Par décret du président de la République en date du 11 novembre 2010, Bernard Maini a été nommé au grade de Chevalier de l’Ordre National du Mérite. Au cours de la cérémonie d’investiture qui a eu lieu le 19 mai 2011, il a reçu son insigne des mains de M. Hervé Novelli, ancien ministre et député d’Indre-et-Loir. À cette occasion, entourage, clients, confrères et représentants politiques lui ont exprimé leurs félicitations.
En effet, cette reconnaissance officielle vient récompenser l’œuvre de toute une vie consacrée au secteur du funéraire à savoir la création et le développement de deux entreprises, ainsi que l’ouverture prochaine durant l’hiver 2011 d’un crématorium sur le secteur de Dreux.
Cette distinction témoigne de la richesse d’un parcours professionnel consacré durant plus de trente ans à l’esprit d’entreprise, à la création d’emplois. Elle souligne également les qualités personnelles dont Bernard Maini, qui affiche aujourd’hui 70 printemps, a toujours fait preuve et notamment le fait qu’il ait toujours mis un point d’honneur à défendre l’image de la profession ainsi que la solidarité entre confrères. À travers cette distinction, c’est donc l’ensemble des professionnels qui se voit reconnu.
Portrait d’un patriarche, humaniste et philosophe
Bernard Miani a la parole facile des méditerranéens et explique d’un ton chantant son long parcours professionnel qui se confond, d’un bout à l’autre, avec sa vie familiale. L’homme est venu de son Italie natale à 15 ans. "Je suis arrivé en 1956 à la gare de Lyon, la France m’a ouvert les bras, on ne s’est plus quittés", confie l’entrepreneur avec jovialité. Il a pratiqué tous les métiers avant de devenir marbrier et de s’installer à Nogent-le-Roi avec son épouse en juillet 1977. Quelques rachats d’entreprises de pompes funèbres plus tard, il se trouve à la tête d’une belle affaire familiale, saine et prospère.
C’est en 2005, qu’il confie son entreprise à ses enfants. Cette société compte aujourd’hui 20 salariés dont les trois filles Maini, une petite-fille et le plus jeune des enfants, Florian. À 18 ans seulement, celui-ci prenait les rênes de l’établissement bien que le père soit toujours présent.
"C‘est une vocation, je ne compte pas mon temps. C’est comme à la maternité, il faut du temps pour venir au monde, il faut du temps pour prendre son dernier envol, entre les deux, il y a la vie". Raconte joliment cet infatigable confident des familles qui, inlassablement, accueille, accompagne et écoute la peine des autres. Au crématorium, il poursuivra sa mission avec gentillesse, délicatesse et générosité. Fidèle à lui-même comme à sa devise : "Une femme, un assureur et une banque". À ce trio, de toute sa vie, il n’a fait aucune entorse.
Un bâtiment symbolique
Le premier crématorium de l’agglomération drouaise ouvrira ses portes à l’automne à Vernouillet. Conçu par un cabinet d’architectes local, le projet est porté conjointement par la ville et l’entreprise de pompes funèbres Maini.
"Je ne suis pas le genre à me précipiter, confie d’emblée Bernard Maini, c’est le moins que l’on puisse dire". C’est avec Maurice Legendre, ancien maire de Vernouillet, qu’il avait imaginé le projet. Si ce dernier n’aboutit qu’aujourd’hui, "il y a toujours eu une continuité entre les deux parties", ajoute l’entrepreneur qui a passé la main en 2005 mais veille, dans l’ombre de son fils, Florian, à présent gérant de la société familiale. La complexité de la législation en matière d’installation de crématorium explique largement la durée de conception du projet.
"Il fallait trouver un terrain qui permette de ne pas gêner d’éventuels riverains et qui facilite l’utilisation de la future installation" commente Bernard Maini. Finalement, le futur équipement sera construit dans la zone d’activités de Bonsecours.
Après une enquête d’utilité publique, le permis de construire a été accordé en novembre 2010. C’est le cabinet d’architectes Drouais Caudron, Chauvet et Trémel qui a conçu le bâtiment. Celui-ci, sobre, est d’une grande élégance, il allie symboliquement les 4 éléments, l’eau et la terre via deux bassins plantés, un jardin paysagé et un revêtement de pierre, l’air à travers une grande verrière et le feu par les deux fours, éléments déterminants de l’installation.
Des normes et des règles strictes
Pour permettre la construction de ce nouvel équipement de l’agglomération, la ville a signé avec l’entreprise Maini un bail emphytéotique de 20 ans avec une délégation de service public. La période écoulée, le contrat d’exploitation sera soumis à un nouvel appel d’offres, l’équipement étant alors propriété de la ville.
Le coût de la construction et de l’aménagement de la parcelle est de 2 millions d’euros. Le projet inclut bien entendu toutes les dernières techniques en matière de crémation et respecte évidemment la réglementation européenne de plus en plus stricte et coûteuse en matière de crémation.
Bernard Maini avoue avoir visité beaucoup de crématoriums avant d’arrêter son choix. L’aménagement de la salle des fêtes de Vernouillet l’a même inspiré pour concevoir 2 salles de cérémonie qui peuvent être réunies pour n’en faire qu’une seule ! Une incinération demandant une heure et demie, une salle d’accueil/cafétéria permettra aux personnes présentes d’attendre en famille. Ceux qui le souhaiteraient pourront assister à la crémation via un système vidéo installé dans une pièce spécialement aménagée.
On l’aura compris, ce lieu favorisera le recueillement des familles et respectera leur deuil. Enfin, dans le petit parc paysagé, un "jardin du souvenir" pourra accueillir les cendres des défunts.
Cette distinction témoigne de la richesse d’un parcours professionnel consacré durant plus de trente ans à l’esprit d’entreprise, à la création d’emplois. Elle souligne également les qualités personnelles dont Bernard Maini, qui affiche aujourd’hui 70 printemps, a toujours fait preuve et notamment le fait qu’il ait toujours mis un point d’honneur à défendre l’image de la profession ainsi que la solidarité entre confrères. À travers cette distinction, c’est donc l’ensemble des professionnels qui se voit reconnu.
Portrait d’un patriarche, humaniste et philosophe
Bernard Miani a la parole facile des méditerranéens et explique d’un ton chantant son long parcours professionnel qui se confond, d’un bout à l’autre, avec sa vie familiale. L’homme est venu de son Italie natale à 15 ans. "Je suis arrivé en 1956 à la gare de Lyon, la France m’a ouvert les bras, on ne s’est plus quittés", confie l’entrepreneur avec jovialité. Il a pratiqué tous les métiers avant de devenir marbrier et de s’installer à Nogent-le-Roi avec son épouse en juillet 1977. Quelques rachats d’entreprises de pompes funèbres plus tard, il se trouve à la tête d’une belle affaire familiale, saine et prospère.
C’est en 2005, qu’il confie son entreprise à ses enfants. Cette société compte aujourd’hui 20 salariés dont les trois filles Maini, une petite-fille et le plus jeune des enfants, Florian. À 18 ans seulement, celui-ci prenait les rênes de l’établissement bien que le père soit toujours présent.
"C‘est une vocation, je ne compte pas mon temps. C’est comme à la maternité, il faut du temps pour venir au monde, il faut du temps pour prendre son dernier envol, entre les deux, il y a la vie". Raconte joliment cet infatigable confident des familles qui, inlassablement, accueille, accompagne et écoute la peine des autres. Au crématorium, il poursuivra sa mission avec gentillesse, délicatesse et générosité. Fidèle à lui-même comme à sa devise : "Une femme, un assureur et une banque". À ce trio, de toute sa vie, il n’a fait aucune entorse.
Un bâtiment symbolique
Le premier crématorium de l’agglomération drouaise ouvrira ses portes à l’automne à Vernouillet. Conçu par un cabinet d’architectes local, le projet est porté conjointement par la ville et l’entreprise de pompes funèbres Maini.
"Je ne suis pas le genre à me précipiter, confie d’emblée Bernard Maini, c’est le moins que l’on puisse dire". C’est avec Maurice Legendre, ancien maire de Vernouillet, qu’il avait imaginé le projet. Si ce dernier n’aboutit qu’aujourd’hui, "il y a toujours eu une continuité entre les deux parties", ajoute l’entrepreneur qui a passé la main en 2005 mais veille, dans l’ombre de son fils, Florian, à présent gérant de la société familiale. La complexité de la législation en matière d’installation de crématorium explique largement la durée de conception du projet.
"Il fallait trouver un terrain qui permette de ne pas gêner d’éventuels riverains et qui facilite l’utilisation de la future installation" commente Bernard Maini. Finalement, le futur équipement sera construit dans la zone d’activités de Bonsecours.
Après une enquête d’utilité publique, le permis de construire a été accordé en novembre 2010. C’est le cabinet d’architectes Drouais Caudron, Chauvet et Trémel qui a conçu le bâtiment. Celui-ci, sobre, est d’une grande élégance, il allie symboliquement les 4 éléments, l’eau et la terre via deux bassins plantés, un jardin paysagé et un revêtement de pierre, l’air à travers une grande verrière et le feu par les deux fours, éléments déterminants de l’installation.
Des normes et des règles strictes
Pour permettre la construction de ce nouvel équipement de l’agglomération, la ville a signé avec l’entreprise Maini un bail emphytéotique de 20 ans avec une délégation de service public. La période écoulée, le contrat d’exploitation sera soumis à un nouvel appel d’offres, l’équipement étant alors propriété de la ville.
Le coût de la construction et de l’aménagement de la parcelle est de 2 millions d’euros. Le projet inclut bien entendu toutes les dernières techniques en matière de crémation et respecte évidemment la réglementation européenne de plus en plus stricte et coûteuse en matière de crémation.
Bernard Maini avoue avoir visité beaucoup de crématoriums avant d’arrêter son choix. L’aménagement de la salle des fêtes de Vernouillet l’a même inspiré pour concevoir 2 salles de cérémonie qui peuvent être réunies pour n’en faire qu’une seule ! Une incinération demandant une heure et demie, une salle d’accueil/cafétéria permettra aux personnes présentes d’attendre en famille. Ceux qui le souhaiteraient pourront assister à la crémation via un système vidéo installé dans une pièce spécialement aménagée.
On l’aura compris, ce lieu favorisera le recueillement des familles et respectera leur deuil. Enfin, dans le petit parc paysagé, un "jardin du souvenir" pourra accueillir les cendres des défunts.
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