Les sept participants, six thanatopracteurs et un médecin légiste originaire de Côte d’Ivoire, ont suivi les cours théoriques et pratiques dispensés par le professeur G. Quatrehomme, médecin légiste, professeur de médecine légale à la Faculté de médecine de Nice, chef de service de médecine légale du CHU de Nice et par deux chirurgiens praticiens hospitaliers au CHU de Nice, le docteur G. Odin, chirurgien maxillo-facial, et le docteur Th. Balaguer, chirurgien plastique et esthétique.
Axé sur la restauration, partie ô combien importante de notre métier et si peu enseignée dans les écoles, le séminaire comportait également des cours de médecine légale.
Notre confrère Jean-Noël Benoît, aujourd’hui technicien du Laboratoire de médecine légale et anthropologie médico-légale de la Faculté de médecine de Nice, a veillé avec un soin tout particulier à la logistique et à la préparation des pièces anatomiques ; il a en outre initié les stagiaires à l’utilisation de l’alginate pour réaliser des moulages en plâtre. Chacun est reparti avec une réplique de sa main ainsi qu’avec un très bel ouvrage d’anatomie.
Une évaluation portant sur la restauration du visage et la maîtrise des différentes sutures enseignées par les chirurgiens a clôturé la session.
La restauration telle qu’elle est pratiquée à l’heure actuelle par la majorité des thanatopracteurs français est basée essentiellement sur l’utilisation de la cire et des cosmétiques. L’idée de transposer des techniques d’origine chirurgicale en thanatopraxie est tout à fait novatrice et ouvre des possibilités bien plus grandes aux nouveaux initiés.(Au lieu d’initiés, ne pourrait-on pas écrire praticiens ?)
Comme le souligne Frédéric Vuillemez, thanatopracteur et gérant des pompes funèbres du Haut-Doubs à Maîche (25) : "C’est un stage très constructif et très intéressant, qui nous a permis d’acquérir de la confiance et nous a ouvert les portes vers d’autres dimensions dans le domaine de la reconstitution. Le fait que la formation comporte énormément de pratique encadrée par des chirurgiens, nous a permis d’apprendre sérieusement et d’acquérir une certaine dextérité, notamment sur les diverses techniques de sutures".
Axé sur la restauration, partie ô combien importante de notre métier et si peu enseignée dans les écoles, le séminaire comportait également des cours de médecine légale.
Notre confrère Jean-Noël Benoît, aujourd’hui technicien du Laboratoire de médecine légale et anthropologie médico-légale de la Faculté de médecine de Nice, a veillé avec un soin tout particulier à la logistique et à la préparation des pièces anatomiques ; il a en outre initié les stagiaires à l’utilisation de l’alginate pour réaliser des moulages en plâtre. Chacun est reparti avec une réplique de sa main ainsi qu’avec un très bel ouvrage d’anatomie.
Une évaluation portant sur la restauration du visage et la maîtrise des différentes sutures enseignées par les chirurgiens a clôturé la session.
La restauration telle qu’elle est pratiquée à l’heure actuelle par la majorité des thanatopracteurs français est basée essentiellement sur l’utilisation de la cire et des cosmétiques. L’idée de transposer des techniques d’origine chirurgicale en thanatopraxie est tout à fait novatrice et ouvre des possibilités bien plus grandes aux nouveaux initiés.(Au lieu d’initiés, ne pourrait-on pas écrire praticiens ?)
Comme le souligne Frédéric Vuillemez, thanatopracteur et gérant des pompes funèbres du Haut-Doubs à Maîche (25) : "C’est un stage très constructif et très intéressant, qui nous a permis d’acquérir de la confiance et nous a ouvert les portes vers d’autres dimensions dans le domaine de la reconstitution. Le fait que la formation comporte énormément de pratique encadrée par des chirurgiens, nous a permis d’apprendre sérieusement et d’acquérir une certaine dextérité, notamment sur les diverses techniques de sutures".
Même si la médecine légale est enseignée dans les écoles de thanatopraxie et que l’examen théorique est composé pour moitié de questions de médecine, les relations entre le corps médical et les thanatopracteurs ne coulent pas forcément de source, comme l’explique Joaquin Lopez, thanatopracteur et enseignant: : "Depuis 2004, date à laquelle j’ai entrepris de sillonner les sentiers de France et de Navarre avec comme objectif majeur d’observer, faire de la recherche pour améliorer et tenter d’apporter à la thanatopraxie (au sens français du terme) l’impulsion nécessaire, je suis heureux d’avoir trouvé en France, à Nice, grâce à l’équipe du professeur Quatrehomme, le vent nouveau qui signe l’évolution que j’appelais de mes voeux. Ce que j’ai vu à Nice n’existe nulle part ailleurs à ce jour et ceux qui suivent vraiment mon parcours peuvent mesurer l’importance de mes propos".
C’est à Sébastien Boukhalo, thanatopracteur et membre du jury national, tout aussi enthousiaste, que je laisse le soin de conclure: "Ce séminaire de restauration faciale orchestré par le professeur Quatrehomme, nous apporte des approches techniques fondamentales pour effectuer un complément sur des corps abîmés et je pense que dans l’avenir cette formation devrait être incluse dans le parcours obligatoire des futurs élèves thanatopracteurs".
Claire Sarazin,
thanatopracteur.
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