Face à une couverture sociale insuffisante, les interrogations d’un grand nombre de salariés se sont naturellement portées sur les problèmes sociaux que peuvent rencontrer leurs familles en cas de veuvage, de handicap et de dépendance. Au fi l des ans, l’Organisme Commun des Institutions de Rente et de Prévoyance (OClRP), union de près de quarante institutions de prévoyance, a pris une importance capitale dans notre système de protection sociale. L’OCIRP représente aujourd’hui plus de quatre millions de salariés cotisants et plus de six cent mille entreprises adhérentes. Tour d’horizon de ses compétences et de son action.
L’OCIRP agit pour la prévoyance collective
Force est de dire que tout change dans notre société actuelle. Les familles, unies, traditionnelles, pacsées, monoparentales, reconstituées ... sont amenées à vivre à la fois d’intenses bonheurs et de grands malheurs. Dont acte. Il faut cependant imaginer le pire pour vivre le meilleur : cela s’appelle la prévoyance. Le vieillissement de la population avec l’accélération des évolutions démographiques, le veuvage précoce, le handicap et la dépendance sont autant de sujets et de préoccupations actuelles. Désormais aucune donnée économique ni sociale ne peut-être analysée sans interpréter ces paramètres nouveaux. Il s’agit de travailler, protéger, vivre dans un équilibre en pleine mutation, au sein des mondes de la vie personnelle et de la vie professionnelle.
Ces préoccupations sensibles et difficiles sont le coeur de métier de l’OCIRP qui, avec plus de quarante ans de recul et d’expérience en la matière, est devenu le référent technique et sociétal du sujet.
L’OClRP en chiffres :
|
Protéger son conjoint, protéger ses enfants, protéger son autonomie
L’OCIRP est organisé sous forme d’union regroupant près de quarante institutions de prévoyance, ce qui permet de mutualiser les risques et d’apporter des compléments de ressources aux veufs, aux orphelins, aux enfants handicapés orphelins ou aux personnes en perte d’autonomie. L’OCIRP a donc une fonction d’organisme d’assurance spécialisé, et propose ainsi une large gamme de garanties collectives couvrant les risques de décès et de dépendance, par le versement de rentes viagères ou temporaires : rentes pour le conjoint survivant, rentes d’éducation pour les enfants (handicapés ou non), rentes dépendance. Depuis sa création, l’OCIRP fait preuve d’innovation sociale et sectorielle, puisqu’il a reconnu très tôt la situation des concubins et des pacsés et élargi la notion "d’enfant à charge".
Les garanties de l’OCIRP sont également accompagnées de soutiens spécifiques, dans le cadre de son action sociale. Ainsi, à l’écoute des besoins des familles touchées par le deuil, l’OCIRP mène de véritables actions de solidarités collectives en proposant une assistance pratique et immédiate destinée aux allocataires (écoute, aide aux démarches, soutien scolaire pour les enfants, aides individuelles…).
L’OCIRP assure le personnel de toutes les entreprises, quelles que soient leurs tailles ou leurs secteurs d’activité. Cette couverture s’exerce dans le cadre de contrats d’entreprises ou d’accords collectifs. Ainsi, l’OCIRP apporte une meilleure protection sociale complémentaire de la famille aux français actifs. C’est un véritable acteur qui agit au coeur de la famille.
L’OCIRP assure une mission d’intérêt social
Concrétisant l’engagement de l’union pour une meilleure connaissance des problèmes rencontrés par la famille, l’OCIRP vient institutionnaliser cette démarche citoyenne par ses actions en direction des endeuillés, des enfants orphelins et des personnes en situation de handicap. Au-delà de son savoir-faire, l’OCIRP s’attache donc à venir en aide à ceux qui en ont le plus besoin, pour améliorer leurs conditions de vie. Plus qu’un engagement, c’est une véritable mission d’intérêt social.
Les garanties OCIRP sont diffusées par les institutions de prévoyance membres des groupes :
|
L’OCIRP est membre :
www.ocirp.fr |
Dialogue & Solidarité, association fondée par l’OCIRP pour accompagner le deuil
Le deuil est un processus universel.
Quelle que soit notre religion, notre origine, notre culture, un cheminement est nécessaire pour essayer de surmonter une telle douleur. Une vie s’arrête, mais la vie continue. Un accompagnement est essentiel, indispensable même.
Or, si les pouvoirs publics ont pris conscience de la nécessité de protéger les femmes enceintes, population également fragile, par des mesures de soutien d’ordre médical et social, l’accompagnement des personnes en deuil n’est pas encore suffi samment ni assez souvent pris en compte. Il y a cependant des démarches publiques,
privées et professionnelles qui sont remarquables.
Dialogue & Solidarité est une association fondée par l’OCIRP pour accompagner et écouter les personnes veuves en leur apportant un soutien moral et psychologique. Car, après le décès du conjoint, les personnes veuves ne se reconstruisent pas seules, mais grâce au monde qui les entoure. L’OCIRP a fondé l’association Dialogue & Solidarité pour permettre aux veufs et veuves de disposer d’un lieu d’expression et d’échange de leur souffrance. Les équipes d’accueil sont composées de psychologues, de professionnels de l’écoute et de bénévoles formés au travail du deuil.
Plusieurs formules d’entraide sont proposées : les entretiens individuels et les groupes de parole, qui accompagnent une personne veuve dans les différentes étapes de reconstruction.
Quelques témoignages…
Après la mort de son conjoint, Françoise a poussé la porte de Dialogue & Solidarité lorsqu’elle s’est rendu compte que son entourage ne voulait pas entendre ce qu’elle avait à dire. "Mon chagrin m’étouffe. Il faut que je parle, que je vide mon sac, mais personne ne veut m’écouter". Son histoire, celle de son deuil, rejoint celle de beaucoup d’autres qui, comme elle, ne peuvent parler aux proches, faute d’écoute de leur part ou qui, comme Christiane, dissimulent leur douleur aux enfants : "Devant eux, je m’efforce de ne pas montrer ma peine, ou dissimuler mes larmes pour ne pas ajouter à leur chagrin".
Ces discours trouvent un port d’attache dans les groupes de parole de Dialogue & Solidarité. Qu’il s’agisse de groupes d’entraide, de soutien ou de partage, tous poursuivent le même objectif : soutenir la personne.
Tous usent du même procédé : la parole comme thérapie. Une parole réparatrice, indispensable permet de nommer les choses, les sentiments, une parole libératrice. On ne juge pas. On parle ou on se tait. Le chagrin n’est pas occulté. On le laisse s’exprimer s’il vient.
À Dialogue & Solidarité "les mots soignent les maux".
Entendre et comprendre
"Le courage, on vient le chercher dans le groupe. On parle, on se donne des idées, on voit les autres avancer". Les groupes de parole de Dialogue & Solidarité reçoivent ceux qui veulent parler de leur deuil et qui cherchent aussi à comprendre à travers les autres comment s’en sortir.
Entendre autrui parler permet de relativiser son propre malheur et surtout, de s’aper cevoir que l’on n’est pas seul à subir un deuil. "On parle, on échange des expérien ces" dit un participant.
Écouter les autres, c’est aussi s’interroger, se demander : "pourquoi a-telle déménagé à la suite d’un décès, pourquoi se rend-il au cimetière tous les jours ?". Cette introspection, chacun la livre aux autres, en toute sincérité, sous la conduite d’une animatrice qui coordonne les échanges, approfondit ce qui est dit et donne la parole aux plus timides. Ici, nul besoin de paraître.
Chacun parle quand il le souhaite de la personne disparue, de ce qu’il éprouve, de ce qui le préoccupe et de ce qui lui fait mal. Au début, il faut mettre des mots sur les choses difficiles à dire, traduire des pensées compliquées à ordonner. "Au début, on met tout en vrac, puis on améliore", explique une participante. À la fin, on apprend à entendre, à écouter activement : "on prend les vitamines, on trouve une force".
Se comprendre soi-même
Au fil des groupes, des amitiés se nouent. On échange des adresses, des numéros de téléphone. On comprend aussi que d’autres sont passés par là et s’en sont sortis.
"Le groupe est là pour vous aider". Mais à Dialogue & Solidarité, la rencontre la plus importante est certainement celle que l’on fait avec soi-même, avec d’autres qui cherchent aussi la vérité personnelle comme clé de leur guérison. "Ça améliore, parce qu’on se connaît mieux". La démarche requiert un courage certain.
"Merci d’avoir eu l’audace d’être vousmême" : par cette formule transparente et lapidaire, Marie-Claude résume tout à la fois sa démarche, celle des autres et aussi celle de Dialogue & Solidarité, un espace dont le nom traduit autant de mains tendues.
Dialogue & Solidarité, c’est :
|
"Au coeur de la famille - fondation d’entreprise OCIRP" : soutenir les familles face aux risques de la vie.
L’OCIRP franchit une nouvelle étape et s’engage dans le cadre de sa fondation d’entreprise en faveur des familles face aux risques de la vie et notamment des jeunes orphelins, population dont on parle peu et qui reste méconnue parce qu’englobée dans le groupe des familles monoparentales et délaissée par la recherche.
Afin de mieux accompagner ces enfants face au drame que représente la perte d’un ou de ses parents et de mieux comprendre ses conséquences la fondation d’entreprise OCIRP organise son intervention autour de trois axes principaux : soutenir des actions permettant aux jeunes orphelins de grandir malgré la perte en étant accompagnés et soutenus ; sensibiliser le monde des professionnels de l’enfance et de l’éducation ; et enfin soutenir la recherche en sciences sociales et en sciences humaines.
Le défi de la Fondation d’entreprise OCIRP : faire connaître et reconnaître la situation de l’état d’orphelin en France.
Quelques chiffres :
- 500 000 orphelins de père et/ou de mère de moins de 21 ans*
- 800 000 orphelins de père et/ou de mère de moins de 25 ans*
Devenir orphelin : un risque accru à l’adolescence
Perdre l’un de ses parents ou les deux est une situation plus rare dans la prime enfance (sur 500 000 orphelins de moins de 21 ans, 1/3 ont moins de dix ans*), mais au fil de l’avancée en âge, cette proportion augmente :
- un enfant sur 30 entre 10 et 14 ans ;
- un enfant sur 20 entre 15 et 19 ans ;
- près d’un enfant sur 10 entre 20 et 24 ans.
Devenir orphelin, un risque social
11 % des enfants vivant en famille monoparentale sont orphelins*.
Perdre un parent pendant l’enfance concerne davantage les enfants d’origine sociale modeste : 7,4 % d’orphelins
de père et 1,6 % de mère parmi les enfants d’ouvriers contre 3,1 % de père et 0,8 % de mère parmi les enfants de cadres*.
Devenir orphelin avant l’âge de 20 ans, peut rendre plus diffi cile l’accès à un diplôme toutes choses égales par ailleurs (le décès du père diminue les chances d’obtenir le baccalauréat et encore plus s’il s’agit du décès de la mère ou des deux parents), ce qui peut conditionner la suite du parcours professionnel**.
* Chiffres Ined, 1999
** Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), 2008.
"Prix Acteurs Économiques et Handicap" : nouvel appel à candidatures en direction des entreprises des secteurs public, privé et de l’économie sociale.
"La meilleure sensibilisation, c’est la communication" déclare Jean-Manuel Kupiec, directeur général adjoint de l’OCIRP. "Informer faire savoir et faire connaître, participent à lever les freins culturels. C’est fondamental pour qu’une culture handicap s’installe partout et que les personnes handicapées soient mieux considérées". Puisque la cause principale n’est pas forcément leur handicap, mais le regard porté sur lui !
La création du Prix "Acteurs Économiques & Handicap" en 2008 s’inscrit dans cette démarche, et a pour objectif d’encourager, de faire connaître et de valoriser les actions réalisées au bénéfi ce des personnes en situation de handicap, en France et dans les pays francophones. Ces actions d’innovation et de sensibilisation sont menées par l’ensemble des acteurs économiques, du public, du privé et de l’économie sociale et concernent divers domaines : culture, loisirs, services, emploi, accessibilité…
Selon Jean-Manuel Kupiec, "la loi pour l’égalité des droits et des chances a apporté des solutions et des avancées notoires quant à la situation des personnes handicapées. D’abord motivés par des obligations législatives, certains acteurs économiques mettent à présent en place des actions souvent exemplaires. Le faire savoir participe à l’évolution des mentalités, tant au sein des entreprises, que dans la vie quotidienne et sociale de tous".
Un Prix pour faire connaître les "exemples à suivre" en faveur du handicap…
Le coeur de métier de l’OCIRP est d’agir pour l’amélioration de la protection sociale des salariés grâce en particulier à un système de garantie de prévoyance du handicap. La création du Prix "Acteurs Economiques & Handicap" s’inscrit dans cette démarche et a pour objectif de faire connaître les actions "d’innovation et de sensibilisation" menées par l’ensemble des acteurs économiques en vue de favoriser l’insertion des personnes handicapées dans la cité. En 2010, l’OCIRP et ses partenaires que sont l’AGEFIPH, l’ANDRH, le CCAH, le FIPHFP, la FIH et l’ODAS, poursuivent leur soutien à cette prise de conscience collective.
…et un baromètre pour en mesurer les évolutions dans la société
L’OCIRP a également lancé un baromètre – unique en France – pour mesurer l’engagement de l’ensemble des acteurs économiques en faveur du handicap. Outil de suivi et d’évaluation des initiatives menées, ce baromètre propose une analyse détaillée et chiffrée de l’ensemble des dossiers reçus dans le cadre du Prix. Publié tous les ans, c’est un indicateur concret des acteurs qui se mobilisent pour une intégration positive des personnes handicapées, avec une vision qui se veut prospective pour permettre de préparer la situation d’aujourd’hui à celle de demain.
Lancement de la troisième édition le 7 décembre 2009
Pour le lancement de cette 3ème édition, l’OCIRP organise une soirée le lundi 7 décembre prochain à partir de 18H au Press Club (Paris 8ème), au cours de laquelle l’association Argos - nominé du Prix OCIRP 2009 - présentera l’exposition "Les déglingués" qui valorise BD, caricatures et dessins humoristiques du monde entier sur le thème du handicap. Dans le cadre d’un nouvel appel à projets, les acteurs économiques, publics, privés et de l’économie sociale, seront donc invités de nouveau à concourir et à participer à cette sensibilisation d’envergure.
La nouvelle édition du Prix "Acteurs Économiques & Handicap" récompensera tout type de projet portant sur l’emploi et l’accessibilité, mais aussi et surtout sur l’accès à la culture, au sport ou aux loisirs. Avec une mention spéciale cette année sur le thème de l’éducation et de la formation qui représentera un prix supplémentaire (soit au total huit prix décernés : deux prix dans chacune des trois catégories d’acteurs économiques du public, du privé et de l’économie sociale, plus un prix sur le thème "Éducation/Formation" et un prix spécial "coup de coeur" du jury).
Candidatures et dossiers à remettre à l’OCIRP, au plus tard le 25 avril 2010. Remise des Prix prévue au mois de juin 2010 à Paris. Pour plus d’information contactez Florence Sorin-Gomez au 01 44 56 22 56 ou connectez-vous sur :
www.exempleasuivre.com
Les lauréats 2009 du Prix "Acteurs Economiques et Handicap" de l’OCIRP
1er prix : l’Université de Bourgogne
* Fenotte : compagne du "gone" ou garçon en parler Lyonnais.
|
Suivez-nous sur les réseaux sociaux :