Les véhicules de cérémonie de prestige sont désormais une réalité incontournable. Pour toute entreprise souhaitant valoriser ses prestations, donner de l’élan à son activité ou simplement afficher une image plus attrayante, ce type de véhicule représente une véritable carte de visite, celle d’une profession qui évolue et qui aspire de plus en plus à l’excellence.
Face à l’intérêt grandissant des professionnels funéraires et afin de mieux répondre à la demande de ses clients, A2P décide d’étendre sa gamme de produits. Aussi, à la gamme Binz s’ajoutent désormais les véhicules de la marque Biemme avec notamment la superbe Métis. Un choix judicieux de la part d’A2P qui, en diversifiant ainsi son offre, pourra répondre aux exigences de toute la clientèle, même ceux qui souhaitent s’équiper d’un véhicule de prestige mais qui ne soit pas obligatoirement un Mercedes. En effet, Biemme dispose de modèles de corbillards aménagés sur les bases d’autres marques tel que la Chrysler 300C. De plus, des études sont en cours pour la réalisation de nouveaux modèles qui viendront étoffer la gamme. Par ailleurs, provenant du secteur de la mécanique, Pascal Lohr maîtrise bien ce domaine et reste très critique quant à la qualité de fabrication et aux finitions d’un véhicule. Il possède, en outre, une certaine expérience en matière d’homologation et d’immatriculation des véhicules funéraires importés. Il nous livre ses convictions et ses réflexions sur les véhicules de cérémonie qu’il a choisi de proposer.
Funérevue : Quelles sont les raisons qui ont motivé votre partenariat pour la distribution en France des véhicules de cérémonie Biemme Specialcars ?
Pascal Lohr : Je dois avouer que j’ai toujours été très sceptique quant à la fabrication des véhicules italiens notamment au niveau du procédé d’assemblage des tôles qui, suivant la fabrication, favorise la rouille au bout de 4 à 5 ans. À cela, s’ajoutent les terribles difficultés rencontrées, par les confrères, pour l’homologation des corbillards italiens en France. Étant moi-même entrepreneur de pompes funèbres, je trouvais de telles situations insoutenables, voire inadmissibles. C’est d’ailleurs pour ces raisons que j’ai décidé d’adopter pour ma société des véhicules Binz, le seul fabricant à construire les véhicules sur le châssis bâtit avec les homologations. Et c’est ainsi que nait mon partenariat avec le constructeur Binz pour distribuer ses véhicules sous l’enseigne A2P.
Depuis, je me suis rendu en Italie pour continuer très prudemment mes recherches et, début janvier 2010, j’ai été invité à visiter l'usine de fabrication Biemme où un accueil très chaleureux m’a été réservé de la part des responsables, notamment MM. Massimo Battistella et Dario Andreotto. Le dynamisme et la créativité des dirigeants m’ont enthousiasmé, sans compter la ligne du nouveau modèle Métis qui allie harmonie et beauté.
Suite à cette visite, j’ai dû revoir mes idées et mon scepticisme car j’ai découvert une unité de fabrication semblable à celle de Binz, tant dans son concept qu’au niveau des procédures. À titre d’exemple, les mêmes matériaux composites sont utilisés pour la construction de la partie corbillard, ce qui constitue un gage de qualité pour l’usager qui voit la durée de vie du véhicule garantie dans le temps.
Quant à l’homologation de cette nouvelle Métis, les responsables de Biemme m’ont assuré de tout mettre en œuvre pour sa mise aux normes afin de l’immatriculer en France sans devoir passer par la DRIRE.
Funérevue : Vos premières impressions sur le dernier modèle Métis ?
Pascal Lohr : C’est avec un œil critique que j’ai observé ce véhicule mais j’ai, très vite, découvert un véhicule aux lignes fluides et harmonieuses. À propos d’impressions émanant des personnes consultées pour leur opinion, j’ai recueilli une réflexion très pertinente de quelqu’un extérieur au funéraire : "Tiens ! On dirait un beau break !". Ce qui me laisse penser que ce modèle pourrait changer fondamentalement l’approche et la vision du grand public. Cette considération a renforcé ultérieurement ma conviction : un tel investissement n’est pas "gaspiller" son argent mais bien au contraire revaloriser l’image de l’entreprise et voir son chiffre d’affaires évoluer.
Je suis persuadé que la Métis sera, pour nous les pompes funèbres, une image très valorisante.
Funérevue : Qu’est ce qui, de prime abord, vous a le plus marqué dans ce véhicule ?
Pascal Lohr : C’est la rupture avec le conventionnel qu’incarne ce modèle, grâce à son design et à ses lignes très innovantes, car, hormis la couleur et quelques petits signes distinctifs, les corbillards se ressemblent tous. Aujourd’hui, quand je présente la Métis, j’ai l’impression de donner aux professionnels quelque chose de neuf, quelque chose qu’ils n’espéraient plus mais qui devient réalité, comme lorsque j’étais enfant et que l’on m’offrait la petite voiture dont je rêvais… j’étais littéralement fasciné. C’est cet effet-là qui se produit ! Ce véhicule est en quelque sorte l’incarnation de l’élan d’une profession qui avance, qui se modernise et qui sait aussi surprendre. Biemme a bien saisi nos attentes et a su répondre à cet appel.
Funérevue : En quoi cet impact pourrait contribuer à valoriser les prestations de ce véhicule ?
Pascal Lohr : C’est l’impact visuel d’un véhicule beau, terme qui dans le funéraire ne s’emploie pas, certains n’osent pas dire "c’est beau", parce qu’il s’agit de la Mort avec un grand “M”. De l’entendre dire, reste pour moi une sorte de consécration de l’engagement de chacun de nous dans cette profession. La Métis sera une pièce maîtresse qui contribuera à rendre notre métier beau, nos prestations belles et tout ce que nous devrons véhiculer dans le futur.
Face à l’intérêt grandissant des professionnels funéraires et afin de mieux répondre à la demande de ses clients, A2P décide d’étendre sa gamme de produits. Aussi, à la gamme Binz s’ajoutent désormais les véhicules de la marque Biemme avec notamment la superbe Métis. Un choix judicieux de la part d’A2P qui, en diversifiant ainsi son offre, pourra répondre aux exigences de toute la clientèle, même ceux qui souhaitent s’équiper d’un véhicule de prestige mais qui ne soit pas obligatoirement un Mercedes. En effet, Biemme dispose de modèles de corbillards aménagés sur les bases d’autres marques tel que la Chrysler 300C. De plus, des études sont en cours pour la réalisation de nouveaux modèles qui viendront étoffer la gamme. Par ailleurs, provenant du secteur de la mécanique, Pascal Lohr maîtrise bien ce domaine et reste très critique quant à la qualité de fabrication et aux finitions d’un véhicule. Il possède, en outre, une certaine expérience en matière d’homologation et d’immatriculation des véhicules funéraires importés. Il nous livre ses convictions et ses réflexions sur les véhicules de cérémonie qu’il a choisi de proposer.
Funérevue : Quelles sont les raisons qui ont motivé votre partenariat pour la distribution en France des véhicules de cérémonie Biemme Specialcars ?
Pascal Lohr : Je dois avouer que j’ai toujours été très sceptique quant à la fabrication des véhicules italiens notamment au niveau du procédé d’assemblage des tôles qui, suivant la fabrication, favorise la rouille au bout de 4 à 5 ans. À cela, s’ajoutent les terribles difficultés rencontrées, par les confrères, pour l’homologation des corbillards italiens en France. Étant moi-même entrepreneur de pompes funèbres, je trouvais de telles situations insoutenables, voire inadmissibles. C’est d’ailleurs pour ces raisons que j’ai décidé d’adopter pour ma société des véhicules Binz, le seul fabricant à construire les véhicules sur le châssis bâtit avec les homologations. Et c’est ainsi que nait mon partenariat avec le constructeur Binz pour distribuer ses véhicules sous l’enseigne A2P.
Depuis, je me suis rendu en Italie pour continuer très prudemment mes recherches et, début janvier 2010, j’ai été invité à visiter l'usine de fabrication Biemme où un accueil très chaleureux m’a été réservé de la part des responsables, notamment MM. Massimo Battistella et Dario Andreotto. Le dynamisme et la créativité des dirigeants m’ont enthousiasmé, sans compter la ligne du nouveau modèle Métis qui allie harmonie et beauté.
Suite à cette visite, j’ai dû revoir mes idées et mon scepticisme car j’ai découvert une unité de fabrication semblable à celle de Binz, tant dans son concept qu’au niveau des procédures. À titre d’exemple, les mêmes matériaux composites sont utilisés pour la construction de la partie corbillard, ce qui constitue un gage de qualité pour l’usager qui voit la durée de vie du véhicule garantie dans le temps.
Quant à l’homologation de cette nouvelle Métis, les responsables de Biemme m’ont assuré de tout mettre en œuvre pour sa mise aux normes afin de l’immatriculer en France sans devoir passer par la DRIRE.
Funérevue : Vos premières impressions sur le dernier modèle Métis ?
Pascal Lohr : C’est avec un œil critique que j’ai observé ce véhicule mais j’ai, très vite, découvert un véhicule aux lignes fluides et harmonieuses. À propos d’impressions émanant des personnes consultées pour leur opinion, j’ai recueilli une réflexion très pertinente de quelqu’un extérieur au funéraire : "Tiens ! On dirait un beau break !". Ce qui me laisse penser que ce modèle pourrait changer fondamentalement l’approche et la vision du grand public. Cette considération a renforcé ultérieurement ma conviction : un tel investissement n’est pas "gaspiller" son argent mais bien au contraire revaloriser l’image de l’entreprise et voir son chiffre d’affaires évoluer.
Je suis persuadé que la Métis sera, pour nous les pompes funèbres, une image très valorisante.
Funérevue : Qu’est ce qui, de prime abord, vous a le plus marqué dans ce véhicule ?
Pascal Lohr : C’est la rupture avec le conventionnel qu’incarne ce modèle, grâce à son design et à ses lignes très innovantes, car, hormis la couleur et quelques petits signes distinctifs, les corbillards se ressemblent tous. Aujourd’hui, quand je présente la Métis, j’ai l’impression de donner aux professionnels quelque chose de neuf, quelque chose qu’ils n’espéraient plus mais qui devient réalité, comme lorsque j’étais enfant et que l’on m’offrait la petite voiture dont je rêvais… j’étais littéralement fasciné. C’est cet effet-là qui se produit ! Ce véhicule est en quelque sorte l’incarnation de l’élan d’une profession qui avance, qui se modernise et qui sait aussi surprendre. Biemme a bien saisi nos attentes et a su répondre à cet appel.
Funérevue : En quoi cet impact pourrait contribuer à valoriser les prestations de ce véhicule ?
Pascal Lohr : C’est l’impact visuel d’un véhicule beau, terme qui dans le funéraire ne s’emploie pas, certains n’osent pas dire "c’est beau", parce qu’il s’agit de la Mort avec un grand “M”. De l’entendre dire, reste pour moi une sorte de consécration de l’engagement de chacun de nous dans cette profession. La Métis sera une pièce maîtresse qui contribuera à rendre notre métier beau, nos prestations belles et tout ce que nous devrons véhiculer dans le futur.
Funérevue : Qu'en est-il des aménagements intérieurs et de la qualité de fabrication ?
Pascal Lohr : Vous savez que je suis un convaincu de la marque Binz, pour sa conception, sa qualité et son sérieux, mais en visitant les structures de Biemme, je dois bien avouer aujourd’hui qu’ils ont su, à l’instar de Binz, faire un véhicule attendu de tous. Et comme je l’ai déjà précisé, vis-à-vis de notre client, nous sommes responsables depuis la conception d’un véhicule jusqu’à sa livraison. Aussi, nous nous devons de lui donner le meilleur, de lui garantir la sérénité de l’achat. Je garde toujours une certaine réserve tant que nous n’avons pas assez de recul mais, si la beauté de l’intérieur reste à la hauteur de ce que j’ai vu, c’est le rêve ! (…)
Funérevue : Une des préoccupations majeures des professionnels réside dans l’homologation de véhicules importés. Comment allez vous procéder dans ce cas précis ?
Pascal Lohr : Binz est actuellement le seul fabriquant de châssis en Europe pour Mercedes-Benz qui prend en compte tous les aspects pour une homologation parfaite.
Il revient aux autres constructeurs de se mettre en conformité avec les normes européennes pour le bâtit. C’est cette promesse que j’ai obtenue de la part des responsables de Biemme qui nous fournira un COC en bonne et due forme pour tout le véhicule et non pas seulement pour le châssis, ce qui inquiétait tous les professionnels qui achetaient un véhicule provenant de l’étranger.
Enfin, question passion, A2P a choisi comme partenaire Binz et Biemme, peut-être aussi, pour la similitude dans leur noms : ils commencent tous les deux par un "B".
"B" comme Beau, Bon et Bien, une harmonie parfaite que j’ai décidé de mettre en avant afin de donner le meilleur à mes confrères qui décident de faire le pas vers une nouvelle excellence du funéraire.
Tout reste possible dans notre métier si nous poursuivons notre vocation avec respect et dignité, chose que bon nombre d’entre nous faisaient déjà, alors pourquoi s’en priver ? Le travail bien fait sera toujours récompensé et, la récompense suprême ce sont les familles qui nous l’apportent lorsque nous recevons leur approbation pour la qualité de notre travail.
Interview réalisée par Funerevue Europe
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