Lors de l'inauguration qui a eu lieu le 20 juin 2008, nombre de personnalités étaient présentes telles que Bernard Poignant, maire de Quimper et député européen, Jean-Jacques Urvoas, député de Quimper et Mme Annick Le Loch, député(e) du Pays Bigouden, du Cap Sizun et de Douarnenez.
D'une superficie au sol d'environ 800 m2 et à seule vocation de crématorium, le Complexe Crématiste imaginé par Michel Corbel et dessiné par Gilles Le Compès, un architecte local, était attendu eu égard d'une part à l'augmentation du taux de crémation et d'autre part à l'éloignement des crématoriums de Carhaix, Brest ou Lorient, chacun éloignés d'environ soixante-dix kilomètres de la capitale finistérienne.
Facile d'accès grâce au nouveau périphérique nord qui contourne la ville, le complexe de crémation est adossé à une paroi rocheuse au pied du cimetière de Stang Vihan d'où il aura fallu dégager près de 9000 m3 de terre, il s'intègre parfaitement dans cet écrin de verdure. Le vaste parking permet l'accueil d'une centaine de voitures et l'on pénètre dans l’établissement par deux portes vitrées, bordées de baies en verre dépoli donnant accès à la salle de cérémonie que Michel Corbel a voulu parfaitement ronde et rehaussée d'une superbe coupole de verre et de bois clair.
Les bancs en hêtre clair reprennent la forme de la coupole et permettent de recevoir environ cent quarante personnes. L'ambiance est neutre, apaisante et se prête au recueillement.
L'entrée des opérateurs funéraires se fait par le côté droit du crématorium et se prolonge par une large salle équipée d'une cellule réfrigérée pouvant contenir quatre corps.
Aussitôt arrivés, les porteurs posent le cercueil du défunt sur le catafalque et le placent à l'arrière de la salle de cérémonie derrière deux larges portes en bois clair; puis, le maître de cérémonie actionne au niveau du pupitre une commande qui permet à la fois l'ouverture complètement automatisée des portes mais aussi l'arrivée du catafalque à l'endroit prévu pour l'hommage sans aucune autre intervention humaine.
Les portes coulissantes sur la gauche de la salle de cérémonie donnent accès à deux salons d'attente distincts qui permettent aux familles de patienter jusqu'à l'issue de la crémation et éventuellement de se restaurer à la cafétéria située à l’entrée.
Dans le prolongement de la cafétéria se trouve un bureau d'accueil. Jouxtant la salle de réception se trouve la salle technique d'où le gestionnaire du crématorium sera en mesure de vérifier le bon fonctionnement des appareils et de l'ensemble de l'installation.Les salles destinées au personnel se trouvent en arrière du bâtiment, derrière la salle d'arrivée des convois funéraires.
Deux possibilités sont offertes aux personnes désireuses d'assister au début de la crémation ; elles sont invitées soit à se rendre dans une pièce munie d'une large vitre et donnant sur la salle d'introduction automatisée, soit à suivre le déroulement de l’opération grâce à un écran plasma situé dans une pièce contiguë où ont également lieu les remises d'urnes.
Tout a été mûrement réfléchi afin de faciliter l'accueil du public mais aussi pour limiter le nombre de personnes nécessaires au bon fonctionnement de ce complexe, tant sur le plan de la praticité des lieux que sur la technicité employée.
En effet, le niveau technique de l'installation demeure complexe dans sa mise en place mais permet de par sa conception de recevoir un deuxième four dans les prochaines années et sa ligne de filtration est pour l'heure unique en Bretagne puisqu'elle permet comme nous l'ont expliqué M. Jean-Pierre Guillermin, Directeur pour la France de la Société Facultatieve Technologies et son collaborateur M. Fabien Bontemps, de réduire au maximum les rejets dans l'atmosphère, ces derniers, déchargés des dioxines et des métaux lourds (mercure), étant quasiment nuls.
Le four de nouvelle génération (FT III), apte à recevoir des cercueils "hors normes" jusqu'à un mètre de large, possède un dispositif de traitement et de filtration des fumées. L’établissement dispose en outre d’un pulvérisateur ultrarapide permettant de procéder à la séparation des éléments ferreux et non ferreux.
Pour mémoire, lors d'une crémation classique, les deux mille mètres cubes de fumées sont rejetés dans l’atmosphère après avoir traversé la chambre de post-combustion permettant le rebrûlage des gaz. Dans le cas du crématorium de Quimper, les effluents issus de la combustion sont refroidis par un échangeur thermique permettant de favoriser la réaction chimique à basse température (< à 200°C) des fumées et du réactif approprié (charbon et chaux). Le mélange du réactif et des fumées migrera alors vers le dispositif de filtration composé de 2X30 manches filtrantes. En fin de journée, le procédé mettra en œuvre le protocole de décolmatage permettant de collecter les particules filtrées. L’ensemble des déchets de filtration sera alors stocké automatiquement dans un fût hermétique approprié, avant d’être acheminé 2 à 3 fois par an dans un centre d’enfouissement de classe 1.
Les fumées, quant à elles, libérées de leurs impuretés, s'évacueront normalement par les conduits prévus à cet effet.
À l'issue de la crémation, les calcius seront regroupés, refroidis, et placés dans un pulvérisateur ultrarapide. Cette opération permettra de procéder à la séparation des éléments ferreux et non ferreux d’une part et à la pulvérisation desdits calcius d’autre part. Les cendres collectées seront ensuite transvasées de l’urne technique à l’urne de la famille dans l’unité de traitement des cendres.
On notera précisément le soin apporté à la sécurité, à l’hygiène et aux conditions de travail des opérateurs de four qui disposent de matériels sophistiqués et de technologie avancée.
Cet ensemble bien pensé et homogène se fond dans le décor des alentours, il est bordé par des amoncellements de granulite et de schistes micacés sur lesquels pousse une végétation importante qui rend le lieu encore plus solennel et plus apaisant.
Il est raisonnable de penser que l'objectif de six cent cinquante crémations sera atteint dès la première année tant l'accès du lieu est facile et bien indiqué ; étudié en tous points pour recevoir les familles dans les meilleures conditions possibles et les moyens employés pour y parvenir n'ont pas été minimisés bien au contraire.
" Chinche-Vad-Dite Michel", autrement dit…Souhaitons lui bonne chance et … Avel-Mad-Dite (Bon Vent).
D'une superficie au sol d'environ 800 m2 et à seule vocation de crématorium, le Complexe Crématiste imaginé par Michel Corbel et dessiné par Gilles Le Compès, un architecte local, était attendu eu égard d'une part à l'augmentation du taux de crémation et d'autre part à l'éloignement des crématoriums de Carhaix, Brest ou Lorient, chacun éloignés d'environ soixante-dix kilomètres de la capitale finistérienne.
Facile d'accès grâce au nouveau périphérique nord qui contourne la ville, le complexe de crémation est adossé à une paroi rocheuse au pied du cimetière de Stang Vihan d'où il aura fallu dégager près de 9000 m3 de terre, il s'intègre parfaitement dans cet écrin de verdure. Le vaste parking permet l'accueil d'une centaine de voitures et l'on pénètre dans l’établissement par deux portes vitrées, bordées de baies en verre dépoli donnant accès à la salle de cérémonie que Michel Corbel a voulu parfaitement ronde et rehaussée d'une superbe coupole de verre et de bois clair.
Les bancs en hêtre clair reprennent la forme de la coupole et permettent de recevoir environ cent quarante personnes. L'ambiance est neutre, apaisante et se prête au recueillement.
L'entrée des opérateurs funéraires se fait par le côté droit du crématorium et se prolonge par une large salle équipée d'une cellule réfrigérée pouvant contenir quatre corps.
Aussitôt arrivés, les porteurs posent le cercueil du défunt sur le catafalque et le placent à l'arrière de la salle de cérémonie derrière deux larges portes en bois clair; puis, le maître de cérémonie actionne au niveau du pupitre une commande qui permet à la fois l'ouverture complètement automatisée des portes mais aussi l'arrivée du catafalque à l'endroit prévu pour l'hommage sans aucune autre intervention humaine.
Les portes coulissantes sur la gauche de la salle de cérémonie donnent accès à deux salons d'attente distincts qui permettent aux familles de patienter jusqu'à l'issue de la crémation et éventuellement de se restaurer à la cafétéria située à l’entrée.
Dans le prolongement de la cafétéria se trouve un bureau d'accueil. Jouxtant la salle de réception se trouve la salle technique d'où le gestionnaire du crématorium sera en mesure de vérifier le bon fonctionnement des appareils et de l'ensemble de l'installation.Les salles destinées au personnel se trouvent en arrière du bâtiment, derrière la salle d'arrivée des convois funéraires.
Deux possibilités sont offertes aux personnes désireuses d'assister au début de la crémation ; elles sont invitées soit à se rendre dans une pièce munie d'une large vitre et donnant sur la salle d'introduction automatisée, soit à suivre le déroulement de l’opération grâce à un écran plasma situé dans une pièce contiguë où ont également lieu les remises d'urnes.
Tout a été mûrement réfléchi afin de faciliter l'accueil du public mais aussi pour limiter le nombre de personnes nécessaires au bon fonctionnement de ce complexe, tant sur le plan de la praticité des lieux que sur la technicité employée.
En effet, le niveau technique de l'installation demeure complexe dans sa mise en place mais permet de par sa conception de recevoir un deuxième four dans les prochaines années et sa ligne de filtration est pour l'heure unique en Bretagne puisqu'elle permet comme nous l'ont expliqué M. Jean-Pierre Guillermin, Directeur pour la France de la Société Facultatieve Technologies et son collaborateur M. Fabien Bontemps, de réduire au maximum les rejets dans l'atmosphère, ces derniers, déchargés des dioxines et des métaux lourds (mercure), étant quasiment nuls.
Le four de nouvelle génération (FT III), apte à recevoir des cercueils "hors normes" jusqu'à un mètre de large, possède un dispositif de traitement et de filtration des fumées. L’établissement dispose en outre d’un pulvérisateur ultrarapide permettant de procéder à la séparation des éléments ferreux et non ferreux.
Pour mémoire, lors d'une crémation classique, les deux mille mètres cubes de fumées sont rejetés dans l’atmosphère après avoir traversé la chambre de post-combustion permettant le rebrûlage des gaz. Dans le cas du crématorium de Quimper, les effluents issus de la combustion sont refroidis par un échangeur thermique permettant de favoriser la réaction chimique à basse température (< à 200°C) des fumées et du réactif approprié (charbon et chaux). Le mélange du réactif et des fumées migrera alors vers le dispositif de filtration composé de 2X30 manches filtrantes. En fin de journée, le procédé mettra en œuvre le protocole de décolmatage permettant de collecter les particules filtrées. L’ensemble des déchets de filtration sera alors stocké automatiquement dans un fût hermétique approprié, avant d’être acheminé 2 à 3 fois par an dans un centre d’enfouissement de classe 1.
Les fumées, quant à elles, libérées de leurs impuretés, s'évacueront normalement par les conduits prévus à cet effet.
À l'issue de la crémation, les calcius seront regroupés, refroidis, et placés dans un pulvérisateur ultrarapide. Cette opération permettra de procéder à la séparation des éléments ferreux et non ferreux d’une part et à la pulvérisation desdits calcius d’autre part. Les cendres collectées seront ensuite transvasées de l’urne technique à l’urne de la famille dans l’unité de traitement des cendres.
On notera précisément le soin apporté à la sécurité, à l’hygiène et aux conditions de travail des opérateurs de four qui disposent de matériels sophistiqués et de technologie avancée.
Cet ensemble bien pensé et homogène se fond dans le décor des alentours, il est bordé par des amoncellements de granulite et de schistes micacés sur lesquels pousse une végétation importante qui rend le lieu encore plus solennel et plus apaisant.
Il est raisonnable de penser que l'objectif de six cent cinquante crémations sera atteint dès la première année tant l'accès du lieu est facile et bien indiqué ; étudié en tous points pour recevoir les familles dans les meilleures conditions possibles et les moyens employés pour y parvenir n'ont pas été minimisés bien au contraire.
" Chinche-Vad-Dite Michel", autrement dit…Souhaitons lui bonne chance et … Avel-Mad-Dite (Bon Vent).
Suivez-nous sur les réseaux sociaux :