisation de ses cercueils, exclusivement constitués de bois massif.
Un cadre de travail de qualité
L’usine s’implique fortement dans la sécurité de façon que les collaborateurs travaillent dans les meilleures conditions possibles. De nombreux investissements ont été faits afin de réduire l’exposition des salariés soit à des pratiques polluantes, soit à des pratiques provoquant des troubles musculo-squelettiques :
- Les matières servant à l’assemblage et à la finition des cercueils ont été totalement revues. Ainsi, les teintures à l’eau, les vernis et les colles sont composées dans le but de diminuer les émissions de solvants. L’avantage est double : des ouvriers protégés des émanations toxiques et des produits qui, en se décomposant, ne polluent pas les sols (en cas d’inhumation) ou l’air (en cas de crémation).
- Des investissements en tapis roulants, système de portage par ventouse ou en tables de soulèvement à vérin permettent de dépénibiliser les salariés de gestes physiques répétitifs qui pourraient être rendus traumatisants.
Une entreprise qui s’engage pour l’environnement…
Plus globalement, c’est l’entreprise PFG qui a choisi d’intégrer le développement durable dans sa stratégie.
Le respect des normes H.Q.E.
La construction de nouvelles chambres funéraires ou de crématoriums et la rénovation des anciens bâtis font également l’objet d’une attention particulière et répondent à des normes de H.Q.E. PFG privilégie l’installation de panneaux photovoltaïques, de chauffe-eau solaires, de système d’arrosage à l’eau de pluie des espaces verts du site… Un effort est aussi porté à l’intégration esthétique des bâtiments dans leur environnement naturel, tout en favorisant le confort et l’accueil des familles qui font appel au Groupe.
L’appartenance au Cercle de Grenelle
PFG fait partie des 50 plus grandes entreprises de service public qui s’engagent au service de la croissance verte. Le Cercle de Grenelle a été créé à l’initiative de l’Institut de la Gestion Déléguée (IGD), Fondation d’entreprise agissant avec le concours de ses partenaires.
Il réunit les opérateurs d’infrastructures et de services publics et développe une réflexion prospective pour une vision commune du rôle et de l’organisation des services publics : développement de la cité et aménagement des territoires, gouvernance et régulation contractuelle, performance et attractivité économique, compétition et globalisation, solidarité et dialogue avec les citoyens, gestion durable des ressources rares et évaluation partenariat public-privé et financement, etc.
4 - …et envers les citoyens
La certification de services : une garantie pour les familles
Conscients de ses obligations vis-à-vis des familles en deuil, PFG a choisi de renforcer la qualité de ses prestations en entamant une démarche de certification de services en 2004. Celle-ci engage le réseau sur des résultats contrôlables et vérifiables. PFG a travaillé en collaboration avec SGS, N°1 mondial de la certification de services, pour définir les engagements de son référentiel. Celui-ci a été validé par le comité de certification de SGS, comprenant des représentants des associations de consommateurs, des professionnels du secteur et des pouvoirs publics.
La certification Qualicert marque l’attention portée par les équipes des PFG au respect des défunts et des volontés de leurs proches. Les engagements concernent les différentes étapes de la relation avec les proches d’une personne décédée et du parcours des funérailles, depuis l’accueil et l’information des familles jusqu’à l’évaluation par ces mêmes familles de la prestation réalisée.
Toutes les agences du Groupe ont obtenu la certification de services Qualicert, délivrée par SGS. Cette certification garantit, par 52 engagements, l’excellence du niveau d’équipements et de services proposés par plus de 5500 salariés.
La fondation PFG, soutenir les projets autour de la fin de vie et du deuil
Le 13 mai 2009, la fondation PFG est créée sous l’égide de la Fondation de France. Le souhait de créer sa fondation fait suite aux différentes actions de mécénat engagées par l’entreprise. En effet, depuis plusieurs années, ces actions se traduisent par l’accompagnement de projets en lien avec l’environnement funéraire, notamment dans le domaine de l’accompagnement des malades (soins palliatifs) et des familles (deuil), mais aussi par la participation active au financement de diverses associations d’aide à la personne.
Quelques-unes des associations soutenues : JALMALV (jusqu’à la mort accompagner la vie), ASP (association pour le développement des soins palliatifs), France Adot (association pour le don d’organes et de tissus humains).
La fondation PFG s’engage également pour une démarche environnementale qui se traduit notamment par l’opération "un arbre coupé, un arbre planté", et marque ainsi la volonté de replanter autant d’arbres que ceux utilisés lors de la fabrication des cercueils notamment utilisés par le réseau PFG. C’est afin de fédérer toutes ces actions au sein d’une même structure et de concrétiser toutes ses actions de mécénat que le Groupe a décidé de créer cette fondation.
1 - Une usine de la filière bois représentative de l’industrie française
Le pôle Industrie de PFG
Premier producteur européen de cercueils en bois massif, le pôle Industrie de PFG, avec ses deux usines de production situées à Jussey et à Reyrieux (Ain), assure la maîtrise totale d’une chaîne qui débute avec la gestion forestière pour s’achever après l’inhumation ou la crémation.
Le pôle allie tradition et modernité depuis plus de 80 ans en travaillant un matériau noble et vivant sur des équipements industriels de dernière génération. De la gestion forestière informatisée à la conception des cercueils assistée par ordinateur, de la maintenance à la production, les logiciels les plus modernes assurent la qualité et la régularité du service. Grâce à ses machines à commande numérique, ses robots et ses automates, le pôle Industrie possède les moyens d’assurer la plus grande capacité de production d’Europe pour les cercueils massifs.
L’entreprise s’engage vis-à-vis de ses clients sur des critères extrêmement stricts de qualité. Elle répond à toutes les demandes de fabrication de cercueils, quels que soient les modèles choisis, les essences ou les quantités, de la conception à la fabrication.
Activité et historique de l’usine
L’usine de Jussey a démarré son activité vers la fin de la Première Guerre mondiale. À cette époque, la société produisait du charbon de bois. Les activités de l’usine s’orientent ensuite vers la scierie traditionnelle, avant de s’engager au cours de la Seconde Guerre mondiale dans la fabrication de cercueils, activité qui est encore la sienne aujourd’hui.
En 1919, les Pompes Funèbres Générales (PFG), société historique de pompes funèbres, crée la Menuiserie Générale Française (MGF) qui deviendra plus tard la Compagnie Générale de Scierie et de Menuiserie (CGSM), chargée de fabriquer les cercueils de l’entreprise. À l’époque, la MGF acquiert l’usine de Jussey, usine de charbon de bois et la transformera, dès 1920, en scierie. Cette filiale a été absorbée par OGF en 2008, groupe auquel appartient PFG.
L’usine, qui emploie 140 personnes et produit chaque année 80 000 cercueils, est une installation classée pour la protection de l’environnement soumise à autorisation préfectorale.
L’usine de Jussey a reçu le 27 octobre 2009 la certification de qualité PEFC (Program for the Endorsement of Forest Certification Schemes). Cette certification garantit la gestion durable des forêts et la consommation responsable du bois et de ses produits dérivés.
Quand l’industrie du cercueil participe à l’écologie
Par sa consommation d’arbres, l’usine de Jussey participe notablement à l’écologie.
Elle permet une bonne sylviculture de la forêt française, dont elle assure le renouvellement et l’entretien.
En consommant des arbres d’essences nobles mais d’aspect ou de taille qui les rendent inutilisables dans l’ameublement, l’industrie du cercueil permet de renouveler les forêts et d’améliorer la qualité de l’air. En effet, les arbres anciens ne consomment pas ou très peu de CO2 car ils se régénèrent en utilisant leurs propres déchets. Ce sont les jeunes arbres qui consomment de grandes quantités de CO2 pour leur croissance.
L’usine de Jussey participe à l’exploitation raisonnée de la forêt française et s’engage autour d’actions de reboisement (voir page 57 et suiv.).
2 - Une modernisation avec une exigence environnementale forte
Un investissement majeur en faveur du développement durable
Jusqu’en octobre 2008, la chaufferie de l’usine de Jussey disposait d’une chaudière à bois et d’une chaudière de production d’eau chaude, qui fonctionnait au fuel et qui servait d’appoint pour un des ateliers de l’usine. Elle alimentait le réseau thermique de l’installation destiné au séchage et au préséchage du bois, au chauffage des bâtiments et au fonctionnement de certains équipements (presse, panneauteuse, tunnels de séchage vernis,…).
L’entreprise PFG a décidé de conduire un projet d’investissement ambitieux afin de moderniser cette installation vieille de 36 ans et d’en faire un symbole de la démarche environnementale et sociétale du Groupe.
Signataire du Cercle de Grenelle, PFG fait partie des 50 plus grandes entreprises de service public qui s’engagent au service de la croissance verte et a donc un rôle d’exemplarité à assumer.
Ainsi, cet investissement de 6 millions d’euros s’inscrit dans un projet d’intégration du développement durable dans la stratégie globale de gestion, de production et de développement de l’usine. La nouvelle chaufferie a fait l’objet d’une étude poussée pour une meilleure rentabilité tout en respectant des normes strictes de respect de l’environnement.
Une chaufferie s’inscrivant dans une démarche de Haute Qualité Environnementale
Tout a été pensé pour non seulement respecter les normes environnementales exigées par la Direction Régionale de l’Industrie de la Recherche et de l’Environnement (DRIRE), mais aussi pour les dépasser et faire de cette chaufferie un exemple d’équipement industriel respectueux de l’environnement.
Après 8 mois de travaux
La nouvelle chaufferie est désormais équipée de trois chaudières :
- Deux chaudières eau chaude à 105°C, basse pression, d’une puissance unitaire de 5500 KW chacune, qui assurent l’ensemble des besoins de chauffage de l’usine. Le choix d’opter pour deux chaudières plutôt qu’une a été fait pour permettre une consommation adaptée en fonction de la saison (les besoins en énergie n’étant pas les mêmes en été qu’en hiver), et pour assurer une activité minimum en cas de panne d’une chaudière. Ces chaudières permettent une augmentation de rendement de 10% tout en consommant moins de combustible.
- Une nouvelle chaudière fluide thermique à foyer bois d’une puissance de 800 KW car certains postes de fabrication nécessitent une température de 120/165°C. Ces besoins étaient auparavant assurés par une chaudière à fuel. L’économie de consommation de fuel s’élève à 123 000 litres/an !
Une chaufferie plus puissante garantissant l’autonomie de l’usine
La puissance de cette nouvelle chaufferie est donc de 11 800 KW. Elle permet de couvrir les besoins actuels de 10 400 KW ainsi que des besoins additionnels futurs pour une valeur de 1 400 KW. Cette puissance permettrait d’assurer des besoins de chauffage dans une perspective d’augmentation de la production et de permettre à l’usine d’être autosuffisante en énergie.
Utilisation des Meilleures Technologies Disponibles (MTD)
Les technologies utilisées s’inscrivent dans une utilisation propre de l’énergie en mettant en oeuvre les MTD par :
- Le maintien en toute saison des niveaux de combustion permettant des rendements élevés supérieurs à 85 %, donc économisant l’énergie bois.
- L’amélioration des installations de distribution de l’énergie par l’utilisation de la chaleur à plus basse température, (eau chaude à 105°C contre vapeur à 180°C précédemment). Ce simple fait va générer des économies d’énergie en réduisant les pertes thermiques dues au rayonnement.
- L’utilisation lors du panneautage et du placage de process fluide thermique à 180°C, dans un réseau limité.
- L’adaptation des installations de chauffage avec la mise en oeuvre de régulation par zones et par ateliers afin d’éviter des surchauffes.
- La mise en oeuvre de générateurs de chaleur capables de ne produire que 300 mg de NOx (molécules gazeuses irritantes) par Nm3/sec aux fumées, alors que la norme préconise un maximum de 500 mg par Nm3/sec.
- De nouveaux filtres électrostatiques dimensionnés pour un rejet à 20 mg par Nm3/sec, alors que la norme préconise un maximum de 100 mg par Nm3/sec., c’est-à-dire 5 fois plus performants ! Ces électro-filtres ont pour objectif de traiter les fumées et de les rendre non polluantes.
Une empreinte écologique réduite à son minimum
L’objectif actuel de l’adaptation et de la restructuration des installations thermiques de l’usine est d’aboutir à un impact zéro dans le bilan carbone. En effet, utiliser les déchets de bois secs de la production, pour fonctionner en autosuffisance énergétique, n’impacte pas le bilan carbone. L’émission de CO2 est éliminée puisque l’utilisation du fuel est supprimée pour la chaufferie (environ 293 tonnes de CO2 par an pour les 123 000 litres de fuel qui ne seront plus consommés).
Le recyclage des déchets et des copeaux
Quand un arbre a été abattu et débarrassé de ses branches, on parle de grume. Environ 60% de cette grume sont utilisés à la fabrication du cercueil et les 40 % restant sont utilisés comme combustible. Ce processus s’applique pour tous les copeaux qui sont récupérés dans l’usine. L’ensemble de ces déchets sont stockés dans les deux nouveaux silos de 1000m3 chacun et alimentent la chaufferie de l’usine.
Étant donné que le combustible manque de décembre à mars, ces deux silos compenseront ce déficit en permettant d’aborder l’hiver avec une réserve suffisante. Les anciens silos, trois fois plus petits, ne permettaient pas ce stockage.
3 - Qualité et engagement au service de nos concitoyens
Une production qui privilégie l’environnement
La production de cercueils réalisée à l’usine de Jussey obéit à des règles choisies pour le respect de l’environnement, en anticipation de nouvelles directives européennes :
- suppression des solvants dans les teintes,
- utilisation de colle biodégradable,
- faible grammage de vernis,
- respect des taux d’émission de solvants organiques.
À l’origine de ces mesures de production en faveur de l’environnement se trouve un constat : les vernis utilisés pour les cercueils provoquaient des émanations de solvants, dangereuses pour l’environnement. En utilisant des vernis à base aqueuse et donc avec très peu de solvants (COV), l’usine de Jussey s’est engagée dans la protection de la nature.
Les derniers équipements de ces usines intègrent pleinement ces évolutions, à l’image de la toute nouvelle chaîne de vernis UV qui utilise des produits à bas taux de solvants ou encore la mise en place d’un séchage par micro-ondes des vernis à l’eau. Ainsi, des modèles de cercueils proposés aux familles en deuil par PFG sont placés sous l’emblème "choix environnemental".
Parallèlement, l’usine de Jussey développe son achat de bois éco-certifiés. Ce label suppose l’adhésion du producteur de bois à une charte d’exploitation des forêts ainsi que le respect d’un cahier des charges concernant toute la chaîne de production, de la forêt à la vente des bois. Plus globalement, le pôle Industrie de PFG utilise en moyenne 97% de bois d’origine française pour la réalisation de ses cercueils, exclusivement constitués de bois massif.
Un cadre de travail de qualité
L’usine s’implique fortement dans la sécurité de façon que les collaborateurs travaillent dans les meilleures conditions possibles. De nombreux investissements ont été faits afin de réduire l’exposition des salariés soit à des pratiques polluantes, soit à des pratiques provoquant des troubles musculo-squelettiques :
- Les matières servant à l’assemblage et à la finition des cercueils ont été totalement revues. Ainsi, les teintures à l’eau, les vernis et les colles sont composées dans le but de diminuer les émissions de solvants. L’avantage est double : des ouvriers protégés des émanations toxiques et des produits qui, en se décomposant, ne polluent pas les sols (en cas d’inhumation) ou l’air (en cas de crémation).
- Des investissements en tapis roulants, système de portage par ventouse ou en tables de soulèvement à vérin permettent de dépénibiliser les salariés de gestes physiques répétitifs qui pourraient être rendus traumatisants.
Une entreprise qui s’engage pour l’environnement…
Plus globalement, c’est l’entreprise PFG qui a choisi d’intégrer le développement durable dans sa stratégie.
Le respect des normes H.Q.E.
La construction de nouvelles chambres funéraires ou de crématoriums et la rénovation des anciens bâtis font également l’objet d’une attention particulière et répondent à des normes de H.Q.E. PFG privilégie l’installation de panneaux photovoltaïques, de chauffe-eau solaires, de système d’arrosage à l’eau de pluie des espaces verts du site… Un effort est aussi porté à l’intégration esthétique des bâtiments dans leur environnement naturel, tout en favorisant le confort et l’accueil des familles qui font appel au Groupe.
L’appartenance au Cercle de Grenelle
PFG fait partie des 50 plus grandes entreprises de service public qui s’engagent au service de la croissance verte. Le Cercle de Grenelle a été créé à l’initiative de l’Institut de la Gestion Déléguée (IGD), Fondation d’entreprise agissant avec le concours de ses partenaires.
Il réunit les opérateurs d’infrastructures et de services publics et développe une réflexion prospective pour une vision commune du rôle et de l’organisation des services publics : développement de la cité et aménagement des territoires, gouvernance et régulation contractuelle, performance et attractivité économique, compétition et globalisation, solidarité et dialogue avec les citoyens, gestion durable des ressources rares et évaluation partenariat public-privé et financement, etc.
4 - …et envers les citoyens
La certification de services : une garantie pour les familles
Conscients de ses obligations vis-à-vis des familles en deuil, PFG a choisi de renforcer la qualité de ses prestations en entamant une démarche de certification de services en 2004. Celle-ci engage le réseau sur des résultats contrôlables et vérifiables. PFG a travaillé en collaboration avec SGS, N°1 mondial de la certification de services, pour définir les engagements de son référentiel. Celui-ci a été validé par le comité de certification de SGS, comprenant des représentants des associations de consommateurs, des professionnels du secteur et des pouvoirs publics.
La certification Qualicert marque l’attention portée par les équipes des PFG au respect des défunts et des volontés de leurs proches. Les engagements concernent les différentes étapes de la relation avec les proches d’une personne décédée et du parcours des funérailles, depuis l’accueil et l’information des familles jusqu’à l’évaluation par ces mêmes familles de la prestation réalisée.
Toutes les agences du Groupe ont obtenu la certification de services Qualicert, délivrée par SGS. Cette certification garantit, par 52 engagements, l’excellence du niveau d’équipements et de services proposés par plus de 5500 salariés.
La fondation PFG, soutenir les projets autour de la fin de vie et du deuil
Le 13 mai 2009, la fondation PFG est créée sous l’égide de la Fondation de France. Le souhait de créer sa fondation fait suite aux différentes actions de mécénat engagées par l’entreprise. En effet, depuis plusieurs années, ces actions se traduisent par l’accompagnement de projets en lien avec l’environnement funéraire, notamment dans le domaine de l’accompagnement des malades (soins palliatifs) et des familles (deuil), mais aussi par la participation active au financement de diverses associations d’aide à la personne.
Quelques-unes des associations soutenues : JALMALV (jusqu’à la mort accompagner la vie), ASP (association pour le développement des soins palliatifs), France Adot (association pour le don d’organes et de tissus humains).
La fondation PFG s’engage également pour une démarche environnementale qui se traduit notamment par l’opération "un arbre coupé, un arbre planté", et marque ainsi la volonté de replanter autant d’arbres que ceux utilisés lors de la fabrication des cercueils notamment utilisés par le réseau PFG. C’est afin de fédérer toutes ces actions au sein d’une même structure et de concrétiser toutes ses actions de mécénat que le Groupe a décidé de créer cette fondation.
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