Si un projet de numérisation des cimetières parisiens, lancé en 2012, existe bien, c’est aujourd’hui l’Alsace qui se trouve à la pointe en ce domaine, notamment pour les cimetières israélites.
Haguenau numérise les stèles.
En ce mercredi matin, le pinceau des phares des neuf 4x4 devant moi trace la route et éteint une à une les étoiles. Les talkies-walkies sont silencieux. Les pilotes sont concentrés et les copilotes grappillent quelques minutes de sommeil. C’est une grande étape aujourd’hui, la plus longue du raid. Le réveil a sonné à 4 h 30 et tout le monde était à l’heure, avec le sourire. Il est vrai que la nuit a été mouvementée. Hommes et femmes faisaient exceptionnellement chambres séparées et si les femmes ont été sages, les garçons n’ont pu s’empêcher de se livrer à une mémorable bataille de polochons et de matelas. Ambiance colo et rires garantis.
Toujours soucieux de mettre en place un accompagnement de qualité pour ses "jeunes", Philippe Martineau et le réseau Le Choix Funéraire ont été à l’initiative du Diplôme Universitaire "Business Management", parcours responsable funéraire dispensé à l’université Paris Dauphine.
Tout est parti d’une réponse, donnée par un élève lors d’une formation : "Quand je vais chercher un défunt, je mets des gants si la maison de retraite n’est pas propre…" Sic
Avant de parler du low cost, il conviendrait peut-être de parler de notre métier, les services funéraires. Notre métier est tourné essentiellement vers l'humain.
J’ai débuté dans le funéraire très précisément le 1er octobre 1982. À cette époque, nous jouissions d’une considération sociale dont la plupart d’entre nous n’ont plus aujourd’hui idée. En effet, le professionnel, plus précisément "le monsieur des pompes funèbres" était une notabilité locale au même titre que l’instituteur ou le banquier. Il faut avoir jadis négocié dans une commune un contrat de délégation de Service Public (DSP) ou avoir dirigé des cérémonies marquant la vie dans la cité pour mesurer a posteriori le prestige qui était attribué à la fonction.
Axer la formation sur les compétences attendues dans les entreprises du secteur funéraire.
À écouter les commentateurs, on croirait que le monde s’est arrêté de tourner en juillet-août et qu’il s’est mis en pause. Il est vrai que le temps d’été est moins intense pour certaines activités, comme celui de la formation. Par contre, il redouble d’intensité pour d’autres.
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