Ce samedi 8 décembre, la zone industrielle de Marcilloles était en pleine effervescence. L’inauguration du tout récent crématorium construit par l’entreprise Manchon funéraire avait attiré une foule très dense. Dans l’assistance, parmi les personalités aussi bien politiques que professionnelles, des collègues, des amis, des membres de l’association crématiste, le Père Bourdat, responsable de la paroisse St-Pierre de Chambaran etc.
Le crématorium de Marcilloles se trouve près de Grenoble, ce qui en fait le deuxième de l’arrondissement, après Gières. Situé au pied de la forêt de Chambaran, qui est un havre de paix, et dans la belle plaine du Nord Isère, cette commune rurale a voulu créer un établissement de caractère simple, avec une surface d’environ 10 000 m2 dont 450 m2 de bâtiment. Le terrain, aménagé en espace vert, dispose d’un parking (33 places dont trois pour personnes handicapées).
Un parc cinéraire (jardin du souvenir et columbarium) sera bientôt créé.
Bien situé géographiquement Marcilloles est entouré des villes de Lyon (69), Grenoble (38), Chambéry (73) et Valence (26).
C’est en 2003, pour répondre à la demande de Daniel Petit, membre de l’association crématiste, qu’est née l’idée de créer un crématorium. Maurice Manchon directeur de la SARL Manchon funéraire et ses co-gérantes, se sont alors attelés à la tâche. Après quatre années de batailles administratives, le projet a fini par se concrétiser et le permis de construire a été obtenu le 15 mai 2007.
Ce projet, qui à l’origine était prévu à La Côte-Saint-André, s’est finalement implanté à Marcilloles, sur un terrain de la zone industrielle de la Porte des Alpes. Comme l’avait indiqué M. Manchon, trois solutions s’offraient pour l’édification d’un crématorium :
Le crématorium de Marcilloles se trouve près de Grenoble, ce qui en fait le deuxième de l’arrondissement, après Gières. Situé au pied de la forêt de Chambaran, qui est un havre de paix, et dans la belle plaine du Nord Isère, cette commune rurale a voulu créer un établissement de caractère simple, avec une surface d’environ 10 000 m2 dont 450 m2 de bâtiment. Le terrain, aménagé en espace vert, dispose d’un parking (33 places dont trois pour personnes handicapées).
Un parc cinéraire (jardin du souvenir et columbarium) sera bientôt créé.
Bien situé géographiquement Marcilloles est entouré des villes de Lyon (69), Grenoble (38), Chambéry (73) et Valence (26).
C’est en 2003, pour répondre à la demande de Daniel Petit, membre de l’association crématiste, qu’est née l’idée de créer un crématorium. Maurice Manchon directeur de la SARL Manchon funéraire et ses co-gérantes, se sont alors attelés à la tâche. Après quatre années de batailles administratives, le projet a fini par se concrétiser et le permis de construire a été obtenu le 15 mai 2007.
Ce projet, qui à l’origine était prévu à La Côte-Saint-André, s’est finalement implanté à Marcilloles, sur un terrain de la zone industrielle de la Porte des Alpes. Comme l’avait indiqué M. Manchon, trois solutions s’offraient pour l’édification d’un crématorium :
- La construction par la collectivité qui induit une gestion par elle-même.
- Par un appel d’offre avec un constructeur et une gestion par délégataire, en sachant que la commune fournit le terrain.
- Par affermage, solution très rare, car la collectivité prend des risques.
La deuxième solution a été retenue. Soulignons que cet ouvrage a été financé à 100% par la SARL Manchon et que cette société a tenu à faire travailler les entreprises locales.
Entre le commencement du chantier le 7 janvier 2008 et l'inauguration de ce jour où l’espace est opérationnel, l’avancement rapide des travaux a été rendu possible grâce à la diligence de tous les corps de métiers, sous la houlette d’un maître d'œuvre remarquable, Norbert Garroux, architecte viennois et côtois, très à l'écoute des différents intervenants : Mairie ou associations crématistes et entreprises qui ont oeuvré sur cette réalisation.
Tour à tour dans leurs discours Jean-Paul Ageron, maire de Marcilloles, Marcel Bachasson , conseiller général du canton de Roybon et Georges colombier, député parlant en son nom et en celui du député Bernard Saugey se sont félicités de cette implantation et ont rendu hommage à l’opiniâtreté de son initiateur. Évoquant le nombre sans cesse croissant de demandes de crémation, ils ont rappelé que, s’il y a trente ans, la crémation ne concernait que 0,25% des obsèques, elle est passée à près de 30% pour l’ensemble de la France, atteignant même 50% dans les grandes villes ; elle est de 75% en Suisse et de 73% en Grande-Bretagne et au Danemark.
Toutefois, quel que soit le choix des obsèques, crémation ou inhumation, 80% des Français estiment qu’elles doivent s’accompagner d’une cérémonie, et ce, malgré le recul des pratiques religieuses.
L’extérieur
Entre le commencement du chantier le 7 janvier 2008 et l'inauguration de ce jour où l’espace est opérationnel, l’avancement rapide des travaux a été rendu possible grâce à la diligence de tous les corps de métiers, sous la houlette d’un maître d'œuvre remarquable, Norbert Garroux, architecte viennois et côtois, très à l'écoute des différents intervenants : Mairie ou associations crématistes et entreprises qui ont oeuvré sur cette réalisation.
Tour à tour dans leurs discours Jean-Paul Ageron, maire de Marcilloles, Marcel Bachasson , conseiller général du canton de Roybon et Georges colombier, député parlant en son nom et en celui du député Bernard Saugey se sont félicités de cette implantation et ont rendu hommage à l’opiniâtreté de son initiateur. Évoquant le nombre sans cesse croissant de demandes de crémation, ils ont rappelé que, s’il y a trente ans, la crémation ne concernait que 0,25% des obsèques, elle est passée à près de 30% pour l’ensemble de la France, atteignant même 50% dans les grandes villes ; elle est de 75% en Suisse et de 73% en Grande-Bretagne et au Danemark.
Toutefois, quel que soit le choix des obsèques, crémation ou inhumation, 80% des Français estiment qu’elles doivent s’accompagner d’une cérémonie, et ce, malgré le recul des pratiques religieuses.
L’extérieur
- Rural et naturel (décor champêtre).
- Paysage ouvert, grande plaine centrale.
L’intérieur
Dans cet endroit calme et empreint de sérénité, tout a été pensé et conçu pour permettre aux familles de passer des instants éprouvants le plus paisiblement possible. Les divers lieux ont des destinations bien précises :
Dans cet endroit calme et empreint de sérénité, tout a été pensé et conçu pour permettre aux familles de passer des instants éprouvants le plus paisiblement possible. Les divers lieux ont des destinations bien précises :
- La grande salle des cérémonies, aux vitres teintées or et blanc, est meublée de façon rustique, avec des bancs de bois aux pieds de pierre. L’architecte a tenu à faciliter l’accès pour les personnes handicapées et a aménagé deux rangées de bancs bien espacés, afin de laisser passer un fauteuil roulant. Une cloison amovible permet d’adapter l’espace selon que l’on souhaite accueillir 70 ou 190 personnes. Un haut-parleur a été ajouté à l’extérieur, au cas où l’assistance serait partculièrement nombreuse.
- La salle de retrouvailles, protégée de l’extérieur par l’avancée de la toiture, privilégie une atmosphère calme, le mobilier y est plus classique, les teintes plus douces.
- La salle de visualisation réservée aux derniers adieux, se veut simple et intime. Les portes qui se referment sur le cercueil avant que celui-ci soit dirigé dans la salle d’introduction du four sont ornées d’un paysage de montagne. La vitre qui donne sur la salle d’introduction dans le four peut-être cachée par un store si la famille choisit de regarder le début de la crémation uniquement sur l’écran télé.
- La salle de remise des urnes, solennelle, contraste volontairement avec la salle de cérémonie. La symbolique du lieu est primordiale. L’urne élément principal, majeur, est placée au centre de la petite pièce carrée. L’intimité des proches est respectée. La fenêtre est dotée de carreaux opaques afin d’isoler la famille de l’extérieur.
- La cafétéria, d’ambiance contemporaine, est claire et tournée vers l’extérieur.
Dans son discours Maurice Manchon a tenu à remercier particulièrement :
- Jean Sigoure directeur d'EIHF pour ses conseils techniques et ses services pour la mise en place du four.
- Ses co-gérantes, son grand frère, son neveu.
- La municipalité de Marcilloles dont l’appui a été unanime, et particulièrement M. Point qui a monté le dossier avec Me Arnaud Pellissier, avocat et a défendu le projet en commission à Grenoble.
- M. Jean-Paul Ageron, le maire actuel, qui a terminé le dossier, permis les raccordements de la zone et géré les administrations concernées.
- René Mounier son ancien expert-comptable.
- Stéphane et Emmanuelle Lambersend du cabinet LBO.
- Me Zwick et Me Ginier Gillet
- M. Raymond Roux, l’ancien maire et ses conseillers municipaux.
- Son banquier grâce à qui les entreprises ont pu être réglées promptement.
- Toutes les entreprises qui ont œuvré sur ce chantier et qui méritent d’être félicitées pour la qualité de leur travail.
- Également mon épouse, ses filles, ses garçons, ses quatre petits bouts de choux, toute sa famille, qui a toujours été là dans les moments très difficiles.
- Enfin il a tenu à exprimer toute sa reconnaissance envers son personnel, travailleur, consciencieux et rigoureux.
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