À l’heure ou beaucoup d’entre nous vont se recueillir à la mémoire d’un proche disparu dans les cimetières à l’occasion de la Toussaint, nous réfléchissons à notre propre mort.
Que nous choisissions l’inhumation ou de plus en plus la crémation, que cet instant de mémoire se passe devant une tombe traditionnelle, un columbarium, un jardin du souvenir ou pourquoi pas en pleine nature (car la loi du 19 déc. 2008 autorise cette liberté de dispersion hors des cimetières) il faut se répéter cette phrase que l’on attribue aussi bien à Jean Cocteau qu’à Edouard Herriot "Le vrai tombeau des morts, c’est le cœur des vivants".
Et pourquoi pas préparer ses obsèques ?
Les médias diffusent à certaines heures bien ciblées des publicités pour nous encourager à signer un contrat "de financement" ou "en prestations". Le citoyen qui devient un consommateur est un peu perdu dans cette jungle de propositions.
Très tôt, le mouvement crématiste, outre la défense de la crémation comme choix d’obsèques, a souhaité s’investir dans le conseil auprès de ses adhérents en les invitant à rédiger leur "testament crématiste", à établir des devis auprès des entreprises funéraires, à parler à leurs proches de leur volonté d’être crématisés. La Fédération Française de Crémation (FFC) a réaffirmé dans son communiqué de presse de la Toussaint 2011 ses exigences (voir page 37)
Sans oublier l’obligation d’aménager un site cinéraire dans chaque cimetière communal. La loi de 2008, prévoit seulement cette obligation aux communes de plus de 2000 habitants.
Être un citoyen "consommateur" ou un consommateur "citoyen" mortel et lucide de sa destinée mais pouvant jusqu’au bout défendre sa liberté et préserver des acquis que le mouvement associatif et crématiste a pu apporter dans une société consumériste et individualiste. Entre dialogue, échanges, concertation mais aussi affirmation de ses valeurs et de ses idées, l’homme "crématiste" veut profiter de la vie qu’il aime mais il veut laisser la trace d’un être responsable et altruiste dans "le cœur des vivants".
Une manière de passer le relais et de dire à ceux qui restent (qui resteront) : "Et pourquoi ne pas préparer sereinement ses obsèques ?"
Et pourquoi pas préparer ses obsèques ?
Les médias diffusent à certaines heures bien ciblées des publicités pour nous encourager à signer un contrat "de financement" ou "en prestations". Le citoyen qui devient un consommateur est un peu perdu dans cette jungle de propositions.
Très tôt, le mouvement crématiste, outre la défense de la crémation comme choix d’obsèques, a souhaité s’investir dans le conseil auprès de ses adhérents en les invitant à rédiger leur "testament crématiste", à établir des devis auprès des entreprises funéraires, à parler à leurs proches de leur volonté d’être crématisés. La Fédération Française de Crémation (FFC) a réaffirmé dans son communiqué de presse de la Toussaint 2011 ses exigences (voir page 37)
Sans oublier l’obligation d’aménager un site cinéraire dans chaque cimetière communal. La loi de 2008, prévoit seulement cette obligation aux communes de plus de 2000 habitants.
Être un citoyen "consommateur" ou un consommateur "citoyen" mortel et lucide de sa destinée mais pouvant jusqu’au bout défendre sa liberté et préserver des acquis que le mouvement associatif et crématiste a pu apporter dans une société consumériste et individualiste. Entre dialogue, échanges, concertation mais aussi affirmation de ses valeurs et de ses idées, l’homme "crématiste" veut profiter de la vie qu’il aime mais il veut laisser la trace d’un être responsable et altruiste dans "le cœur des vivants".
Une manière de passer le relais et de dire à ceux qui restent (qui resteront) : "Et pourquoi ne pas préparer sereinement ses obsèques ?"
Hubert Sapin,
vice-président de la FFC.
vice-président de la FFC.
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