Funecap Groupe sans ombre 2017Le 11 juin dernier, la Ville de Paris annonçait la victoire du Groupe FUNECAP, via la Société des Crématoriums de France, dans l’appel d’offres relatif à la gestion du crématorium du Père-Lachaise et à la construction d’un nouvel équipement (crématorium et chambre funéraire) square Forceval, dans le 19e arrondissement de Paris. Évènement historique s’il en est, celui-ci vient également souligner la ténacité et le professionnalisme des équipes de la Société des Crématoriums de France, ainsi que de l’ensemble des intervenants extérieurs qui, depuis près de neuf mois, auront été les acteurs de cette réussite. Xavier Thoumieux et Thierry Gisserot, coprésidents exécutifs du Groupe FUNECAP, partagent avec nous les temps forts de ce succès collectif.

 

Photo Xavier Thoumieux et Thierry GisserotRésonance : Monsieur Thoumieux, Monsieur Gisserot, c’est véritablement un moment historique que vient de vivre le Groupe FUNECAP ?

Xavier Thoumieux : Absolument. Historique à notre petite échelle bien entendu. Et un peu aussi pour le secteur. C’est en tout cas un événement qui fera date et dont nous sommes particulièrement fiers. Mais avant d’aller plus loin, nous souhaitons, Thierry et moi, sincèrement remercier l’ensemble des collaborateurs de FUNECAP et de la Société des Crématoriums de France. Leurs niveaux d’expertise et de professionnalisme, leur engagement depuis de nombreuses années, auront permis au Groupe d’acquérir les valeurs, les compétences, le savoir-faire, la notoriété, mais aussi la vision, requis pour produire une réponse pertinente à un dossier d’une telle complexité avec, à la clef, une victoire particulièrement satisfaisante qui intervient, quasiment jour pour jour, à la date anniversaire de la création de notre Groupe il y a 10 ans.

Thierry Gisserot : Au lancement de l’appel d’offres, beaucoup n’y croyaient pas, estimant que les jeux étaient faits d’avance étant donné qu’il était certain que nous allions devoir concourir contre la SEM(1) de la Ville de Paris, délégataire en place, et probablement contre d’autres groupes structurés et professionnels. Cela étant, depuis un certain nombre d’années, la position d’outsider nous sied plutôt bien. Aussi, le renoncement n’étant pas dans notre culture, nous avons décidé après mûre réflexion de nous lancer dans l’aventure pour relever un défi que d’aucuns disaient insurmontable, mais… "à cœur vaillant, rien d’impossible".

AAVP Funerarium ile Serre Jardin 02L’Île. © AAVP

XT : Neuf mois plus tard… Neuf mois d’une aventure humaine et collective sans pareille… Neuf mois de travail acharné, de rebondissements inattendus, d’excitations, de doutes… Et alors que d’autres ont renoncé devant l’ampleur de la tâche, c’est le soulagement et même un peu l’euphorie. Cette victoire, qu’on peut qualifier d’exceptionnelle, nous a permis d’être choisis pour devenir, à compter du 1er septembre 2019, et pour 30 ans, les nouveaux gestionnaires des crématoriums parisiens comprenant le crématorium du Père-Lachaise – 1er crématorium de France dont la construction débuta en 1889 et qui réalise aujourd’hui près de 6 200 crémations par an – et d’un second établissement à construire square Forceval dans le 19e arrondissement de Paris. Cet appel d’offre était donc particulièrement complexe puisqu’il portait sur deux projets distincts – la rénovation en profondeur du crématorium du Père-Lachaise dans les strictes contraintes imposées par son statut de monument historique – et la création d’un nouveau crématorium avec une chambre funéraire (10 salons) et quatre salles de cérémonie, pour lequel il était demandé de rendre… trois projets distincts.

TG : Aujourd’hui, bien que nous puissions considérer cette victoire comme mémorable, puisque c’est sans doute la première fois qu’une structure indépendante l’emporte sur une SEM dans ce type d’appel d’offres, il me semble personnellement que l’aspect spécifique de cet événement va bien au-delà et démontre que ce service public, rendu à plus de 90 % par des sociétés privées en France, n’est l’apanage d’aucun type d’acteur.

R : Tous les collaborateurs n’auront pas contribué directement au projet… Quelle était la composition de l’équipe en charge du dossier ?

XT : L’équipe composée spécialement pour cette consultation a regroupé une quinzaine de collaborateurs du Groupe - FUNECAP et Société des Crématoriums de France - associés à une quinzaine de partenaires externes d’horizons divers : architectes, bureaux d’études, spécialistes des monuments historiques, des espaces verts, de l’environnement, etc.

TG : Le cabinet d’architectes AAVP (Vincent Parreira et Marie Brodin) était dédié au projet du nouveau crématorium du square Forceval alors que le cabinet SaMa (Sandrine Lestrade et Marie Fernandez) a œuvré sur le dossier du Père-Lachaise. Ont également participé : Facultatieve Technologies (équipements de crémation), Log Architectes (partenaire de AAVP), l’Agence Brunelle (architecte en chef des monuments historiques), l’Atelier Roberta (paysagiste), Grahal (conseil en connaissance, gestion et valorisation du patrimoine), CameBat (économie de la construction), Lab Ingénierie (ingénierie environnementale), EVP (ingénierie des structures), Louis Choulet (ingénierie des fluides), ATEVE (ingénierie en aménagements urbains durables), Sherlock Patrimoine (assistance technique), Altia (ingénierie acoustique).
Tous, au sein de cette équipe, nous avions à cœur d’inscrire les crématoriums parisiens dans une démarche innovante, qualitative et écoresponsable, et pour ce faire, notre proposition devait constituer une véritable rupture avec le passé.

R : Justement, venons-en au fait. Commençons par le Père-Lachaise, ce lieu emblématique de la crémation en France et dont les bâtiments appartiennent au patrimoine historique. Quel a été votre parti pris et comment êtes-vous parvenu à créer cette rupture avec le passé ?

XT : L’aspect disruptif de notre projet concernant le crématorium du Père-Lachaise trouve son essence dans notre volonté de "décompresser" le site qui était à l’origine prévu pour 1 000 à 2 000 crémations et pas pour plus de 6 000...
Nos équipes internes, bureaux d’études et autres partenaires, dirigées par Julien Favier dont le travail acharné et la créativité ont été la clef dans la réussite du projet, ont mené une réflexion approfondie autour des équipements de crémation et de filtration afin de réduire et rationnaliser les espaces techniques. Ce qui était très difficile dans un bâtiment ancien dont on ne peut bouleverser la structure. En procédant ainsi, nous sommes parvenus à réattribuer une partie des zones techniques aux familles pour améliorer l’accueil. Cette redistribution de l’espace intérieur n’aura aucune incidence sur l’aspect extérieur du bâtiment. Ainsi, nous respecterons scrupuleusement l’ensemble des contraintes liées au statut de monument historique du site. Concernant les appareils de crémation, nous avons fait le choix d’anticiper leur renouvellement malgré le coût supplémentaire que cela représentait, afin de nous inscrire dans notre stratégie consistant à systématiquement proposer le plus haut niveau d’équipement possible aux familles et également dans notre parti pris résolument écoresponsable et dans notre exigence de sécurité totale… Exit les filtrations à huile et avec elles tous les risques de pollution et d’incendie...

TG : Il faut préciser que ces solutions concernant le Père-Lachaise ont également été rendues possibles grâce à l’approche globale de notre projet depuis l’origine : "deux sites pour un seul établissement". Ce choix original, non prévu par le cahier des charges mais qui en laissait la possibilité, nous a permis de répartir de façon équilibrée les appareils de crémation sur les deux sites pour gagner de la place au Père-Lachaise, et également d’assurer une sécurisation et une continuité dans le service, notamment lors des phases de travaux ou d’entretien.
Le volet Père-Lachaise représente un investissement de près de 9 M€ dans notre proposition. Aussi, outre les postes que je viens d’évoquer, nous entendons également effectuer d’importants travaux de remise en état et de préservation de ce fleuron national de la crémation. Ce niveau d’investissement, fort des ambitions sociales et écoresponsables des projets, nous permettra également de le mettre au niveau des exigences et attentes actuelles des familles, tant dans la qualité des services proposés que dans leur approche innovante et durable.

AAVP Funerarium Mont Route 03Le Mont. © AAVP

R : Social, écoresponsable, innovant, ultra qualitatif… ce sont là aussi les maîtres mots de votre projet du square Forceval qui verra le jour en 2023. Comment avez-vous appréhendé le "gros morceau" de la consultation ?

XT : De la façon la plus humble, la plus professionnelle et la plus rigoureuse possible… Comme le stipulait le cahier des charges, nous avons produit trois projets très différents les uns des autres et présentant chacun une personnalité très affirmée. En revanche, tous avaient en commun une approche très qualitative, innovante et écoresponsable, en parfaite adéquation avec la vocation future du site, tant au niveau symbolique que technique, et répondant parfaitement aux critères d’excellence exigés par la Ville de Paris.

TG : Il est à préciser que, dans ces trois propositions, nous avons à chaque fois, mais dans des configurations différentes, cherché à exploiter au mieux le potentiel du terrain dédié à ce futur Parc funéraire de Paris. Et là encore, nous tenons à saluer le travail effectué par toute l’équipe, car cette parcelle présentait de nombreuses contraintes et pas des moindres. Sans entrer dans les détails, les deux éléments majeurs qu’il nous fallait absolument prendre en compte était le fait que sa surface totale (qui est aujourd’hui dédiée à un jardin public) était de 6 000 m2 dont nous ne pouvions utiliser que 50 % (positionnés comme nous le souhaitions) afin de laisser l’autre moitié en jardin. Le fait qu’à proximité immédiate de cette parcelle passait une conduite de gaz, entraînant potentiellement de très fortes contraintes en fonction de la proximité de bâtiment à construire, n’a pas simplifié la réflexion. Sans compter que le terrain est situé en limite du périphérique au Nord et d’une voie de chemin de fer au Sud. Autant vous dire que ces "petits détails" réduisaient considérablement le champ des possibles. De fait, la production du cabinet AAVP et de son cabinet associé (Log Architectes, Thomas Saint-Guillain et Julie Fernandez) n’en est que plus remarquable, et ce, pour les trois propositions.

R : Pouvez-vous nous présenter brièvement chacun des projets ?

XT : Avec grand plaisir, c’est la moindre des choses au vu du travail effectué…

TG : Tout d’abord, "Le Mont". C’était un projet fondé sur le lien ancestral et multiculturel qui existe entre les points surélevés de notre terre et le sacré, considéré comme des ponts vers le divin. Son bâtiment, créant un relief artificiel, évoquait les tumulus, ces formes primitives de sculptures présentes en Europe, en Amérique précolombienne, en Chine ou encore au Japon. Enfin, l’accès au site, à l’image d’un pèlerinage vers la montagne sacrée, symbolisait le détachement progressif de l’homme vis-à-vis de sa sphère quotidienne, et son ascension, l’élévation vers le ciel.
La structure qui absorbait l’ensemble des fonctions du site – funérarium, crématorium, centre de réflexion –, de par sa forme à la fois douce et familière, s’intégrait parfaitement à son environnement en créant un trait d’union entre nature et culture, réel et spirituel, vivants et morts.
Le second projet a été baptisé "L’Île". Le site se voulait oasis d’apaisement et de sérénité au sein d’un environnement tumultueux. Un lieu protecteur au large de la cité qui dessine son horizon.
Situées en bordure de parcelle, les bâties, auraient fait obstacle aux nuisances sonores des automobiles en s’ouvrant sur un parc verdoyant. "L’Île" évoque un ailleurs. Elle crée une rupture avec le quotidien et renvoie le deuil dans un espace-temps à part. Elle veut protéger les familles sans les oppresser. L’enceinte a été rendue volontairement floue par une alternance de la végétation et de la structure artificielle qui fait office de canopée. Ainsi, les usagers pourraient, à loisir, s’égarer visuellement hors du lieu afin d’alléger la dureté et le caractère implacable du deuil.
Enfin, viens "L’Orée", le projet victorieux. "L’Orée" marque une fin et un début… fin des plaines et début des bois. La lisière, le seuil de l’existence, le départ vers l’au-delà, le début d’une vie sans l’autre sont matérialisés par la forêt qui se dresse au centre du site. En effet, une grande partie du projet est implantée en sous-sol (parking, espaces techniques, etc.), laissant une part belle à un parc paysagé en surface. Les salles de cérémonie (en hauteur et à la lumière naturelle) y reprennent le thème de l’hypogée – crypte, tombeau souterrain – aménagement très présent dans l’architecture funéraire antique. Ce bâtiment se réfère au trésor d’Atrée à Mycènes et à la nécropole royale de Vergina en Grèce qui démontrent, s’il en était besoin, que ce type d’ouvrage en partie enterrés peuvent se placer au sommet de l’art universel.
Comme dans les deux autres propositions, un ciel artificiel diffuse une lumière douce dans l’ensemble des locaux. Cette même lumière guide les familles vers la sortie en fin de cérémonie, symbolisant le retour à la vie après l’adieu au défunt.

XT : Comme vous pouvez le constater, chaque projet reposait sur une démarche et un concept architectural forts et spécifiques. Ces derniers étant les fruits d’une réflexion approfondie visant à mettre en exergue nos volontés de symbolique forte, d’innovation,
d’écoresponsabilité et de socio-responsabilité allant de concert avec la qualité de service que la Ville de Paris était en droit d’attendre pour ses administrés.

R : Faire cohabiter esthétisme et technique, cela n’a pas été trop difficile ?

XT : Ça l’est toujours, plus ou moins, mais cela dépend surtout des qualités d’écoute et d’adaptation de ceux qui vont œuvrer sur le projet. En cela, nos architectes et partenaires ont été parfaitement à l’écoute et réactifs "au quart de tour". Nous avions également l’avantage de bénéficier de toute l’expérience de nos collaborateurs de la Société des Crématoriums de France. Il faut garder à l’esprit que cette structure, faisant partie intégrante du Groupe FUNECAP, gère près de 45 crématoriums en France (ouverts et en construction), et, dans bien des cas, leur niveau de prestation fait référence en matière de qualité, d’innovation et de professionnalisme.
Aussi, dans le cadre de cette consultation, nous avons poussé le savoir-faire de nos équipes et partenaires à son paroxysme afin d’être en mesure de proposer une qualité architecturale de très "haute volée", mais où l’esthétique resterait au service de la technique et, "in fine", des besoins et attentes des familles.
Bien que les aspects architecturaux et esthétiques aient compté pour près de 40 % des points, notre expertise, dans les domaines de la crémation et de l’accueil des familles en situation de deuil, nous enjoignait à ne pas perdre de vue la vocation première des lieux. Pierre Vidallet, Julien Hanoka et Luc Behra ont été les acteurs clefs de cet aspect fondamental du projet.

R : Jusque-là, nous avons beaucoup parlé de la démarche architecturale, et pour cause… Mais dans sa globalité, le futur Parc funéraire de Paris, qu’est-ce que ça représente, exactement ?

XT : Comme vous l’aurez bien compris, notre parti pris se veut résolument écorésponsable et sociorésponsable. Ainsi, "L’Orée" comprendra quatre salles de cérémonie, dix salons, quatre appareils de crémation et un colombarium, sur une superficie intérieure totale de près de 7 000 m2 répartis sur cinq niveaux. Son bâtiment intégrera les exigences du nouveau "Plan Climat" de Paris et sera rendu complètement autonome grâce à la récupération d’énergie liée à son fonctionnement. Qui plus est, cette énergie produite étant supérieure aux besoins de la structure, de fait, celui-ci sera classée BEPOS (Bâtiment à Énergie POSitive).

TG : Nous avons également prévu une démarche d’économie circulaire visant à produire des prestations et services tout en limitant fortement la consommation et le gaspillage des matières premières et des sources d’énergies non renouvelables. Ce modèle économique sera associé à une recherche de biodiversité et à des protocoles de certification.
Pour la partie technique, les appareils de crémation seront de dernière génération, beaucoup moins gourmands en énergie, et disposant d’une maintenance dite "long life". Les entretiens étant beaucoup plus espacés dans le temps, ils permettent de limiter les phases d’arrêts techniques. De plus, ces équipements, proposés par Facultatieve Technologies France, vont bien au-delà des obligations légales en matière de filtration.
Précisons que, pour la consultation, la Ville de Paris avait fixé des exigences bien supérieures aux limites des seuils d’émissions atmosphériques réglementaires, et que notre projet est fondé sur des seuils améliorés en moyenne de 37 % par rapport à ces exigences légales en vigueur. C’est dans ce même souci d’exigence que nous avons ajouté un système de filtration des oxydes d’azote (à l’origine de particules fines), appelé "Denox" garantissant une baisse très sensible des particules considérées comme les plus nocives. Enfin, dès l’obtention des premiers certificats d’homologation pour les corbillards, nous déploierons une flotte composée d’une trentaine de véhicules électriques (nous avons d’ores et déjà pris les premières options du marché sur ce type de véhicules).

XT : "L’Orée", ou Parc funéraire de Paris, représente un investissement de 26 M€. C’est un investissement certes très important, mais, qui reflète sa sensibilité écoresponsable très affirmée et son caractère également sociorésponsable.
J’entends par-là que les tarifs proposés seront inférieurs, dès le 1er septembre prochain, à ceux du Père-Lachaise et de l’ensemble des crématoriums environnants. Et, bien entendu, contrairement à ce qu’on a pu lire dans des journaux peu préoccupés par la vérité des faits, ces tarifs sont fixes pour les trente ans de délégation modulo les révisions annuelles en fonctions des indices INSEE.
C’est en ce sens que nous allons construire une offre dite "sociale" avec des tarifs spéciaux dédiés aux personnes inscrites sur les registres des services sociaux, doublée d’une attention particulière pour les populations en difficulté et les minorités, celle-ci pouvant aller jusqu’à la gratuité pour les indigents. Dans le même temps, nous entendons développer une démarche d’"Économie Sociale et Solidaire" en collaboration, entre autres, avec l’association "Les Canaux".
Sur chaque poste, nous avons eu à cœur d’aller au bout de notre démarche. Profitons-en pour saluer le rôle très important qu’ont joué Damien Garon et Cédric Trouboul dans la construction de l’offre et la gestion du dossier qui a été particulièrement mouvementée et difficile. Sans oublier notre avocat et ami, Mathieu Seyfritz, avec qui nous avons dû faire face à un long parcours du combattant juridique pour aboutir après de longues tractations, liées à la complexité du dossier, à un contrat de quelques centaines de pages… (rires).

AAVP Funerarium 01 Oree Aerienne passerelle 03Vue aérienne de l’Orée. © AAVP

R : Au-delà de l’écoute ou de la réactivité, quels sont les autres éléments qui ont fait la différence ?

TG : Les 30 ans d’expérience et d’expertise de la Société des Crématoriums de France y sont pour beaucoup. Celle-ci étant reconnue pour développer une approche du service fortement qualitative, elle s’est vu décerner, en 2019, la 1re place des 13 500 enseignes de services à la personne en France par le magazine Capital (étude auprès de 20 000 personnes), et ce, sur trois critères :
- l’attention portée à la clientèle,
- le niveau d’expertise professionnelle,
- la recommandation à des tiers.
La Société des Crématoriums de France nous a permis d’avoir le recul nécessaire pour être juste et cohérents dans notre proposition, notamment sur le volet financier qui a également joué un grand rôle dans la décision finale de la mairie de Paris. En effet, les deux projets cumulés représentent un investissement global d’environ 37 M€, fondé sur des bâtiments qualitatifs à haute valeur ajoutée qui reviendront gratuitement à la Ville en fin de DSP.
L’ensemble de l’offre se voit sécurisée par la surface financière de notre Groupe, à laquelle s’ajoute une expérience certaine dans la création et la gestion de crématoriums avec une quarantaine d’établis-sements en portefeuille, parmi lesquels les plus importants de France (Nice, Cuers, Rouen, etc.). Cette expérience nous a également permis de proposer une redevance fortement optimisée pour la Ville de Paris, à savoir 30 % du chiffre d’affaires annuel… soit un total de redevance cumulée sur 30 ans (durée de la DSP) de plus de 100 M€, dont plus de la moitié sont sous forme de redevance garantie.
Ces éléments, tant au plan de l’investis-sement que de la redevance, se sont manifestement démarqués très favorablement de l’offre concurrente.

XT : Comme nous l’avons dit en ouverture : "à cœur vaillant, rien d’impossible"… Nous nous sommes investis à 300 % dans cette consultation, nous avions la volonté de relever un défi que beaucoup jugeaient impensable, et aujourd’hui, après cette victoire bien méritée,

Nota :
(1) Société d’Économie Mixte, société de droit privé détenue majoritairement par des capitaux publics.

Steve La Richarderie

 Résonance n° 152 - Juillet 2019

Instances fédérales nationales et internationales :

FNF - Fédération Nationale du Funéraire FFPF - Fédération Française des Pompes Funèbres UPPFP - Union du Pôle Funéraire Public CSNAF - Chambre Syndicale Nationale de l'Art Funéraire UGCF - Union des Gestionnaires de Crématoriums Français FFC - Fédération Française de Crémation EFFS - European Federation or Funeral Services FIAT-IFTA - Fédération Internationale des Associations de Thanatoloques - International Federation of Thanatologists Associations