Steve La Richarderie : M. Marette, M. Schaegis, les activités du groupe Madex Investissement viennent d'intégrer Hygeco International. Quelles ont été les motivations de cette opération ?
Francis Marette : Nous nous connaissons depuis plusieurs années, nous avions des relations courtoises de fournisseur à client, mais notre participation à un groupe de travail à la CPFM, nous a permis de mieux nous connaître. Jean-Michel avait besoin d'asseoir son entreprise, et nous n'étions plus présents sur son secteur, ce sont là nos principales motivations.
Jean-Michel Schaegis : Créer une synergie entre nos deux entreprises, pour nous positionner en leader sur le marché de l’hygiène funéraire, et optimiser nos offres de services à notre fidèle clientèle.
Cette intégration nous permettra de concrétiser notre croissance à venir, sans lutte concurrentielle.
Francis Marette : Nous nous connaissons depuis plusieurs années, nous avions des relations courtoises de fournisseur à client, mais notre participation à un groupe de travail à la CPFM, nous a permis de mieux nous connaître. Jean-Michel avait besoin d'asseoir son entreprise, et nous n'étions plus présents sur son secteur, ce sont là nos principales motivations.
Jean-Michel Schaegis : Créer une synergie entre nos deux entreprises, pour nous positionner en leader sur le marché de l’hygiène funéraire, et optimiser nos offres de services à notre fidèle clientèle.
Cette intégration nous permettra de concrétiser notre croissance à venir, sans lutte concurrentielle.
Steve La Richarderie : Cette intégration vous assure une couverture nationale, comment vous situez-vous aujourd'hui par rapport à vos concurrents ?
Francis Marette : Nous sommes les premiers intervenants en thanatopraxie et nous couvrons une grande partie du territoire, ce qui nous permet d'être très réactifs pour nos clients, c'est un plus vis-à-vis de nos concurrents.
Francis Marette : Nous sommes les premiers intervenants en thanatopraxie et nous couvrons une grande partie du territoire, ce qui nous permet d'être très réactifs pour nos clients, c'est un plus vis-à-vis de nos concurrents.
Jean-Michel Schaegis : Il est bien évident que ce rapprochement nous place en tête du marché français, et constitue la première entreprise de thanatopraxie du territoire. Nous sommes désormais capables de fournir nos prestations dans toutes les régions de France, grâce à un outil de travail correspondant à nos ambitions respectives.
Steve La Richarderie : Si on tient compte de vos points forts respectifs, cette intégration est-elle synonyme d'une optimisation certaine de vos prestations, aussi bien en matière de soins que de transport de corps ?
Francis Marette : Il est vrai que cette intégration optimisera nos services, surtout les transports. Les mouvements économiques des dernières décennies ont rendu les personnes beaucoup plus mobiles, que ce soit pour le travail, ou pour la villégiature, mais les racines restent dans la région d'origine, surtout lors des décès, ce qui explique le nombre croissant de transports. Ensemble, nous pourrons mieux servir notre clientèle.
Francis Marette : Il est vrai que cette intégration optimisera nos services, surtout les transports. Les mouvements économiques des dernières décennies ont rendu les personnes beaucoup plus mobiles, que ce soit pour le travail, ou pour la villégiature, mais les racines restent dans la région d'origine, surtout lors des décès, ce qui explique le nombre croissant de transports. Ensemble, nous pourrons mieux servir notre clientèle.
Jean-Michel Schaegis : Face à la flambée des coûts des carburants et l'augmentation constante des charges, qui pèsent sur nos entreprises, cette intégration devient un véritable outil de gestion pour consolider, et renforcer nos structures. Confrontés depuis quelques années à un marché en pleine mutation, nous pensons que l’avenir des entreprises funéraires passera par un renforcement des partenariats proposés par des entreprises spécialisées dans la thanatopraxie et les transports de corps.
Steve La Richarderie : Hygeco international et le Groupe Madex Investissement, êtes tous deux de fervents défenseurs de la thanatopraxie, au sens professionnel du terme. Avez-vous des projets afin de revaloriser votre métier en France : Pratique, médias, formation ?
Francis Marette : Il est vrai que notre métier s'est dévalorisé quelque peu ! Le Diplôme National devait glorifier la profession, et il en est tout autre. Pour notre cas nous allons prendre "à bras-le-corps" le problème de la protection du praticien et nous mettrons en place les formations adéquates.
Jean-Michel Schaegis : Hygéco et Madex Investissement se sont concurrencés pendant des années à armes égales, en défendant une Thanatopraxie "élitiste". Malgré ce "combat", nous avons individuellement défendu la même déontologie. Désormais, cette lutte pour les titres de noblesse de notre profession sera encore plus efficace. Notre position prédominante fera de nous un interlocuteur privilégié face aux instances publiques et privées, qui régissent notre profession sans tenir compte des problèmes et des besoins réels.
Francis Marette : Il est vrai que notre métier s'est dévalorisé quelque peu ! Le Diplôme National devait glorifier la profession, et il en est tout autre. Pour notre cas nous allons prendre "à bras-le-corps" le problème de la protection du praticien et nous mettrons en place les formations adéquates.
Jean-Michel Schaegis : Hygéco et Madex Investissement se sont concurrencés pendant des années à armes égales, en défendant une Thanatopraxie "élitiste". Malgré ce "combat", nous avons individuellement défendu la même déontologie. Désormais, cette lutte pour les titres de noblesse de notre profession sera encore plus efficace. Notre position prédominante fera de nous un interlocuteur privilégié face aux instances publiques et privées, qui régissent notre profession sans tenir compte des problèmes et des besoins réels.
Steve La Richarderie : A l'aube de cette nouvelle année 2008, quelles sont vos perspectives ?
Francis Marette et Jean-Michel Schaegis : Conforter notre position, continuer d'assurer nos prestations en améliorant leur qualité.
Francis Marette et Jean-Michel Schaegis : Conforter notre position, continuer d'assurer nos prestations en améliorant leur qualité.
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