Autour de la table, des représentants de la Fédération des Associations de Conjoints Survivants (FAVEC), de la Mutuelle des Armées, D’Antin Épargne Pension, de Filassistance, de la Fondation d’entreprise OCIRP, des entreprises indépendantes venues du Nord, de l’Isère, de l’Est, de Paris, et également de Guadeloupe.
Dans son allocution d’ouverture de la cérémonie, M. le député Georges Colombier rappelle le contexte de cette signature qui "est la traduction concrète de la mise en œuvre de la Charte du respect de la personne endeuillée lancée en 2009. Dans le monde du funéraire, cette charte a constitué un bond en avant sans précédent. Parce qu’elle est fondée sur des valeurs fortes comme l’éthique, la sensibilité, l’humanité, la charte connaît un réel succès. La cérémonie d’aujourd’hui en est une nouvelle illustration".
Le triomphe de la vie
Commentant la portée de l’accord signé, il précise que "Les obsèques solidaires avec France ADOT, c’est la mise en œuvre de l’idée que l’on peut encore sauver des vies le jour de sa mort. En effet, la loi dispose aujourd’hui que toute personne est considérée comme consentante au don d’éléments de son corps en vue de greffe si elle n’a pas manifesté d’opposition de son vivant. Néanmoins, nous savons malheureusement que tous les besoins en greffes ne sont pas satisfaits. Les délais d’attente pour certains patients sont longs et quelquefois dramatiquement trop longs.
Aussi, le développement d’actions de communication et de sensibilisation à destination du grand public ne doit-il pas faiblir. Il faut favoriser et encourager chaque individu à transmettre son choix à sa famille et à s’inscrire dans une démarche de solidarité avec ses concitoyens et ce, même au moment de la mort".
Concluant son intervention, il insiste sur le fait que la cérémonie de ce jour, "constitue un formidable souffle d’espoir : le triomphe de la vie !".
À son tour, M. Philippe Gosselin, député de la Manche et auteur d’une proposition de loi visant à inscrire la référence au don d’organe sur la carte vitale, commente la portée historique de l’accord conclu entre ADOT et l’OFPF, en le situant dans la lignée des actions à dimension humaine et solidaire qui ne peuvent laisser insensible. Il salue l’initiative prise par les deux partenaires et met en valeur son caractère innovant grâce au développement d’une pratique solidaire en matière de don d’organes.
De son côté, émue et visiblement comblée par cette cérémonie, Mme Marie-Claire Paulet, présidente nationale de France ADOT, réaffirme l’importance du don d’organes, grande cause nationale, et "rend un vibrant hommage aux 1400 bénévoles qui s’activent autour de l’association". Elle rappelle que "la greffe d’organes est l’une des plus grandes conquêtes du 20e siècle et un héritage précieux pour l’homme. C’est en effet la prédominance de la vie sur la mort". Commentant le protocole engagé par l’OFPF et France-ADOT, la présidente insiste sur la contribution des opérateurs funéraires en leur lançant : "grâce à votre engagement en faisant mention dans le contrat d’obsèques de dispositions particulières et précises".
Le triomphe de la solidarité
Avant de passer à la cérémonie officielle de l’accord de partenariat, Méziane Benarab, directeur général de l’OFPF, commence par excuser l’absence de M. Jean-Pierre Sueur, sénateur du Loiret auteur d’une proposition de loi en 2010, relative à la création d’un fichier national centralisant les donneurs d’organes. Puis, il revient sur le contexte qui a conduit à cette signature en précisant que "plus de 18 millions d’assurés ou de bénéficiaires de prestations d’assurance ou sociales sont aujourd’hui couverts par les engagements pris par les signataires de la Charte du respect de la personne endeuillée". Le concept des obsèques solidaires qui sert de fondement au lancement de la nouvelle offre de l’OFPF en est également une déclinaison. Et, reprenant une formule précédemment utilisée par M. Le député Colombier, M. Benarab souligne que le partenariat ainsi engagé "est également un triomphe de la solidarité".
Lui succédant, M. George-Edward Le Roy, directeur général délégué, présente concrètement à l’assistance les modalités de mise en œuvre de la dimension solidaire des nouveaux contrats diffusés par l’OFPF. Il insistera sur les deux volets solidaires des contrats :
- d’abord la possibilité pour le souscripteur de son vivant, d’exprimer son accord pour un don d’organe,
- ensuite le reversement d’une éventuelle soulte au dénouement des contrats au profit de l’une des six associations reconnues d’utilité publique sélectionnées.
Il s’agit, en l’occurrence, de la Fédération des Associations de Conjoints Survivants (FAVEC), France ADOT, la Société Protectrice des Animaux (SPA), la Fédération Nationale des Associations de Lutte contre le Cancer (FNCLCC), Perce-Neige, La Fédération des Associations d’Aveugles et Handicapés Visuels (FAF).
À l’issue de la signature de l’accord, un débat est alors engagé entre les différents participants autour du don d’organes, preuve que le sujet ne laisse pas indifférent. Prochaine étape pour l’OFPF, la signature de l’accord de partenariat avec la Fédération des Associations d’Aveugles et Handicapés Visuels, dans le courant du mois d’avril. Une étape de plus qui consacre le concept des obsèques solidaires.
Dans son allocution d’ouverture de la cérémonie, M. le député Georges Colombier rappelle le contexte de cette signature qui "est la traduction concrète de la mise en œuvre de la Charte du respect de la personne endeuillée lancée en 2009. Dans le monde du funéraire, cette charte a constitué un bond en avant sans précédent. Parce qu’elle est fondée sur des valeurs fortes comme l’éthique, la sensibilité, l’humanité, la charte connaît un réel succès. La cérémonie d’aujourd’hui en est une nouvelle illustration".
Le triomphe de la vie
Commentant la portée de l’accord signé, il précise que "Les obsèques solidaires avec France ADOT, c’est la mise en œuvre de l’idée que l’on peut encore sauver des vies le jour de sa mort. En effet, la loi dispose aujourd’hui que toute personne est considérée comme consentante au don d’éléments de son corps en vue de greffe si elle n’a pas manifesté d’opposition de son vivant. Néanmoins, nous savons malheureusement que tous les besoins en greffes ne sont pas satisfaits. Les délais d’attente pour certains patients sont longs et quelquefois dramatiquement trop longs.
Aussi, le développement d’actions de communication et de sensibilisation à destination du grand public ne doit-il pas faiblir. Il faut favoriser et encourager chaque individu à transmettre son choix à sa famille et à s’inscrire dans une démarche de solidarité avec ses concitoyens et ce, même au moment de la mort".
Concluant son intervention, il insiste sur le fait que la cérémonie de ce jour, "constitue un formidable souffle d’espoir : le triomphe de la vie !".
À son tour, M. Philippe Gosselin, député de la Manche et auteur d’une proposition de loi visant à inscrire la référence au don d’organe sur la carte vitale, commente la portée historique de l’accord conclu entre ADOT et l’OFPF, en le situant dans la lignée des actions à dimension humaine et solidaire qui ne peuvent laisser insensible. Il salue l’initiative prise par les deux partenaires et met en valeur son caractère innovant grâce au développement d’une pratique solidaire en matière de don d’organes.
De son côté, émue et visiblement comblée par cette cérémonie, Mme Marie-Claire Paulet, présidente nationale de France ADOT, réaffirme l’importance du don d’organes, grande cause nationale, et "rend un vibrant hommage aux 1400 bénévoles qui s’activent autour de l’association". Elle rappelle que "la greffe d’organes est l’une des plus grandes conquêtes du 20e siècle et un héritage précieux pour l’homme. C’est en effet la prédominance de la vie sur la mort". Commentant le protocole engagé par l’OFPF et France-ADOT, la présidente insiste sur la contribution des opérateurs funéraires en leur lançant : "grâce à votre engagement en faisant mention dans le contrat d’obsèques de dispositions particulières et précises".
Le triomphe de la solidarité
Avant de passer à la cérémonie officielle de l’accord de partenariat, Méziane Benarab, directeur général de l’OFPF, commence par excuser l’absence de M. Jean-Pierre Sueur, sénateur du Loiret auteur d’une proposition de loi en 2010, relative à la création d’un fichier national centralisant les donneurs d’organes. Puis, il revient sur le contexte qui a conduit à cette signature en précisant que "plus de 18 millions d’assurés ou de bénéficiaires de prestations d’assurance ou sociales sont aujourd’hui couverts par les engagements pris par les signataires de la Charte du respect de la personne endeuillée". Le concept des obsèques solidaires qui sert de fondement au lancement de la nouvelle offre de l’OFPF en est également une déclinaison. Et, reprenant une formule précédemment utilisée par M. Le député Colombier, M. Benarab souligne que le partenariat ainsi engagé "est également un triomphe de la solidarité".
Lui succédant, M. George-Edward Le Roy, directeur général délégué, présente concrètement à l’assistance les modalités de mise en œuvre de la dimension solidaire des nouveaux contrats diffusés par l’OFPF. Il insistera sur les deux volets solidaires des contrats :
- d’abord la possibilité pour le souscripteur de son vivant, d’exprimer son accord pour un don d’organe,
- ensuite le reversement d’une éventuelle soulte au dénouement des contrats au profit de l’une des six associations reconnues d’utilité publique sélectionnées.
Il s’agit, en l’occurrence, de la Fédération des Associations de Conjoints Survivants (FAVEC), France ADOT, la Société Protectrice des Animaux (SPA), la Fédération Nationale des Associations de Lutte contre le Cancer (FNCLCC), Perce-Neige, La Fédération des Associations d’Aveugles et Handicapés Visuels (FAF).
À l’issue de la signature de l’accord, un débat est alors engagé entre les différents participants autour du don d’organes, preuve que le sujet ne laisse pas indifférent. Prochaine étape pour l’OFPF, la signature de l’accord de partenariat avec la Fédération des Associations d’Aveugles et Handicapés Visuels, dans le courant du mois d’avril. Une étape de plus qui consacre le concept des obsèques solidaires.
Retranscription du discours de Marie-Claire Paulet, présidente de France ADOT lors de la signature de la convention avec l’OFPF à Paris le 23 mars 2011. M. le député, M. Benarab, M. Le Roy, Mmes, MM., je tiens tout d’abord à vous remercier pour le privilège accordé à la cause du don d’organes. Je représente des bénévoles très investis auprès d’associations départementales qui ressentent aujourd’hui une grande fierté d’avoir été entendus. La greffe d’organes est l’une des plus grandes conquêtes du 20e siècle et un héritage précieux. C’est en effet la prédominance de la vie sur la mort. Vous êtes désormais à nos côtés les tenants de cette idée forte. La Charte du respect de la personne endeuillée prend en compte chaque cas dans un moment de douleur, de perte de repères bien souvent. Elle va favoriser une meilleure qualité d’écoute, une volonté de soutien pour aller vers plus de simplicité à tous points de vue, un accompagnement renforcé en regard de l’état émotionnel des personnes touchées par le deuil. Faire son deuil : l’expression est belle mais quelquefois relative. Comment y parvenir ? La question mérite d’être posée. Il faut en l’état toujours prôner "l’après", dire que la vie l’emporte à tout prix. Ce choix, vous l’avez fait et nous vous en remercions. Il faut convaincre, sans contraindre, nos concitoyens d’entamer la réflexion sur la question sensible du don d’organes. N’oublions pas : nous en sommes les seules sources fiables. Réfléchir sur le don et la greffe procède avant tout d’un cheminement personnel. Elle commence notamment grâce à votre engagement en faisant mention dans le contrat d’obsèques de dispositions particulières et précises. Il ne s’agit donc plus de demander si l’on a été informé MAIS plutôt si l’on EST DONNEUR, grâce notamment au port de la carte. C’est une belle avancée et en soi une reconnaissance. On le sait : les principales raisons du taux de refus demeurent le manque d’information et le relais vers les proches. Grâce à cette convention, on peut réellement envisager une évolution favorable. Nous ne saurions trop vous remercier. Un seul mot d’ordre aujourd’hui : Agissons ensemble ! |
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