Résonance : M. Sauveplane, vous avez récemment pris la direction générale de SEM PFO – "Le Pech Bleu". Quelles fonctions exerciez-vous auparavant et dans quel secteur ? Quel est votre cursus ? Comment êtes-vous arrivé dans le secteur funéraire ?
Manuel Sauveplane : J’ai une formation scientifique et commerciale : un bac plus 5 en pharmacochimie à Montpellier, complété par un mastère en management à l’École Supérieure de Commerce de Paris. J’ai fait mes classes dans un gros groupe de l’industrie pharmaceutique et j’ai grimpé les échelons jusqu’à diriger 20 collaborateurs de haut niveau sur le plan national. Après huit ans de cette riche et intense expérience, j’ai simplement voulu retrouver mes racines et consacrer plus de temps à ma famille, tout en ayant la pratique des responsabilités qui sont les miennes.
Résonance : "Le Pech Bleu" est un établissement remarquable, qu’en pensez-vous ? Quelles observations avez-vous pu faire ? Pensez-vous rénover ou améliorer les équipements existants ?
Manuel Sauveplane : Tout d’abord ce statut de Société d’Économie Mixte voulue par M. Raymond Couderc, sénateur maire de la ville de Béziers a retenu immédiatement mon attention : avoir une mission de service public tout en conservant une réactivité et la possibilité d’entreprendre est une vraie valeur ajoutée.
Ensuite, en effet, le site et ses structures qui ont été pensées et élaborées en collaboration avec notre président, Mlle Annie Schmitt, nous permettent d’être un acteur majeur local et régional : je pense entre autres au Jardin du Souvenir (4500 m2 de rosiers et d’oliviers), à la chambre funéraire et ses salons de présentation, au crématorium ou encore à la salle des hommages.
Mais au-delà de ces réalisations, nous devons à nouveau progresser pour répondre aux exigences des familles. Beaucoup de choses restent à faire comme par exemple, développer encore plus la notion d’accueil et de services : moderniser les salons, permettre aux familles de se retrouver dans un lieu apaisant et serein malgré les circonstances (sonorisation du Jardin du Souvenir...)
Je suis très attaché enfin à la personnalisation des obsèques. Chaque défunt et chaque famille étant différents, les obsèques ne peuvent pas être similaires et formatées. Notre devoir est d’accompagner les familles avec dignité en tenant compte de leurs moindres attentes et volontés.
Notre capacité d’accueil des familles doit également évoluer notamment par la réalisation, dès le mois prochain, de 3 nouveaux bureaux pour que nos conseillers funéraires puissent répondre avec efficacité et efficience à la hausse prévisible des décès, et accompagner la demande croissante en matière de crémation (plus de 50% dans notre région) à travers de nouvelles installations modernes et adaptées aux nouvelles contraintes législatives et réglementaires, notamment environnementales.
Résonance : La SEM PFO – "Le Pech Bleu" a, depuis peu, fait l’acquisition de la Marbrerie Yedra. Est-ce un challenge à vos yeux ? Quelles sont vos perspectives à ce niveau ?
Manuel Sauveplane : Oui le défi est de pouvoir devenir et rester l’unique interlocuteur des familles en matière funéraire, de la prévoyance obsèques à l’édification de monuments funéraires, en passant par l’organisation complète des obsèques (inhumation et crémation), tout en développant notre image de qualité pour l’ensemble de nos produits et prestations.
Pour parler perspectives, nous ouvrons au public une agence de notre filiale "Pech Bleu Marbrerie Yedra" à Pézenas, commune située à 30 km du siège de l’entreprise. L’activité du funéraire étant une activité de proximité, il est nécessaire que nous nous ouvrions à une représentation de nos services par diverses implantations dans des communes plus éloignées dont les familles font déjà appel à nos services.
Résonance : Côté innovation, vous êtes en train de travailler sur un projet de bornes interactives, pouvez-vous nous en dire plus ?
Manuel Sauveplane : Tous les membres de notre fédération l’Union du Pôle Funéraire Public (UPFP) réfléchissent à la réponse d’obligation de mention des noms des défunts dont les cendres ont été dispersées. À Béziers nous souhaitons toujours innover et c’est pourquoi l’idée de la borne interactive répond, à mon sens, à la législation en vigueur, mais pourrait être aussi un service supplémentaire rendu aux familles : consultation des noms des défunts 24h/24, possibilité pour des personnes éloignées de laisser des messages aux familles, bref, continuer de perpétuer le devoir de mémoire au travers d’outils modernes et adaptés.
La sécurité des données ainsi que les aspects légaux et techniques sont parfaitement maîtrisés et sont au coeur même de notre démarche envers les familles mais soyez rassurés, nous aurons l’occasion d’en reparler ensemble...
Résonance : Enfin, au-delà des journées du souvenir et de son usage habituel, vous souhaitez profiter de son cadre et donner à votre établissement une vocation culturelle. À quels types d’expositions ou d’évènements pensez-vous ?
Manuel Sauveplane : Au-delà de la vocation culturelle, notre volonté partagée est que ce site soit un véritable lieu de vie afin de contribuer dignement à lever le tabou de la mort et l’image parfois caricaturale des entreprises de pompes funèbres : ici des enfants viennent, jouent, des familles se retrouvent, se soutiennent, partagent, vivent, tout simplement !
J’aimerais que le décès ne soit pas l’unique raison de se retrouver à la SEM PFO Le Pech Bleu.
Ce vœu est partagé par nos élus et le personnel des PFO.
Mon équipe et moi-même nous engageons, chaque jour, à respecter les intérêts matériels et moraux des familles en deuil.
Pour moi, c’est ça la vraie mission de service public.
Manuel Sauveplane : J’ai une formation scientifique et commerciale : un bac plus 5 en pharmacochimie à Montpellier, complété par un mastère en management à l’École Supérieure de Commerce de Paris. J’ai fait mes classes dans un gros groupe de l’industrie pharmaceutique et j’ai grimpé les échelons jusqu’à diriger 20 collaborateurs de haut niveau sur le plan national. Après huit ans de cette riche et intense expérience, j’ai simplement voulu retrouver mes racines et consacrer plus de temps à ma famille, tout en ayant la pratique des responsabilités qui sont les miennes.
Résonance : "Le Pech Bleu" est un établissement remarquable, qu’en pensez-vous ? Quelles observations avez-vous pu faire ? Pensez-vous rénover ou améliorer les équipements existants ?
Manuel Sauveplane : Tout d’abord ce statut de Société d’Économie Mixte voulue par M. Raymond Couderc, sénateur maire de la ville de Béziers a retenu immédiatement mon attention : avoir une mission de service public tout en conservant une réactivité et la possibilité d’entreprendre est une vraie valeur ajoutée.
Ensuite, en effet, le site et ses structures qui ont été pensées et élaborées en collaboration avec notre président, Mlle Annie Schmitt, nous permettent d’être un acteur majeur local et régional : je pense entre autres au Jardin du Souvenir (4500 m2 de rosiers et d’oliviers), à la chambre funéraire et ses salons de présentation, au crématorium ou encore à la salle des hommages.
Mais au-delà de ces réalisations, nous devons à nouveau progresser pour répondre aux exigences des familles. Beaucoup de choses restent à faire comme par exemple, développer encore plus la notion d’accueil et de services : moderniser les salons, permettre aux familles de se retrouver dans un lieu apaisant et serein malgré les circonstances (sonorisation du Jardin du Souvenir...)
Je suis très attaché enfin à la personnalisation des obsèques. Chaque défunt et chaque famille étant différents, les obsèques ne peuvent pas être similaires et formatées. Notre devoir est d’accompagner les familles avec dignité en tenant compte de leurs moindres attentes et volontés.
Notre capacité d’accueil des familles doit également évoluer notamment par la réalisation, dès le mois prochain, de 3 nouveaux bureaux pour que nos conseillers funéraires puissent répondre avec efficacité et efficience à la hausse prévisible des décès, et accompagner la demande croissante en matière de crémation (plus de 50% dans notre région) à travers de nouvelles installations modernes et adaptées aux nouvelles contraintes législatives et réglementaires, notamment environnementales.
Résonance : La SEM PFO – "Le Pech Bleu" a, depuis peu, fait l’acquisition de la Marbrerie Yedra. Est-ce un challenge à vos yeux ? Quelles sont vos perspectives à ce niveau ?
Manuel Sauveplane : Oui le défi est de pouvoir devenir et rester l’unique interlocuteur des familles en matière funéraire, de la prévoyance obsèques à l’édification de monuments funéraires, en passant par l’organisation complète des obsèques (inhumation et crémation), tout en développant notre image de qualité pour l’ensemble de nos produits et prestations.
Pour parler perspectives, nous ouvrons au public une agence de notre filiale "Pech Bleu Marbrerie Yedra" à Pézenas, commune située à 30 km du siège de l’entreprise. L’activité du funéraire étant une activité de proximité, il est nécessaire que nous nous ouvrions à une représentation de nos services par diverses implantations dans des communes plus éloignées dont les familles font déjà appel à nos services.
Résonance : Côté innovation, vous êtes en train de travailler sur un projet de bornes interactives, pouvez-vous nous en dire plus ?
Manuel Sauveplane : Tous les membres de notre fédération l’Union du Pôle Funéraire Public (UPFP) réfléchissent à la réponse d’obligation de mention des noms des défunts dont les cendres ont été dispersées. À Béziers nous souhaitons toujours innover et c’est pourquoi l’idée de la borne interactive répond, à mon sens, à la législation en vigueur, mais pourrait être aussi un service supplémentaire rendu aux familles : consultation des noms des défunts 24h/24, possibilité pour des personnes éloignées de laisser des messages aux familles, bref, continuer de perpétuer le devoir de mémoire au travers d’outils modernes et adaptés.
La sécurité des données ainsi que les aspects légaux et techniques sont parfaitement maîtrisés et sont au coeur même de notre démarche envers les familles mais soyez rassurés, nous aurons l’occasion d’en reparler ensemble...
Résonance : Enfin, au-delà des journées du souvenir et de son usage habituel, vous souhaitez profiter de son cadre et donner à votre établissement une vocation culturelle. À quels types d’expositions ou d’évènements pensez-vous ?
Manuel Sauveplane : Au-delà de la vocation culturelle, notre volonté partagée est que ce site soit un véritable lieu de vie afin de contribuer dignement à lever le tabou de la mort et l’image parfois caricaturale des entreprises de pompes funèbres : ici des enfants viennent, jouent, des familles se retrouvent, se soutiennent, partagent, vivent, tout simplement !
J’aimerais que le décès ne soit pas l’unique raison de se retrouver à la SEM PFO Le Pech Bleu.
Ce vœu est partagé par nos élus et le personnel des PFO.
Mon équipe et moi-même nous engageons, chaque jour, à respecter les intérêts matériels et moraux des familles en deuil.
Pour moi, c’est ça la vraie mission de service public.
Propos recueillis par
Steve La Richarderie
Steve La Richarderie
Suivez-nous sur les réseaux sociaux :