Chaque formateur, chaque maître de stage n’a de cesse de répéter à ses étudiants : "Tout corps doit être considéré comme potentiellement pathogène". Et souvent, celui ou celle qui entend cette maxime demande pourquoi ? Si en effet, pour cette personne, certains défunts sont porteurs de maladies, de virus, de bactéries, surtout que dorénavant, en plus des BMR (Bactéries Multirésistantes aux antibiotiques), arrivent les BHRe (Bactéries Hautement Résistantes aux antibiotiques émergentes), elle comprend, mais les autres ? Quid du défunt décédé de son grand âge, par exemple ?
Cette année, les candidats aux épreuves théoriques du diplôme national de thanatopraxie ont eu à plancher sur ce sujet dans la partie rédactionnelle : "Quelles sont les qualités requises pour être thanatopracteur ?".
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Claire Sarazin, thanatopracteur et formatrice en thanatopraxie.
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Il est possible dans la carrière d’un embaumeur d’être confronté à l’embaumement d’un corps congelé. En effet, il n’est pas rare de découvrir des personnes décédées dans le froid dont le corps aurait été congelé partiellement ou complétement. De plus, il est parfois nécessaire de conserver un corps pour une très longue durée en chambre négative. Tout cela s’impose comme un nouveau défi pour l’embaumeur.
Le 8 avril 2019, l’Institut Belge de Thanatopraxie a fêté ses cinquante années d’existence. Malheureusement, la crise de la Covid-19 ne nous a pas permis de célébrer cet événement comme il se doit. Les membres de l’IBT avaient prévu d’organiser un Congrès international de thanatopraxie en invitant de prestigieux conférenciers, tels Jack Adams ou Monica Tores, mais l’événement a dû être annulé. Les mesures de confinement étant désormais assouplies, l’Institut souhaite à nouveau fêter ce cap en proposant l’organisation de conférences sur le thème de l’embaumement, de la reconstruction faciale post-mortem et sur les nouvelles techniques de thanatopraxie.
Le 18 mars 2023, au Palais des congrès de Mons, en Belgique, se déroulait un événement qui promettait d’être majeur pour le secteur du funéraire. En effet, l’Institut belge de thanatopraxie (l’IBT) organisait une journée de conférences rassemblant quatre professionnels de la conservation et de la restauration des corps comme intervenants. Au matin du jour dit, de nombreux thanatopracteurs venus du monde entier s’étaient rassemblés pour partager leurs connaissances et leurs expériences dans ce domaine si particulier.